- Guatemala : des membres d'une secte juive tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- La Corée du Sud évalue à 1.100 les soldats nord-coréens tués ou blessés face aux Ukrainiens
- NBA: Jokic et les Nuggets arrachent la victoire aux Pelicans
- Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir de poche à l'approche du Horn
- Bassin d'Arcachon: un an après la pollution, la filière ostréicole peine à se relever
- Guatemala: des membres d'une secte tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" en France
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Jour de validation des élections au Mozambique, menacé de "chaos"
- Guatemala: des familles d'une secte réclament le retour de 160 enfants secourus par les autorités
- Coupe de France: le PSG écarte difficilement Lens aux tirs au but
- Coupe de France: le PSG s'en sort aux tirs au but, Auxerre éliminé par Dunkerque
- Italie: l'Atalanta arrache une onzième victoire de suite
- Le nouveau dirigeant de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- Vendée Globe: Dalin reste au contact de Richomme à l'approche du cap Horn
- Foot: Liverpool surclasse Tottenham (6-3) et conforte sa première place
- Coupe de France: Auxerre sorti par Dunkerque, Marseille et Monaco déroulent
- Le nouvel homme fort de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- "Derniers réglages" en cours, mais l'annonce d'un nouveau gouvernement reportée
- Espagne: vainqueur du FC Séville, le Real chippe la deuxième place au Barça
- Poutine reçoit le Premier ministre slovaque, en visite surprise à Moscou
- Angleterre : fin de série pour Chelsea, United sombre
- Coupe de France: Marseille élimine Saint-Etienne sans trembler
- "Derniers réglages" en cours pour la composition du gouvernement Bayrou
- Le gouvernement Scholz veut faire toute la lumière sur l'attaque de Magdebourg
- Le nouvel homme fort de la Syrie reçoit le chef de la diplomatie turque
- Poutine promet encore plus de "destructions" à l'Ukraine après une attaque en Russie samedi
- Malgré l'espoir d'un cessez-le-feu, la violence se poursuit à Gaza
- Ski alpin: Odermatt remporte le géant d'Alta Badia, devant le surprenant Léo Anguenot
- Neige dans les Alpes: vigilance sur les routes mais "cadeau de Noël" en stations
- Le pape François persiste et condamne encore "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Biathlon: le Norvégien Tarjei Boe remporte la mass start du Grand-Bornand
- Le gouvernement Scholz promet des explications après l'attaque de Magdebourg
- Gaza: la Défense civile annonce 28 morts dans plusieurs frappes israéliennes
- Le pape François condamne de nouveau "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Épisode neigeux "remarquable" dans les Alpes, quatre départements en vigilance orange
- Décès de Didier Pineau-Valencienne, figure du patronat industriel français
- Sur le Golan syrien annexé par Israël, la colonie "Trump Heights" veut s'agrandir
- L'Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an
- Salvador: premier feu vert à la loi sur la relance de l'exploitation minière
- Ski alpin: Zubcic en tête du géant d'Alta Badia à mi-parcours
- Décès de Maïté, l'ex-animatrice de l'émission "La Cuisine des Mousquetaires"
- Après des années d'attente, le métro de Ho Chi Minh-Ville inauguré
- Derrière le populaire jeu "Balatro", un concepteur canadien qui joue solo
- Au Mozambique, la contestation n'a qu'un prénom: Venancio
- Gouvernement Bayrou: les préparatifs s'accélèrent
- La consultation chez le généraliste passe à 30 euros
- Le gouvernement Scholz sous pression après l'attaque du marché de Noël de Magdebourg
Censure: inquiétudes au Pakistan face au ralentissement d'internet
Le gouvernement pakistanais, soutenu par l'armée, étouffe l'internet et les réseaux sociaux tout en testant de nouveaux moyens de faire taire la dissidence, selon des défenseurs du numérique et des chefs d'entreprise inquiets.
Depuis le mois dernier, la navigation sur internet a été jusqu'à 40% plus lente que la normale, selon une association de la technologie de l'information (IT). Les envois de documents, images et messages vocaux ont été perturbés pour des dizaines de millions d'utilisateurs de la messagerie WhatsApp.
Des experts estiment que le Pakistan teste actuellement un pare-feu -- un système de sécurité informatique qui permet de réguler le trafic internet mais peut aussi être utilisé pour contrôler l'activité en ligne.
"Le ralentissement de l'internet est dû à l'installation d'un pare-feu national pour permettre à l'Etat de filtrer les contenus afin de renforcer la surveillance et de censurer la dissidence politique", explique à l'AFP Usama Khilji, un expert du numérique et militant des droits dans ce secteur.
Et de filtrer "en particulier les critiques portant sur l'ingérence des services de sécurité dans la sphère politique", ajoute-t-il.
WhatsApp est apparemment dans la ligne de mire en raison du cryptage des échanges qui permet d'assurer leur totale confidentialité.
Le gouvernement pakistanais et les autorités des télécommunications - dirigées par un général en retraite - ont refusé de s'exprimer sur le ralentissement d'internet depuis des semaines.
C'est finalement le ministre de la Défense qui a reconnu ce que des millions de Pakistanais savaient déjà.
"Nous traversons une période de transition, après laquelle tous ces services seront disponibles", a dit à la presse cette semaine Khawaja Muhammad Asif.
"Mais il y aura certains contrôles pour empêcher la diffusion de contenus menaçants et diffamatoires contre l'Etat et contre des individus", a-t-il ajouté, sans préciser si cela impliquait un pare-feu.
Hamid Mir, journaliste pakistanais de renom, a saisi la Haute cour d'Islamabad sur "l'installation apparente d'un pare-feu" par le gouvernement. La cour devrait se pencher lundi sur cette affaire.
- "Terrorisme numérique" -
La polémique intervient alors que l'armée, l'institution la plus puissante du pays, dit être aux prises avec "un terrorisme numérique".
Mais les analystes estiment que la cible principale de l'actuelle campagne numérique n'est autre que l'ex-Premier ministre emprisonné Imran Khan, encore très populaire et soutenu par des partisans jeunes et familiers du numérique.
Des experts s'inquiètent par ailleurs de l'impact sur l'économie pakistanaise du ralentissement d'internet.
"Si cela continue, on va voir les entreprises quitter en masse le Pakistan, dit Shahzad Arshad, chef de l'Association des fournisseurs d'accès à internet du Pakistan.
Les connexions ont ralenti en août de 40% par rapport au mois dernier, ajoute-t-il.
Après des années d'instabilité politique, l'économie pakistanaise est prise dans des cycles de programmes d'aides du Fonds monétaire international (FMI) -- le dernier en juillet, et 24e depuis 1958, de sept milliards de dollars -- et de prêts de ses voisins.
Le pays compte aussi sur les investissements étrangers pour sortir du marasme économique.
"L'ambiguité et l'opacité incompréhensible sur le pare-feu" sapent le potentiel économique du pays et pourrait coûter à la technologie de l'information jusqu'à 300 millions de dollars, selon l'Association pakistanaise des entreprises de software, qui représente les compagnies de l'IT.
Mais alors même qu'internet et WhatsApp subissaient des ralentissements, la province pakistanaise du Pendjab n'a pas hésité à s'offrir début août une publicité en plein Times Square, à New York, pour se vendre comme "ville de l'IT".
Les militants politiques critiquent depuis un moment les interventions du gouvernement qui tendent à censurer l'internet et les médias, dans un pays conservateur où la liberté d'expression est déjà limitée.
La plateforme X est interdite au Pakistan depuis les législatives de février, lorsqu'elle avait véhiculé des accusations de fraude au détriment du parti d'Imran Khan, finalement écarté du pouvoir par une coalition soutenue par l'armée.
L'équipe du numérique de ce parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a aussi été visée par des arrestations et détentions.
Pour Shahzad Ahmad, responsable de Bytes for All, organe indépendant des droits numériques, le pare-feu "va créer la défiance parmi les investisseurs en technologie de l'information au Pakistan (...) et compromettre les droits fondamentaux des citoyens".
P.Silva--AMWN