
-
Champions Cup: l'UBB, deux décennies contrariées avant d'atteindre le premier Graal
-
MotoGP: Alex Marquez remporte le sprint du GP de Grande-Bretagne, Quartararo 7e
-
Cannes: les stars arrivent avant le palmarès
-
Tour d'Italie: l'échappée belle pour Asgreen, Del Toro creuse encore
-
Migrations: le Conseil de l'Europe vole au secours de la CEDH
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles mate Northampton et décroche son premier titre
-
Normandie: mobilisation contre la fermeture d'un bureau de poste
-
Sur les hauteurs d'Athènes, les pompiers s'entraînent face au risque de nouveaux incendies
-
Liste des métiers en tension: des restaurateurs soulagés par cette "première étape"
-
Foot: les supporters du Real Madrid rendent hommage aux "légendes" Modric et Ancelotti
-
Avec son usine des Hautes-Pyrénées, l'espagnol CAF s'impose sur le marché du tramway
-
L'électricité revenue à Cannes, le Festival va faire la lumière sur son palmarès
-
Face aux troubles alimentaires, le long et sinueux chemin de la guérison
-
Battue, agressée sexuellement, couverte d'excréments: une militante ougandaise raconte la torture en Tanzanie
-
En Bretagne, une manifestation maritime et terrestre contre "l'empire Bolloré"
-
En Bretagne, la filière porcine met en avant des agrandissements "nécessaires" mais "exemplaires"
-
La Syrie salue la levée des sanctions américaines, attend les investissements
-
Le Suriname commence à distribuer à la population la future rente pétrolière
-
Le Festival dévoile son palmarès en plein black-out sur Cannes
-
GP moto de Grande-Bretagne: Fabio Quartararo décroche sa 3e pole position consécutive
-
Néonicotinoïdes: chez l'humain, des risques incertains par manque d'études
-
Quinze morts dont des enfants dans des raids israéliens à Gaza selon les secours
-
Premier week-end test pour le contrôle aérien américain, en souffrance
-
Les députés voteront mardi sur la création d'un droit à l'aide à mourir
-
Doutes sur la détection de possibles "indices" de vie extraterrestre
-
Au Cambodge, de rares bovins sauvages guidés vers le salut par hélicoptère
-
Médecin et député: sur l'aide à mourir, une double casquette lourde de sens
-
Attaque au couteau à Hambourg: la suspecte atteinte de troubles mentaux
-
Roland-Garros, vitrine éclatante d'une terre battue en jachère pour le tennis français
-
Trump approuve le rapprochement entre U.S. Steel et Nippon Steel
-
Hongrie: l'UE demande le retrait d'une loi ciblant des ONG et médias critiques
-
Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts
-
La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines
-
Trump écorne le "soft power" américain
-
Léon XIV promeut le dialogue lors de son premier passage devant la Curie
-
Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou
-
Play-offs NBA: les Pacers l'emportent encore sur le fil à New York, les Knicks dos au mur
-
Coupe de France: Répétition générale pour le PSG avant son grand soir européen
-
Transport des malades: les taxis reçus au ministère des Transports avec Bayrou pour trouver une issue au conflit
-
Les taxis reçus à Matignon pour trouver une issue au conflit sur le transport des malades
-
Qui aura la Palme d'or? Le Festival de Cannes dévoile son palmarès
-
Attaque russe massive sur Kiev à l'aube d'un deuxième échange de prisonniers
-
Crashes de Boeing 737: accord pour mettre fin aux poursuites, des familles en colère
-
Mohamed Lakhdar Hamina, l'Algérien qui soufflait sur les braises
-
Challenge Cup: le LOU muselé par Bath en finale
-
Italie: Naples retrouve les sommets et s'embrase
-
Naples champion d'Italie: la méthode Conte a encore fait mouche
-
Euroligue: Monaco s'offre une revanche et sa première finale
-
Wall Street termine en baisse, aversion pour le risque après les menaces douanières de Trump
-
A Cannes, une experte de l'ONU appelle à "lever le blocus" sur Gaza

Le vaisseau Starliner de Boeing prêt à décoller avec ses premiers astronautes
Le compte à rebours est enclenché: après des années de reports successifs, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi soir avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale, et ainsi rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.
Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS) -- avec quatre ans de retard sur SpaceX.
Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.
La météo s'annonce favorable à 95% au lancement.
Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.
Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui aux côtés de sa collègue.
Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.
Cette capacité permettra de mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.
- Pilotage manuel -
Une fois dans l'espace, les astronautes doivent tester le pilotage manuel du vaisseau. Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine, avant de ramener ses deux passagers sur Terre.
La Nasa a prévenu que des imprévus pourraient ponctuer cette mission, puisqu'il s'agit d'un vol test destiné à effectuer d'ultimes réglages.
La réussite de cette mission serait plus que bienvenue pour Boeing, dans la tourmente pour des problèmes de sécurité sur ses avions, et dont le programme de développement de Starliner s'est transformé en saga marquée par les mauvaises surprises et les contretemps.
En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.
Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.
Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.
Boeing avait ensuite espéré pouvoir réaliser le premier vol habité la même année. Mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère, ont de nouveau engendré des retards.
"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes", a-t-il assuré.
"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.
- Battu par SpaceX -
Seule une poignée de vaisseaux américains ont transporté des astronautes par le passé.
La capsule Dragon de SpaceX a rejoint cette liste en 2020, succédant aux mythiques programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.
Après l'arrêt de ces dernières en 2011, les astronautes de la Nasa ont dû voyager à bord des vaisseaux russes Soyouz.
C'est pour mettre fin à cette dépendance qu'en 2014, l'agence spatiale américaine avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de nouveaux vaisseaux.
Malgré cette différence de financements, "SpaceX a fini 4 ans avant" son concurrent, n'a pas manqué de rappeler lundi le patron dans l'ancienne start-up, Elon Musk. "Beaucoup trop de responsables ne sont pas des techniciens chez Boeing", a-t-il taclé.
Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.
Après la mise à la retraite de l'ISS en 2030, les deux vaisseaux pourraient servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises américaines prévoient déjà de construire.
P.M.Smith--AMWN