- Top 14: Succès in extremis mais frustrant pour La Rochelle devant un Toulouse bis
- Top 14: l'UBB reprend la tête, Toulon assomme le Racing 92
- Ligue 1: Lille rate le coche, Lyon sauvé de justesse
- Gaza: les négociations indirectes entre le Hamas et Israël ont repris à Doha
- Ligue 1: Lille débute l'année par un match nul décevant contre Nantes (1-1)
- Angleterre: Manchester City enchaîne, pas Arsenal
- Ligue 1: première réussie pour Horneland avec Saint-Étienne
- Soros, Bono, Hillary Clinton: dernière salve de décorations pour Biden
- Claude Allègre, adepte du verbe haut et homme de controverses
- Mort de Claude Allègre, ancien ministre de l'Education nationale de Jospin
- Une dessinatrice du Washington Post démissionne après un dessin critiquant Bezos
- L'opposant vénézuélien Gonzalez Urrutia a rencontré Javier Milei à Buenos Aires
- Foot: Luis Enrique se dit "très tranquille" pour la fin de saison du PSG
- Gaza: plus de 30 morts selon les secours à la reprise des négociations sur une trêve
- Afrique du Sud: carnaval bigarré et chatoyant au Cap
- Top 14: Toulon débute l'année par une victoire bonifiée face au Racing 92
- Dakar-2025/1ère étape: Quintero finalement vainqueur en auto, Sanders en moto
- Ukraine: la Russie dit avoir intercepté des missiles américains ATACMS et promet "des représailles"
- Espagne: la demande de réinscription de Dani Olmo au Barça rejetée
- Un scientifique chinois inspiré par la pop pour baptiser des araignées
- Gaza: 26 morts selon les secours au lendemain de la reprise des négociations sur une trêve
- Ethiopie: série de tremblements de terre, évacuation d'habitants en cours
- Dakar-2025: Chicherit et Sanders ouvrent le bal en remportant la 1ère étape
- Ski: Sarrazin a été rapatrié en France, sa saison est terminée
- Ski: Hector encore géante, Gut-Behrami toujours pas dans le rythme
- Foot: Ratcliffe et Manchester United, une première année de contrariétés
- Ligue 1: Saint-Etienne veut passer à l'offensive avec Horneland
- Ligue 1: l'entraîneur autrichien Adi Hütter prolonge avec Monaco jusqu'en juin 2027
- NBA: Miami suspend Butler pour sept matches et se dit prêt à l'échanger
- Mayotte: près d'un tiers des foyers encore privés d'électricité
- Tennis: Opelka stoppe Mpetshi Perricard et affrontera Lehecka en finale à Brisbane
- Décès à 116 ans d'une Japonaise, doyenne mondiale
- Google paie 67 millions d'euros pour utiliser le contenu des médias canadiens
- Après Chido, panser les blessures physiques et psychologiques des habitants de Mayotte
- La junte birmane amnistie près de 6.000 prisonniers pour l'anniversaire de l'indépendance
- A Bali, nettoyage de plages envahies par l'un des "pires" échouages de déchets plastiques
- Les Etats-Unis vont consacrer 300 millions de dollars à la lutte contre la grippe aviaire
- United Cup: les Etats-Unis rejoignent la Pologne en finale
- Corée du Sud: nouvelles manifestations pour et contre l'arrestation de Yoon
- Neige-verglas: 30 départements en vigilance orange
- Ligue 1: le Lille de Genesio ou l'importance d'être constant
- Affaire Stormy Daniels: Trump connaîtra sa peine dix jours avant son investiture
- Messi, Soros, Bono, Hillary Clinton: dernière salve de décorations pour Biden
- Tennis: Müller en finale à Hong Kong contre le revenant Nishikori
- Nouvelles manifestations pour et contre l'arrestation de Yoon au lendemain d'une première tentative ratée
- NBA: le Thunder signe sa quatorzième victoire d'affilée
- United Cup: la Pologne en finale après la victoire de Swiatek sur Rybakina
- Crash de Muan: la transcription des conversations dans le cockpit bientôt terminée, disent les enquêteurs
- WTA: Naomi Osaka en finale du tournoi d'Auckland, une première depuis près de trois ans
- Au salon de la tech grand public CES, point de salut sans l'IA
Furby, Polly Pocket, Grimace... Quand les marques parient sur la nostalgie du consommateur
Les jouets Furby et Polly Pocket, la boisson Surge ou le personnage Grimace ont en commun d'avoir effectué un come-back dans les rayons, les marques profitant du lucratif effet nostalgie avec désormais l'espoir de faire le buzz.
C'est arrivé en juin à Grimace, une mascotte de McDonald's créée dans les années 1970.
Sous prétexte de célébrer l'anniversaire de cette peluche violette, la chaîne de fast-food a lancé aux Etats-Unis, en édition limitée, un menu avec Purple Shake, un milk-shake. Postant en amont sur les réseaux sociaux des photos de la créature dans sa vie quotidienne, les internautes ont accroché, ont rivalisé de créativité. Grimace est devenue virale.
"Grimace était partout ces derniers mois. (...) Plus de 3 milliards de vues sur Tiktok", s'est réjoui en juillet Christopher Kempczinski, patron de McDonald's.
C'est "l'effet domino" dont rêvent les marques, relève auprès de l'AFP Matt Smith, spécialiste tendances pour la société d'étude des audiences GWI.
"Les clients ont été attirés par le Purple Shake mais ils ont consommé d'autres choses aussi dans le restaurant", souligne-t-il.
Sans parler des produits dérivés opportunément sortis pour l'occasion, qui "offre en plus une publicité gratuite quand quelqu'un porte un T-shirt Grimace", note malicieusement Neil Saunders, directeur de la société GlobalData. "C'est la cerise sur le gâteau".
- "Bon vieux temps" -
En marketing, cela s'appelle une résurrection de marque (BRM) basée sur la nostalgie.
"Cela renvoie le consommateur vers sa jeunesse, vers le bon vieux temps", explique Purvi Shah, maîtresse de conférences à l'Ecole de commerce de l'Institut polytechnique de Worcester (WPI), rappelant le succès des coloriages pour adultes.
"Cela donne aussi au consommateur adulte l'occasion de manger ou de jouer avec quelque chose qu'il ne pouvait peut-être pas se permettre dans sa jeunesse", poursuit-elle. "Et il peut le faire découvrir à ses enfants", créant ainsi une nouvelle génération de consommateurs.
Pour Neil Saunders, c'est aussi le "réconfort du passé dans un présent très incertain", marqué par une pandémie, des guerres, des problèmes économiques.
Les souvenirs liés aux aliments génèrent la sécrétion des hormones du bonheur -- dopamine et sérotonine -- et réduisent le cortisol, l'hormone du stress, explique Purvi Shah. Avec les jeux, c'est l'endorphine qui entre en action.
"Toutes ces choses sont très thérapeutiques. Elles nous aident tout simplement à décompresser", ajoute-t-elle.
Ce n'est pas un phénomène nouveau mais, selon ces experts, cette stratégie a pris de l'ampleur avec l'apparition des réseaux sociaux qui ont notamment servi de tremplin au militantisme.
Selon Mme Shah, la boisson Surge de Coca-Cola constitue une illustration parfaite. Créé en 1997, ce soda citronné disparaît en 2003 mais ses amateurs plaident illico pour son retour.
En vain. Du moins jusqu'à ce que le groupe "Surge Mouvement" créé en décembre 2011 sur Facebook cumule plus de 300.000 abonnés. Coca-Cola capitule et la ressort par phases à partir de 2014, avec le merchandising ad hoc, raconte-t-elle.
- "Pouvoir nostalgique" -
Si elle n'a jamais disparu des magasins, Barbie vient de connaître une seconde jeunesse grâce au film, qui a dépassé le milliard de dollars au box-office mondial en moins d'un mois.
L'occasion pour Mattel de conclure 165 partenariats de merchandising et de ressortir des classiques devenus collector.
Le groupe avait supprimé en 2012 les Polly Pockets, qui ont ressuscité six ans plus tard, pour le bonheur des collectionneurs.
Autre réapparition: la peluche interactive Furby, revenue le 15 juillet pour célébrer ses 25 ans et "pour exploiter (son) pouvoir nostalgique", annonçait Hasbro en juin. Commercialisée en 1998, plus de 40 millions avaient alors été vendus en trois ans.
"Furby est déjà un succès de vente avec les allocations initiales vendues en moins de 72 heures", se félicitait début août Chris Cocks, patron d'Hasbro.
Pour Matt Smith, cette nostalgie est également exploitée en télévision et au cinéma avec les prequels, spin-off et autres nouvelles versions de classiques comme "Le roi lion" et "La petite sirène" récemment.
La série "Stranger Things", qui se déroule dans les années 1980, fait un carton, générant parfois des ricochets comme pour la chanson "Running up that hill" (1985) de Kate Bush, écoutée plus d'un milliard de fois sur Spotify après sa diffusion dans la saison 4.
"C'est plus facile d'attirer les gens avec un univers reconnaissable", commente M. Smith. "Et c'est moins cher que de développer un nouveau produit".
McDonald's compte encore puiser dans son passé en réactivant son extraterrestre à six bras CosMc (1986-1992) pour un nouveau concept de restaurants devant être testé début 2024 aux Etats-Unis. Le groupe a promis des détails en décembre.
P.Santos--AMWN