
-
La reine Sonja de Norvège quitte l'hôpital après des difficultés respiratoires
-
Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres
-
L'or à plus de 3.500 dollars, le dollar sans élan face aux tensions entre Trump et la Fed
-
Etats-Unis: le gouvernement va collecter les dettes étudiantes impayées
-
Le retard fatal d'Athènes pour se préparer aux canicules
-
Les funérailles du pape se dérouleront samedi matin place Saint-Pierre
-
Taxes douanières: un responsable américain défend au Cambodge la politique de Trump
-
Play-offs NBA: Detroit met fin contre New York à une disette de 17 ans
-
La Bourse de Paris recule, attentive aux tensions entre Trump et la Fed
-
En pleine guerre commerciale, le suisse Roche va investir massivement aux Etats-Unis
-
La reine Sonja de Norvège hospitalisée à cause de difficultés respiratoires
-
Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron
-
Les migrants pleurent un pape qui les défendait face à Donald Trump
-
Oubliée la dynamite? Les talibans assurent vouloir préserver le patrimoine afghan
-
Basket/Euroligue: Paris à Istanbul pour viser toujours plus haut
-
Face aux menaces de Trump, les Québécois se découvrent plus Canadiens qu'ils ne le pensaient
-
Des shampoings aux aspirateurs, le petit commerce souffre des droits de douane de Trump
-
Pour se nourrir, l'Indonésie risque une déforestation massive
-
Action collective pour fédérer des hôteliers français et espagnols s'estimant lésés par Booking
-
Bluesky, rival de X, institue une icône pour les comptes certifiés
-
Concert "Solidarité Congo" à Paris: pluie de stars et discours engagés attendus
-
Macron attendu à La Réunion sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican en deuil prépare les obsèques du pape
-
A Buenos Aires, les larmes d'Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur
-
Maduro traite le président salvadorien de "violateur en série des droits humains"
-
Nadal: "Le tennis ne me manque pas"
-
Angleterre: Ligue des champions dans le viseur pour Forest, victorieux à Tottenham
-
Wall Street termine en berne face aux tensions entre Trump et la Fed
-
Gymnastique: Biles "pas sûre" de poursuivre jusqu'aux Jeux de Los Angeles
-
Prix Laureus du sport: Duplantis, Biles et Lamine Yamal récompensés
-
Pour la recherche en ligne et l'IA, les Etats-Unis réclament le démantèlement de Google
-
La Russie reprend ses frappes en Ukraine, Zelensky attend une "réponse claire" de Moscou sur une trêve
-
Le pape est mort d'un AVC à 88 ans, suscitant une émotion planétaire
-
A Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur
-
Trump prend la défense du chef du Pentagone, accusé d'une nouvelle faille de sécurité
-
USA: la chaîne de pharmacies Walgreens paie de nouveau pour la crise des opiacés
-
La mort du pape François déclenche une vague d'émotion à travers le monde
-
Marathon: les Kényans sans rivaux à Boston
-
"Il nous donnait de l'espoir": les chrétiens de Gaza pleurent la mort du pape
-
Accusé d'une nouvelle faille de sécurité, le ministre américain de la Défense dément
-
Le Premier ministre indien a reçu le vice-président américain pour parler de commerce
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%, le Nasdaq sous les 3%
-
Ligue 1: une pièce qui pourrait coûter cher à Saint-Etienne
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%
-
La mort du pape à 88 ans crée une vague d'émotion à travers le monde
-
Wall Street ouvre en nette baisse, sous pression face aux incertitudes économiques
-
Tennis: huit ans après Roland-Garros, Ostapenko gagne à nouveau sur terre à Stuttgart
-
Dans l'aube de Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins "orphelins" de leur pape
-
Wall Street ouvre en baisse, sous pression face aux incertitudes économiques

Né dans le Bronx de New York il y a 50 ans, le hip-hop a conquis le monde
Une culture, un style, un mouvement: le hip-hop né il y a 50 ans dans le Bronx de New York offrait à des jeunes afro-américains une échappatoire à la pauvreté et aux discriminations, avant de conquérir les Etats-Unis et le monde à coups de milliards de dollars dans la musique, le sport ou la mode.
Aujourd'hui maître dans son pays, le hip-hop a grandi rapidement jusqu'à ébranler une industrie de la musique qui lui a d'abord résisté, tout en continuant d'incarner une partie de la jeunesse américaine.
Sa date de naissance est le 11 août 1973.
Ce jour-là, au rez-de-chaussée d'un immeuble HLM au 1520 Sedgwick Avenue, dans le Bronx, l'un des cinq arrondissements new-yorkais, un DJ d'origine jamaïcaine, Clive Campbell, alias DJ Kool Herc, innove: en faisant tourner le même disque sur deux platines, il isole les séquences de rythmes et percussions et les fait durer dans les enceintes, préfigurant le "breakbeat", composante essentielle de la musique hip-hop.
- "Fête d'anniversaire" -
"Célébrer 50 ans, c'est extraordinaire. Parce que tout ça n'avait aucune valeur. Quand nous avons commencé, personne ne voulait engager un DJ, un MC (Master of Ceremonies) ou des breakdancers", se remémore pour l'AFP l'historien du hip-hop Ralph McDaniels, l'un des premiers à avoir filmé la scène rap de New York.
Le 11 aout 1973 "'était simplement une fête d'anniversaire, mais cette fête a marqué le début de tout cela", souffle le sexagénaire qui a gardé des décennies d'archives, des milliers d'heures d'images et de sons qu'il protège pour transmettre la mémoire d'une époque.
En hommage à ce 11 août d'il y a 50 ans, DJ Kool Herc partagera vendredi prochain l'affiche d'un méga-concert au Yankee Stadium dans le Bronx, le stade mythique de l'équipe éponyme de base-ball: y sont annoncés d'autres vétérans du rap comme Grandmaster Caz, Kurtis Blow, The Sugarhill Gang, la pionnière Roxanne Shanté, mais aussi Lil Kim, Ice Cube, Snoop Dogg et Run DMC.
Pour commémorer cet anniversaire, New York fait fleurir tout l'été nombre d'initiatives culturelles: séances de graffitis ou de breakdance, "block parties", concerts...
Vendredi dernier, l'un des pionniers du rap, Grandmaster Flash, de son vrai nom Joseph Saddler, s'est donné à 65 ans sur une scène dans un parc du Bronx.
- Vie violente à New York -
Grandmaster Flash a joué avec deux anciens comparses du groupe Furious Five, Melle Mel (Melvin Glover) et Scorpio (Eddie Morris), pour recréer le climat électrique des années 1970 et 1980.
Alors que la vie était âpre et violente à New York, frappée par la pauvreté, la drogue et la criminalité, les premières "block parties", des fêtes, furent une bouffée d'air pour ados et familles qui cherchaient à s'évader d'une réalité difficile, et notamment des discriminations sociales et raciales, se rappelle Jerry Gibbs, qui a grandi dans le Bronx.
"J'étais gamin quand ça a commencé mais j'ai vu comment cela a soudé les communautés (...) comment les DJ faisaient danser les gens (...) leur faisaient oublier tous leurs soucis et décrocher pour une soirée", raconte à l'AFP le rappeur de 55 ans qui se fait appeler DJ Cool Gee.
"Beaucoup des plus grands artistes de hip-hop ont vécu des moments difficiles", renchérit Ralph McDaniels, citant Jay-Z, The Notorious B.I.G. ou Nas, qui ont grandi dans des ghettos pauvres de New York.
"Ils connaissaient et ils comprenaient les gens, les familles, les odeurs et tout ce qui se passe dans les ascenseurs qui sentent l'urine et tout ce que vous y traversiez chaque jour. Et ils ont pris tout ça et l'ont mis dans leurs disques", relate l'historien.
Jay-Z, enfant de Brooklyn, est un ancien dealer de drogue de sa cité HLM. Shawn Corey Carter, de son vrai nom, est devenu dans les années 1990 et 2000 l'un des plus grands rappeurs américains, puis un homme d'affaires milliardaire à la tête d'un empire du divertissement, Roc Nation.
- Triomphes commerciaux -
Le rappeur, dont les titres sont des triomphes commerciaux dans le style bling-bling des années 2000, s'est entouré de producteurs comme Kanye West. D'autres chanteurs, comme DMX, Busta Rhymes, 50 Cent, Cardi B, Drake et Nicki Minaj sont aussi devenus des stars mondiales.
Mais malgré sa domination, le hip-hop reste ancré dans une contre-culture aux Etats-Unis et dans l'expérience douloureuse du racisme et des inégalités, selon des experts.
Les Grammy Awards, Oscars de l'industrie musicale américaine, sont ainsi accusés chaque année de discrimination à l'égard d'artistes afro-américains.
Reste qu'à l'heure du streaming, l'influence du hip-hop est mondiale. Il est devenu un mouvement social, plus qu'un simple style: de la musique à la mode, des textes à la danse.
"Les gens n'acceptaient pas vraiment le hip-hop, ils pensaient qu'il allait échouer", se rappelle Paula Farley, 59 ans, qui fut enfant des premières fêtes dans le Bronx.
"Cinquante après, on les a fait mentir", se réjouit-elle.
S.F.Warren--AMWN