- Eurovision 2025: Louane représentera la France
- Ligue Europa: Nice, accroché par Bodo/Glimt, sort de la compétition sans victoire
- Mondial de hand: les Bleus emportés en demi-finales par la furia croate
- L1: Sampaoli, c'est déjà fini à Rennes qui intronise Beye
- Une attaque de drones russes fait neuf morts dans l'est de l'Ukraine
- Ligue Europa: Lyon fait encore un nul mais verra les 8es
- La collision à Washington "n'aurait jamais dû se produire", selon des experts
- Apple réalise un profit trimestriel record de 36 milliards de dollars mais ses ventes déçoivent
- Ski: Shiffrin se remet en jambes à Courchevel avant les Mondiaux
- Syrie: le président intérimaire promet un dialogue national et la "paix civile"
- Les résultats d'entreprises poussent Wall Street
- Euro de patinage: Siao Him Fa brille au cours d'une journée sombre
- Un conclave de parlementaires proche d'aboutir à un compromis sur le budget de l'État
- Liesse à Ramallah à l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés
- Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock
- OpenAI (ChatGPT) cherche à lever 40 milliards de dollars (presse)
- Après la construction, les fournisseurs du bâtiment s'enfoncent dans la crise
- Foot: retour au bercail pour Neymar, star sur le déclin
- Inondations dans l'Ouest: l'eau monte moins que prévu, trois départements en vigilance rouge
- ADSL: une fermeture du réseau sur fond de déploiement inachevé de la fibre
- Nouvelles libérations d'otages israéliens à Gaza en échange de détenus palestiniens
- Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull à 78 ans
- Marianne Faithfull, égérie du Swinging London devenue icône
- Vidéosurveillance: une ville de l'Isère enjointe à renoncer au logiciel Briefcam
- Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, le conducteur en garde à vue
- RDC: le M23 progresse dans l'est après Goma, l'ONU "très inquiète"
- Un conclave de parlementaires en voie d'aboutir à un compromis sur le budget de l'Etat
- Le monde du patinage sous le choc après la collision aérienne de Washington
- Lula: si Trump taxe les produits brésiliens, il y aura "réciprocité"
- Handicap: Artus lance une fondation pour des vacances avec un petit truc en plus
- Pas de survivant dans la catastrophe aérienne à Washington, Trump met en cause la diversité
- Ligue des champions: nouveau format, nouveaux frissons
- La Bourse de Paris salue la baisse des taux de la BCE
- Huit otages libérés à Gaza en échange de 110 prisonniers palestiniens
- Inondations dans l'Ouest: l'eau monte moins que prévu, trois départements restent en vigilance rouge
- Les choix contestés de Trump pour le FBI et le renseignement auditionnés au Sénat
- Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE
- Espagne: Richard Gere va recevoir un Goya pour sa contribution au cinéma
- A Angoulême, les "1001 vies" de Superman, au-delà du super-héros patriote
- Crise automobile: l'UE promet des mesures d'urgence
- Après une croissance solide en 2024, 2025 teinté d'inconnues aux Etats-Unis
- Le parquet britannique défend l'emprisonnement de militants écologistes
- Zone euro: la croissance cale en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
- Wall Street en petite hausse, digère les résultats des géants de la "tech"
- Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington
- IA DeepSeek: le Français Mistral salue l'arrivée d'un "élément important et complémentaire"
- Est de la RDC: le M23 veut "rester" à Goma et "continuer" jusqu'à Kinshasa
- Le Sénat veut renforcer la protection des haies
- Budget de l'Etat: une commission de parlementaires en bonne voie d'aboutir à un compromis
- Décès de la fille de Lino Ventura, inspiratrice des Maisons Perce-Neige
Ligue des champions: nouveau format, nouveaux frissons
Des affiches à la pelle, des buts et du suspense jusqu'au bout: la nouvelle formule de la Ligue des champions, dont la première phase s'est conclue mercredi, a tenu les promesses de ses concepteurs, en dépit de critiques sur sa complexité et l'accumulation des matches.
Le scepticisme était général avant le début de saison, à propos des changements majeurs apportés par l'UEFA à sa compétition inter-clubs phare. En introduisant une poule unique à 36 équipes, avec au menu pour chaque formation huit rencontres contre autant d'adversaires différents, l'instance européenne a cassé les codes et totalement bouleversé les habitudes des principaux acteurs (joueurs, entraîneurs) mais aussi des fans.
Dans son souci de damer le pion à la Superligue, l'UEFA a multiplié les confrontations entre grosses cylindrées tout en maintenant l'incertitude le plus longtemps possible, puisque seuls les 8 premiers se sont qualifiés directement pour les 8e de finale (Liverpool, FC Barcelone, Arsenal, Inter Milan, Atlético Madrid, Bayer Leverkusen, Lille, Aston Villa), les clubs classés de la 9e à la 24e place devant disputer des barrages.
Résultat: seules deux équipes avaient composté leur ticket pour le prochain tour avant la dernière journée, ce qui a offert une soirée assez folle mercredi avec 18 rencontres disputées au même moment et des enjeux dans quasiment tous les stades. De quoi booster les attaques puisque 64 buts ont été inscrits, soit plus de 3,5 par match en moyenne.
- "Un format imprévisible" -
Illustration du caractère imprévisible de cette Ligue des champions "new look": joueurs et membres du staff de Bruges sont restés une dizaine de minutes sur la pelouse de l'Etihad Stadium après leur défaite contre Manchester City (3-1), téléphone à la main, pour attendre la fin des autres parties, avant d'exploser de joie et de célébrer leur 24e position, synonyme de barrage, avec leurs supporters.
"Les changements respectent notre engagement d'offrir une plus grande équité et une plus grande variété d'adversaires, une compétition plus dynamique, un meilleur équilibre, de l'incertitude et des matches avec un intérêt sportif, ainsi que davantage d'affrontements entre les meilleures équipes", s'est félicitée l'UEFA.
"Tous les matches disputés en une seule soirée ont créé de l'excitation", a témoigné Andy Robertson, défenseur de Liverpool.
Même son de cloche de la part de l'entraîneur du Feyenoord Rotterdam. "J'étais un peu sceptique, mais je dois admettre que c'est un format incroyable, vraiment imprévisible", a déclaré Brian Priske.
L'enchaînement des rencontres rend toutefois la tâche "plus compliquée", selon Simone Inzaghi, le coach de l'Inter Milan. "Avant tu devais te préparer à seulement affronter trois équipes en phase de groupes, c’était plus simple. L'équipe trouve ce format peut-être plus amusant, mais en même temps plus stressant. Il y a plus de spectacle, mais cela demande plus d’efforts."
- "Trop de matches" -
Même le syndicat des joueurs, au départ très critique et qui a fait de la question des cadences infernales son cheval de bataille, semble finalement plutôt conquis.
"On n’était pas favorables puisque cette nouvelle formule ajoutait encore des dates à un calendrier dont on ne cesse de dire qu’il est surchargé. Mais sur le plan strictement sportif, oui elle est très positive. Il y a eu du spectacle, du suspense et elle a rempli son cahier des charges en permettant à des clubs moyens de se qualifier pour les barrages", a indiqué à l'AFP David Terrier, le président de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).
Du côté des diffuseurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes. En France, la soirée de mercredi a attiré 2,28 millions de téléspectateurs sur Canal+, son record cette saison. La chaîne cryptée peut d'autant plus se frotter les mains que, en attendant les 8e de finale (4-5 et 11-12 mars), les barrages (11-12 février, 18-19 février) risquent d'offrir un énorme choc entre Manchester City et le Real Madrid ou le Bayern Munich, et qu'une confrontation franco-française mettra aux prises le PSG à Monaco ou Brest.
Si critiques négatives il y a, elles portent essentiellement sur l'encombrement du calendrier.
"Le nouveau format ne me plaît pas. Il y a trop de matches. Mon idée du football c’est que nous devons en réduire le nombre pour diminuer l’impact sur les joueurs", a estimé Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real dont le président, Florentino Perez, n'est autre que le principal promoteur... de la Superligue.
P.Martin--AMWN