- Décès de Charles Dumont, compositeur du "Non, je ne regrette rien" de Piaf
- Quincy Jones récompensé par un Oscar posthume
- Inde: nouveau pic de pollution de l'air et écoles fermées à New Delhi
- La COP29 à "un moment critique": cinq jours pour trouver 1.000 milliards
- Vendée Globe: Sam Goodchild conforte son avance à 07h00
- Inde: pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
- Inde: la capitale New Delhi ferme la majorité des classes en raison de la pollution
- Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
- L'ascension météoritique de l'IA remise en question
- Trump nomme Brendan Carr à la tête du régulateur des télécoms, pour s'attaquer aux géants de la tech
- Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
- Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU va voter sur un appel à un cessez-le-feu
- Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques
- Budget de la Sécu: le Sénat s'empare d'un projet truffé d'irritants pour le socle commun
- Agriculture: les syndicats majoritaires lancent "l'acte 2" de la colère en France
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et au Liban
- Après avoir promis de "rendre l'Amérique saine", Trump et Kennedy Jr se goinfrent de burgers-frites
- Referendum sur la constitution au Gabon: victoire massive du "oui", selon les résultats provisoires
- Législatives au Sénégal: "large victoire" annoncée du parti au pouvoir
- Le chef de l'ONU en appelle au G20 pour faire réussir la COP29
- Tennis: la France s'incline en barrage et quitte l'élite de la BJK Cup
- Ligue des nations: La France finit l'année en beauté en Italie
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et à Beyrouth
- Tennis: la Slovaquie et la Grande-Bretagne ont rendez-vous en demi-finale de la BJK Cup
- En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords sur le climat et les agriculteurs français
- Raids israéliens meurtriers dans la bande de Gaza et à Beyrouth
- Masters ATP: Sinner triomphe à domicile
- Convoi d'agriculteurs en colère près de la base de Villacoublay
- Effondrement d'un immeuble en Tanzanie: 13 morts, des survivants sous les décombres
- Masters ATP: Jannik Sinner, la sobriété des sommets
- Vendée Globe: Louis Burton victime d'une importante avarie structurelle mais reste en course
- MotoGP: Martin est "l'homme le plus heureux du monde" après son premier sacre
- MotoGP: Martin champion du monde malgré une démonstration de Bagnaia
- Raids israéliens meurtriers à Gaza, un responsable du Hezbollah tué à Beyrouth
- Jours de carence: Anne Genetet défend une "égalité de traitement" entre public et privé
- Ski alpin: "Ça fait beaucoup de bien à la confiance", savoure Noël, victorieux à Levi
- En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords climatiques et les agriculteurs français
- Tennis: la Slovaquie qualifiée pour les demi-finales de la BJK Cup
- Vin: les enchères de Beaune démarrent avec un casting hollywoodien
- Des opposants russes en exil marchent à Berlin contre Poutine et la guerre en Ukraine
- MotoGP: une saison frustrante pour Quartararo et Zarco, mais des raisons d'espérer
- Golf: McIlroy sacré à Dubai, Rozner 3e et qualifié pour le PGA tour
- Ski alpin: Clément Noël triomphe à Levi et lance l'hiver des Bleus
- MotoGP: l'Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac) sacré champion du monde
- XV de France: face aux All Blacks, les ingrédients d'un match fondateur
- Ski alpin: Clément Noël remporte le premier slalom de l'hiver à Levi
- Raids meurtriers israéliens à Gaza, un responsable du Hezbollah tué à Beyrouth
- Val-de-Marne: un homme tué par la police après avoir "menacé" des agents
- Equipe de France: Thuram, enfin le déclic dans son antre de San Siro?
- Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu
Macron va préciser sa "trêve politique" et réagir à la candidature surprise de la gauche pour Matignon
Emmanuel Macron doit rompre son silence mardi pour préciser ses intentions après les législatives et définir la "trêve olympique et politique" qu'il invoque, face à une gauche qui réclame de gouverner et a fini par se mettre d'accord sur une candidature surprise pour Matignon.
Coup de théâtre une heure avant l'interview du chef de l'Etat, programmée à 20H10 sur France 2, France Inter et franceinfo: le Nouveau Front populaire, divisé depuis qu'il est arrivé en tête contre toute attente aux élections des 30 juin et 7 juillet, est parvenu à s'entendre sur le nom de Lucie Castets, une haute fonctionnaire de la ville de Paris inconnue du grand public.
L'alliance de gauche a mis en avant une personnalité engagée dans les "luttes associatives pour la défense et la promotion des services publics".
Lors de son intervention télévisée, Emmanuel Macron doit faire le point sur les Jeux olympiques, qui occupent désormais tout son agenda à J-3 de la cérémonie d'ouverture.
Mais, accusé par ses opposants de ne pas avoir reconnu sa défaite électorale, il reviendra aussi sur la situation créée par sa dissolution controversée de l'Assemblée nationale: le président est resté quasiment muet sur ce sujet depuis le premier tour, s'exprimant seulement dans une lettre aux Français après le second tour dans laquelle il avait appelé les "forces républicaines" à "bâtir une majorité solide".
Lundi, en marge de ses nombreux engagements olympiques, il a évoqué une "trêve politique" le temps des JO, qui dureront jusqu'au 11 août, avant les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre.
"Les Français ont envie maintenant d'un peu de repos" pour "rentrer dans les Jeux", a-t-il plaidé, renvoyant les tractations pour dégager une majorité aux coulisses partisanes. "C'est aux responsables politiques de travailler", a-t-il lancé, tout à son nouveau motto de "président qui préside", en prenant de la hauteur, après avoir gouverné dans les moindres détails sept ans durant.
Jusqu'ici, Emmanuel Macron n'a pas fixé de date-butoir pour nommer un Premier ministre en remplacement du démissionnaire Gabriel Attal, chargé des affaires courantes.
Son entourage a précisé lundi à l'AFP qu'une nomination était peu probable avant les JO "sauf accélération formidable" des tractations.
Mais la proposition in extremis de la gauche va l'obliger à se positionner, voire à justifier un éventuel refus d'y donner suite.
Une trêve, "c'est tout simplement une interruption de la démocratie et pour nous, c'est inacceptable", avait d'ailleurs protesté mardi matin la cheffe de file des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, sur France inter.
- "Barycentre" -
Le patron des sénateurs de droite Bruno Retailleau est lui d'accord pour laisser le gouvernement démissionnaire "tenir le temps d'une trêve olympique, mais certainement pas au-delà". "Septembre c'est trop long" pour avoir un vrai exécutif, "à mon avis en août", a-t-il affirmé sur BFMTV et RMC.
Il a proposé lundi, avec La Droite Républicaine de Laurent Wauquiez, groupe charnière à l'Assemblée, un "pacte législatif" pour faire adopter des textes "d'urgence" sans participer directement à une coalition gouvernementale.
Les stratèges de l'Elysée voient d'un bon oeil cette main tendue, et considèrent que l'alliance qui s'est nouée entre le camp présidentiel et La Droite Républicaine pour faire réélire la macroniste Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée peut constituer un "embryon" de coalition. La preuve en tout cas que "le barycentre" politique est plutôt "au centre", voire "au centre-droit", et que la gauche n'est pas en mesure de former une majorité, explique l'un d'eux.
Mais plusieurs ténors centristes continuent de plaider pour que la future coalition aille "de la gauche modérée à la droite modérée", comme l'a exprimé le MoDem Jean-Noël Barrot sur Europe 1.
Désormais à la tête des députés macronistes, Gabriel Attal a demandé à deux élus de consolider des propositions pour avancer son propre "pacte de coalition" susceptible d'attirer "la gauche et/ou la droite républicaines".
Le paysage issu du scrutin est plus morcelé que jamais, avec trois blocs minoritaires: le NFP arrivé en tête; le camp présidentiel deuxième mais en net recul; le Rassemblement national troisième malgré son succès au premier tour.
Mardi soir, Emmanuel Macron va donc "poser quelques repères dans cet océan d’incertitude", dit un proche. Une manière de reconnaître, en creux, que la "clarification" souhaitée par l'homme de l'Elysée n'est pas encore évidente.
C.Garcia--AMWN