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JO-2024: les sportifs sont moins politisés qu'auparavant, estime l'ex-icône des droits civique Tommie Smith
L'ex-sprinteur américain Tommie Smith, passé à la postérité pour avoir posé poing levé sur le podium du 200 m des Jeux de Mexico en 1968, estime dans un entretien à l'AFP que les athlètes sont aujourd'hui moins politisés malgré la nécessité de continuer à lutter contre le racisme, notamment aux Etats-Unis.
Figure du combat pour les droits civiques aujourd'hui âgé de 80 ans, l'ancien sprinteur américain, médaillé d’or à Mexico en 1968 et ex-détenteur du record du monde du 200 m, est à l’origine d’une des photos les plus emblématiques de l'histoire des Jeux olympiques.
Ce 16 octobre 1968, sur le podium du 200 m, il avait levé son poing droit ganté de noir pour protester contre la discrimination raciale dans son pays. Son compatriote John Carlos, 3e de la finale, avait levé lui son poing gauche.
Alors au sommet de sa carrière à 24 ans, Tommie Smith a été banni à vie des compétitions sportives pour avoir enfreint les règles interdisant les déclarations politiques établies par le Comité international olympique (CIO).
Ces dernières années, de nouvelles protestations contre les discriminations sont apparues dans le sport: le genou à terre lors des hymnes lancé par le joueur de football américain Colin Kaepernick contre le racisme, des mesures en faveur des droits des membres de la communauté LGBT+...
Mais cela reste insuffisant pour Smith, qui estime que "parce que les athlètes dans le passé ont subi des conséquences en essayant de rendre le monde meilleur, les athlètes sont aujourd’hui davantage axés sur eux-mêmes", dit-il lors d'un passage à Paris, qui accueille les JO à partir du 26 juillet.
Lors des Jeux olympiques, le CIO interdit toujours toute déclaration politique des athlètes sur le terrain de jeu en vertu de l’article 50 de sa charte qui vise à garder les Jeux neutres et détachés des questions litigieuses.
A moins de deux mois de l'ouverture, le monde vit une période de tensions internationales majeures avec la guerre menée par Israël à Gaza, l'invasion russe en Ukraine ou encore l'attitude de plus en plus agressive de la Chine envers Taïwan.
La France, pays hôte, traverse elle une situation de crise politique avec des élections législatives anticipées dont le deuxième tour se tiendra le 7 juillet, à moins de trois semaines du début de la compétition.
- "Préoccupé par l'état du monde" -
Smith, qui souligne qu’il milite pour les droits humains et pas seulement pour les droits des Noirs, se déclare "préoccupé par l’état du monde".
"Il y a beaucoup de choses qui se passent maintenant, qui n’avaient pas lieu à l’époque, parce que le monde change... Et qui représentent un danger pour beaucoup de monde", explique-t-il.
Avant l'élection de novembre aux Etats-Unis, où Donald Trump espère revenir à la Maison blanche, Smith estime que le racisme dans son pays "ne peut pas empirer".
"Je prie pour que ça change par rapport à maintenant", dit-il. "Je ne pense pas que cela pourrait être pire, vraiment pas."
En visitant mardi l’exposition "Olympisme, une histoire du monde" en tant qu’invité de la banque française Casden, Smith a reproduit sa célèbre pose devant une photo géante de lui-même, aux côtés de John Carlos et de l’Australien Peter Norman.
Sur le podium, le médaillé d’argent Norman, qui était blanc, portait un badge en soutien au "Projet olympique pour les droits humains", une organisation créée par Smith et Carlos pour s’opposer au racisme dans le sport.
Norman n’a jamais été officiellement sanctionné, mais est tombé en disgrâce dans son pays et a été écarté par les sélectionneurs australiens.
L'"homme oublié" de la protestation mexicaine a été salué par Smith comme "l'une des personnes les plus importantes que j’ai jamais rencontrées". Ce qu'il a fait "n’était pas un geste pour les athlètes noirs, mais un geste humain", assure-t-il.
Tommie Smith se dit aussi enthousiaste de voir les sprinteurs américains participer aux Jeux de Paris, affirmant qu'il ferait le même geste s'il pouvait remonter dans le temps et monter sur le podium courir dans la capitale française.
"Je serais le même gars", rit-il, affirmant: "Je ne hais personne!".
F.Schneider--AMWN