- Nucléaire iranien: les Occidentaux ont déposé une résolution, mise en garde de Téhéran
- Ouganda: l'opposant historique Kizza Besigye "kidnappé" et détenu, affirme son épouse
- Agriculteurs: les blocages et dégradations ne sont "pas acceptables", déclare la ministre de l'Agriculture
- Trump nomme Linda McMahon, l'ex-patronne du catch américain, ministre de l'Education
- XV de France: Atonio et Cros de retour face à l'Argentine, Alldritt vers les tribunes
- Le monde ferroviaire français en pleine mutation face à l'avènement de la concurrence
- L'humoriste Pierre Palmade jugé pour son accident de la route sous drogues
- NBA: Kenny Atkinson, l'entraîneur à l'accent français de la sensation Cleveland
- Le manga "Dragon Ball" fête ses 40 ans, toujours combatif malgré la mort de son auteur
- La cheffe de l'Onusida affirme que son mari, l'opposant ougandais Kizza Besigye, a été "kidnappé"
- Le journal Apple Daily incarnait les "valeurs" de Hong Kong, dit Jimmy Lai à son procès
- Ukraine: Zelensky craint une défaite face à la Russie si l'aide américaine s'arrête
- Le suspect du meurtre d'un militaire vénézuélien dissident extradé vers le Chili
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants de Port-au-Prince
- Sécurité renforcée au Machu Picchu après une dispersion sauvage de cendres humaines
- L'homme d'affaires hongkongais Jimmy Lai à la barre dans son procès pour "collusion"
- Entre crise climatique et menace nucléaire, un sombre sommet du G20
- Tennis: Rafael Nadal contre les blessures
- La peine contre Trump vers un possible report
- SpaceX échoue à rattraper sa fusée Starship, sous les yeux de Trump
- Wall Street termine partagée, surmonte l'anxiété géopolitique
- Allemagne: Olaf Scholz de plus en plus contesté dans ses rangs
- Howard Lutnick, banquier et contempteur de Pékin, nommé par Trump au Commerce
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants (autorités)
- Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France
- Une adolescente afghane remporte le prix de la paix pour les enfants
- Elu à la Maison Blanche, Trump veut se débarrasser de l'affaire Stormy Daniels
- Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine
- Vendée Globe: Le Cam repris par Goodchild à l'approche du Pot-au-Noir
- La mégafusée Starship parée pour un vol test sous les yeux de Trump
- Grève peu suivie à la SNCF jeudi, la perspective d'un mouvement avant Noël s'éloigne
- Le quotidien régional Ouest-France suspend ses publications sur X
- Tarifs réglementés: de l'électricité dans l'air
- Brésil: des militaires arrêtés pour un projet présumé d'assassiner Lula en 2022
- La Bourse de Paris rattrapée par la guerre en Ukraine
- Géorgie : nouvelle manifestation, la présidente veut l'annulation des législatives
- Les Bourses européennes terminent dans le rouge, nerveuses à cause de l'Ukraine
- Agriculteurs: depuis son fief agenais, la Coordination rurale repart en campagne
- Espagne: de retour dans les zones sinistrées par les inondations, le roi et la reine chaleureusement accueillis
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher les efforts sur le climat
- Dérapage budgétaire: la guerre est déclarée entre le Sénat et l'ex-majorité
- L'Otan mène son plus grand exercice dans l'Arctique, sous le nez de la Russie
- Au Congrès américain, une républicaine veut bloquer l'accès aux toilettes pour une élue transgenre
- Des milliers d'agriculteurs à Londres contre un projet de taxe sur la succession
- L'Ukraine tire des ATACMS contre la Russie, Moscou promet une réponse
- Le groupe de crèches privées People & Baby de nouveau dans la tourmente
- Le roi et la reine d'Espagne applaudis à leur retour dans les zones touchées par les inondations
- Enquête suédoise pour "sabotage" après la rupture de deux câbles en mer Baltique
JO-2024: le CIO veut rassembler "le monde entier" (Thomas Bach à l'AFP)
Malgré les conflits et les risques sécuritaires, le Comité international olympique veut rassembler "le monde entier" lors des Jeux de Paris, après deux éditions assombries par la pandémie, a expliqué son président Thomas Bach dans un entretien exclusif à l'AFP.
Depuis les JO-2018 de Pyeongchang, l'élite du sport international n'avait connu que des tribunes olympiques désertes, aux JO-2020 de Tokyo, ou sans public étranger, aux JO-2022 de Pékin, pour des joutes rendues feutrées par la bulle sanitaire.
Or "l'esprit olympique vit du fait que le monde entier se rassemble et que les spectateurs peuvent encourager des athlètes du monde entier", a insisté le dirigeant allemand, interrogé vendredi au siège du CIO à Lausanne.
Confiant dans "l'approche très méticuleuse, très professionnelle" des autorités françaises, il a promis une cérémonie d'ouverture "inoubliable pour les athlètes", qui doivent parader sur la Seine le 26 juillet, dans un cadre inédit en plein coeur de la capitale.
"Tout le monde sera en sécurité", a assuré le patron de l'olympisme, s'abstenant de commenter les "plans B et C" évoqués par le président français en cas de menace d'attentat, soit un repli possible au Trocadéro ou au Stade de France.
- Pas de "Z" sur les podiums -
De l'Ukraine à la Russie en passant par Israël, la Palestine et l'Afghanistan, la grand-messe olympique va réunir des sportifs de chaque nation, un résultat loin d'être acquis lorsque les menaces de boycott et d'exclusion scandaient les préparatifs.
Russes et Bélarusses seront quelques dizaines au plus, sans hymne ni drapeau, mais "nous nous réjouissons de la présence des athlètes individuels neutres qui sont en accord avec la mission pacifique des JO" - donc qui ne soutiennent pas activement la guerre russe en Ukraine -, a rappelé Thomas Bach.
Les manifestations politiques restent néanmoins bannies des terrains comme des podiums et si un sportif russe devait brandir un drapeau ou dessiner le "Z" symbole de l'invasion, "une procédure disciplinaire serait ouverte" qui peut aller "jusqu'à l'exclusion immédiate des Jeux", a averti le dirigeant.
Si le CIO avait immédiatement réagi au conflit ukrainien, bannissant les Russes du sport mondial pendant plus d'un an, Thomas Bach a estimé que "la situation entre Israël et la Palestine (était) complètement différente" et n'appelait aucune sanction sportive.
"Il n'y a aucune violation de la Charte olympique, ni de la part du comité national olympique (CNO) israélien ni du CNO palestinien", a argumenté le juriste bavarois, alors que le CNO russe avait placé sous son contrôle les organisations sportives de quatre régions ukrainiennes occupées.
- Au moins six Palestiniens -
Thomas Bach, qui a reçu la semaine dernière le président du CNO palestinien Jibril Rajoub, promet en revanche de recourir aux "invitations" olympiques si les athlètes palestiniens ne franchissent pas les qualifications classiques, pour qu'ils soient au moins "six ou huit" à Paris malgré l'ampleur des destructions et l'intensité du conflit à Gaza.
Le dirigeant de 70 ans s'estime aussi "très confiant" sur les chances d'avoir une délégation afghane mixte, alors que le CIO a opté pour le maintien du dialogue avec les talibans à condition qu'ils laissent les sportives s'entraîner et participer aux compétitions.
"Depuis le premier jour, nous avons fait tous les efforts", a plaidé le patron du CIO, rappelant sa mobilisation à l'été 2021 pour obtenir des visas humanitaires - "en particulier pour les sportives, mais aussi pour les officiels qui soutenaient la participation des femmes au sport afghan" - et aider leurs bénéficiaires à quitter l'Afghanistan, "avec l'aide du Qatar".
Interrogé sur les 23 nageurs chinois testés positifs début 2021 sans être sanctionnés, il a dit avoir "toute confiance dans l'Agence mondiale antidopage", qui a "suivi ses règles" lorsqu'elle a accepté la thèse des autorités chinoises d'une contamination alimentaire.
Pour lui, "il n'y a aucune raison" que les nageurs concernés ne soient pas aux JO de Paris. "Il n'est pas possible que vous lanciez une accusation à un athlète qui ne soit pas soutenue par les autorités compétentes - en l'occurrence, l'AMA - et qu'ensuite vous disiez +ok, pour ces raisons, parce que certaines personnes ne sont pas contentes+, vous les écartiez des JO".
O.Norris--AMWN