
-
Avoir le chikungunya une deuxième fois? En pleine épidémie, la question agite La Réunion
-
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
-
Expulsions d'Afghans du Pakistan: Kaboul exprime sa "profonde préoccupation"
-
En pleine guerre commerciale, Trump redouble de pression sur la Fed
-
Deuxième session de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
Bruno Le Maire propose d'unifier une partie de la dette publique en Europe pour créer un "euro de référence"
-
24 Heures motos: Yamaha en pole au Mans, Suzuki à ses trousses
-
Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
-
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé
-
En Guadeloupe, la montée en gamme du tourisme freinée par les réalités du terrain
-
Le difficile élan français vers le "cloud souverain"
-
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique
-
La Cour suprême américaine suspend les expulsions de migrants vénézuéliens
-
Nouvelle tendance fitness, l'Hyrox rassemble plus de 10.000 sportifs déchaînés au Grand Palais
-
NBA: le rookie Risacher s'est "bien adapté"
-
Top 14: pour Toulon, une saison loin d'être finie malgré l'élimination en Champions Cup
-
Play-offs NBA: les Celtics pour un doublé, Cleveland et Oklahoma City pour tout bousculer
-
Ligue des champions : Face à Arsenal, Dumornay est très attendue
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire à Rome
-
Première mondiale en Chine: un semi-marathon ...de robots humanoïdes
-
Turquie: un mois après, le vent de fronde souffle toujours
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire
-
Les Etats-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie
-
L1: battu à Rennes, Nantes peut trembler
-
Boxe: Bakary Samaké triomphe par K.O. avant le concert de Gazo
-
Des enfants aux stars de la piste, la transmission de l'art du sprint en Jamaïque
-
Ukraine: Washington menace de se retirer des négociations pour un cessez-le-feu
-
F1/GP d'Arabie saoudite: les McLaren dominent les deuxièmes essais libres
-
Frappes américaines au Yémen, le bilan monte à 80 morts selon les Houthis
-
ATP 500 de Barcelone: Qualifié pour les demi-finales, Fils a de nouveau rendez-vous avec Alcaraz
-
Yémen: 74 morts dans des raids américains selon les Houthis, attaques des insurgés
-
Cyclisme: Evenepoel, un nouveau retour, un nouveau triomphe
-
Avalanches: un décès en Savoie, la prudence de mise pour le week-end pascal
-
Vance à Rome pour voir sa "chère amie" Meloni et fêter Pâques au Vatican
-
Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Entre crêpes et micro-siestes, les pilotes au défi hors norme des 24 Heures motos
-
Risque sanitaire: la vente et l'importation de coupe-faim à base de Garcinia suspendues en France
-
L'offensive israélienne réduit la bande de Gaza à peau de chagrin
-
Gaza: frappes israéliennes après le rejet par le Hamas d'une proposition de trêve
-
Athlétisme: la Jamaïque reste "la capitale mondiale du sprint", estime Asafa Powell (à l'AFP)
-
Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d'évacuations
-
Bad Arolsen, les archives des destins perdus dans les camps nazis
-
Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027
-
Coût de la vie: les Britanniques abandonnent leurs animaux domestiques
-
JD Vance reçu par sa "chère amie" Meloni avant Pâques au Vatican
-
Avec "Bandi", Netflix mise sur la Martinique en toute "authenticité"
-
TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité
-
Aux Philippines, dernière crucifixion pour le "Jésus" attitré du Vendredi saint
-
Avalanches: un décès en Savoie, toujours en vigilance orange
-
Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts

De la ponction à l'embryon, dans un centre de PMA entre espoirs et doutes
"Je suis un peu stressée", avoue Margarita avant d’entrer dans le bloc opératoire. A 33 ans, elle s’apprête à procéder à sa première ponction ovocytaire dans le cadre du démarrage de son parcours de procréation médicalement assistée (PMA).
Suite à "cinq ans d’essais de manière naturelle" avec son mari, elle s’est résolue à demander de l’aide au corps médical pour tomber enceinte. Après deux semaines d’injections hormonales pour stimuler sa production d’ovules, elle a "mal au ventre" mais elle est "prête".
Dans la salle d’opération, Audrey Fleury, gynécologue au centre de fertilité du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, à Paris, entame la procédure. Avec pédagogie, elle explique ses gestes à la patiente. "Je vais vous faire une anesthésie au niveau des parois du vagin puis je vais aspirer le liquide folliculaire qui va venir remplir les tubes à côté", détaille-t-elle.
Au bout d’une vingtaine de minutes, la ponction prend fin. "La récolte a été bonne", rassure Audrey Fleury. Margarita est un peu sonnée mais soulagée. Elle reprend petit à petit ses esprits avant d’aller retrouver son mari qui l’attend dans une salle attenante.
Le centre de fertilité des Diaconesses prend en charge chaque année près de 3.000 couples ou femmes en désir d’enfant. L’infertilité est la principale cause de recours d’aide à la procréation, à laquelle s’ajoutent désormais les couples de femmes et les femmes seules depuis la nouvelle loi de bioéthique d’août 2021.
En hausse depuis plusieurs années, selon un rapport gouvernemental, l’infertilité est multifactorielle "mais la principale cause est le recul de l’âge des femmes", insiste Gwénola Keromnès, la cheffe de service du centre. "Plus une femme avance en âge, plus la qualité de ses ovocytes se détériore."
"Il faut bien comprendre que la PMA n’est pas une solution miracle car passés 37 ou 38 ans, les probabilités de tomber enceinte diminuent fortement", prévient-elle. Les chances d’accouchement grâce à un transfert d’embryon avoisine les 20%.
- "Casting sévère" -
Dans le laboratoire du centre, les biologistes s’activent. Elles reçoivent les prélèvements de gamètes -ovules ou échantillons de sperme- et procèdent à la fécondation in vitro (FIV). Grâce notamment à la méthode de l’injection intra-cytoplasmique (Icsi), qui produit de très bons résultats.
Au terme d’un "casting sévère" qui consiste à prélever une dizaine de spermatozoïdes de fière allure -il faut que la tête ne soit pas trop ronde et que le flagelle "ait un beau mouvement elliptique"-, explique Dominique Bouret, la responsable du laboratoire, on les injecte un par un dans le cytoplasme de l’ovule.
En agrandissant 6.000 fois, on assiste à "la rencontre de l’ovule et de son prince charmant". Le nouvel embryon est ensuite placé dans un incubateur maintenu à 37 degrés. Il sera vérifié au bout de trois jours et, s’il est viable, pourra continuer sa croissance deux ou trois jours supplémentaires dans sa boîte en verre avant d’être implanté dans l’utérus d’une patiente.
Angélique Setbon, 37 ans, est justement venue ce matin pour recevoir un embryon. Elle a commencé les démarches de PMA il y a deux ans, après plusieurs fausses couches, et a déjà bénéficié d’une FIV qui a échoué. "Ce parcours est très dur à vivre, aussi bien physiquement que moralement", confie-t-elle. "Avec mon mari, il nous a fallu du temps pour admettre que l’on avait besoin d’aide", ajoute la patiente.
Pour Marine Guiet, sage-femme échographiste, le stress d’un parcours PMA est comparable "à celui généré dans le cadre d’une maladie chronique" et nécessite "un accompagnement continu". Les Diaconesses ont ainsi mis en place des ateliers d’art-thérapie et des groupes de paroles.
F.Dubois--AMWN