
-
Le gouvernement veut remettre la Sécurité sociale à l'équilibre en 2029, indique Mme de Montchalin
-
Le chantier de l'A69 reprendra à partir de mi-juin, colère des écologistes
-
Une embarcation transportant 160 migrants chavire aux Canaries, au moins sept morts
-
Roland-Garros: Halys au troisième tour, Mpetshi Perricard s'incline
-
Moscou propose à Kiev de nouveaux pourparlers à Istanbul lundi prochain
-
Tour d'Italie: Isaac del Toro contre-attaque, crève-coeur pour Bardet
-
Musk "déçu" par Trump
-
Namibie: le génocide des Herero et des Nama par le colonisateur allemand
-
Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère
-
Les Bourses européennes terminent en recul avant Nvidia
-
"Chantage" sur Karine Le Marchand: un an de prison avec sursis requis contre Mimi Marchand
-
Engrais: la Coordination rurale manifeste en tracteurs dans Lille
-
Liverpool: garde à vue du chauffeur prolongée, 7 personnes hospitalisées
-
Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
-
Roland-Garros: Halys au troisième tour, en attendant Mpetshi-Perricard
-
Partenariat entre xAI et Telegram, qui va recevoir 300 millions de dollars
-
L'Eurovision, toujours plus haut, toujours plus jeune, toujours plus en ligne
-
Wall Street sans grande conviction avant les résultats de Nvidia
-
Congrès du PS: les deux candidats à la conquête des voix de Boris Vallaud
-
Musk "déçu" du mégaprojet de loi budgétaire de Trump
-
Municipales 2026: l'inéligibilité d'Hubert Falco confirmée par la Cour de cassation
-
Décès de Michel Cassez, dernier des Compagnons de la chanson
-
Valls discutera "sans tabou" du projet d'autonomie de la Guyane sur place en juin
-
Le chirurgien pédocriminel Le Scouarnec condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion
-
Retards: Bruxelles envisage de donner un peu d'air aux compagnies aériennes
-
Kazakhstan: autorisation de la chasse aux antilopes saïgas, un temps menacées
-
Espagne: le gouvernement nie qu'une "expérimentation" ait provoqué la méga-panne
-
Roland-Garros: Paolini et Musetti qualifiés, en attendant Swiatek et Alcaraz
-
Climat: jugement "historique" en Allemagne contre les énergéticiens
-
Le chantier de l'A69 reprend à partir de mi-juin, colère des écologistes
-
Le Kremlin repousse l'idée d'un sommet entre Zelensky, Poutine et Trump
-
Gaza: l'ONU condamne le système d'aide mis en place par Israël
-
Congrès du PS: les deux candidats à la conquête de Boris Vallaud
-
En soins palliatifs, une équipe mobile hospitalière au côté de patients et soignants
-
Water-Polo: le Cercle des Nageurs de Marseille, à jamais les premiers?
-
Jérémy Nicollin, du javelot au saut vertigineux de falaise
-
Un soldat cambodgien tué dans un échange de tirs à la frontière avec l'armée thaïlandaise
-
Tour d'Italie: Astana, la folle remontada
-
La justice administrative autorise la reprise du chantier de l'A69
-
Pour le chirurgien pédocriminel Le Scouarnec, l'heure du verdict approche
-
C1: Luis Enrique, intraitable entraîneur devenu meneur de révolution au PSG
-
A l'assemblée générale de Carrefour, Alexandre Bompard met en avant la "résilience" du groupe en 2024
-
Zelensky propose un sommet trilatéral avec Trump et Poutine
-
Gaza: 600 jours de guerre, l'ONU condamne le système d'aide mis en place par Israël
-
Echange de tirs entre soldats thaïlandais et cambodgiens à la frontière
-
Taxis : nouvelle phase de mobilisation en vue, aux formes "plus sporadiques"
-
Sur une île au nord de l'Ecosse, le tweed prend un coup de jeune
-
La Bourse de Paris prudente dans l'attente de développements commerciaux
-
Sur les bords du lac Tanganyika, des Burundais impuissants face à la montée des eaux
-
La cour d'appel administrative de Toulouse autorise la reprise du chantier de l'A69

Contre le Covid, les vaccins nasaux restent une piste à suivre
Et si les vaccins anti-Covid passaient par le nez? Malgré quelques revers, cette piste de recherche reste prise au sérieux par les scientifiques, dans l'espoir d'offrir une protection plus efficace qu'une injection classique.
Un tel vaccin, qui peut passer par un spray en aérosol ou bien des gouttes comme un sérum physiologique, présente en effet un intérêt théorique: en agissant par les voies respiratoires, en particulier les muqueuses, il pourrait empêcher d'entrée de jeu l'infection par le coronavirus.
Cela constituerait un grand pas par rapport aux vaccins actuels contre le Covid. Ces derniers restent très efficaces contre les formes graves mais sont loin d'empêcher les simples contaminations.
Dans certains pays, ces vaccins nasaux sont en passe de devenir réalité. Deux d'entre eux viennent d'être approuvés, respectivement en Chine et en Inde, à la fin de l'été.
Mais ces autorisations ont été données sans que des données publiques attestent d'une plus grande efficacité de ces vaccins contre le fait d'attraper le Covid.
Et, plus récemment, cette piste de recherche a connu un important revers. Au Royaume-Uni, des chercheurs de l'université d'Oxford, qui étudiaient l'intérêt d'administrer par le nez le vaccin d'AstraZeneca, ont annoncé début octobre l'échec d'un premier essai clinique.
Au terme de celui-ci, mené sur une trentaine de personnes et publié dans la revue eBioMedicine, les patients avaient développé une moindre réponse immunitaire qu'avec une vaccination classique par injection.
Cependant, pour les scientifiques interrogés par l'AFP, cet échec ne rend pas caduque la piste des vaccins nasaux.
Il ne faut pas "être trop découragés" par ces résultats, assure le virologue Connor Bamford, de la Queen's University de Belfast.
Même quand ils sont mauvais, souligne-t-il, de tels résultats donnent une base pour aller plus loin, en comprenant ce qui n'a pas marché.
Il remarque, par exemple, que les rares vaccins nasaux en circulation - contre la grippe ou la polio - sont "vivants": ils utilisent une version atténuée du virus pour stimuler le système immunitaire.
Ce n'est pas le cas du vaccin d'AstraZeneca - développé avec l'université d'Oxford - qui fonctionne par "vecteur viral": un virus, inoffensif et distinct du coronavirus, transporte une part d'ARN de ce dernier.
- Manque de financement -
Un vaccin vivant anti-Covid aurait-il plus de succès? Peut-être. Les chercheurs d'Oxford évoquent une autre hypothèse: leur spray ne parvient pas assez loin et le vaccin pourrait être efficace s'il atteignait les poumons.
"C'est possible que ce vaccin nasal soit tout simplement avalé et détruit par l'estomac - on éviterait ça s'il atteignait les poumons", a avancé dans un communiqué le chercheur Sandy Douglas, qui a mené ces essais.
Un élément, en tout cas, est de bon augure. Aucun effet secondaire grave n'a été noté, que ce soit lors de cet essai ou ceux menés pour les vaccins nasaux chinois et indien.
Mais les promoteurs des vaccins nasaux ne se heurtent pas seulement à des défis scientifiques. Ils risquent fort de pâtir d'un manque de demande: dans de multiples pays, notamment développés, les doses de vaccins se sont déjà accumulées.
Un projet français a ainsi pâti de cette situation. La biotech TheraVectys s'était lancée dès 2020, de concert avec l'institut Pasteur, dans le développement d'un vaccin nasal.
Mais celui-ci n'a jamais dépassé le stade des tests sur animaux, pourtant prometteurs.
"Nous n'avons pas suscité l'intérêt des organismes de subvention, ni des +big pharmas+, pour initier les phases cliniques chez l'Homme", a rapporté à l'AFP Pierre Charneau, qui a mené le volet scientifique de ce projet.
Pour être financées, de telles recherches doivent en effet convaincre de leur intérêt, qui n'est pas évident alors que les vaccins existants restent très efficaces contre les décès et les hospitalisations.
A quoi bon, alors? Il s'agit de parvenir à interrompre les vagues épidémiques, suggèrent certains acteurs du secteur balbutiant des vaccins nasaux, telle la biotech américaine Meissa.
"La seule manière de prendre le contrôle de ce virus, c'est de casser les chaînes de transmission. (...) Avec un vaccin nasal, on peut le faire", avance auprès de l'AFP Martin Moore, son responsable scientifique.
O.Norris--AMWN