
-
Wall Street à la peine avant l'offensive douanière de Trump
-
Procès RN: inéligibilité immédiate pour Le Pen, un séisme à deux ans de la présidentielle
-
Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, le bilan dépasse 2.000 morts
-
A Taïwan, les larmes de la diaspora birmane après le séisme meurtrier
-
A l'académie Hagi, le Maradona des Carpates forme les champions roumains
-
Marine Le Pen ou les ambitions contrariées d'une héritière
-
Procès du RN: inéligibilité immédiate pour Marine Le Pen, condamnée à deux ans de prison ferme
-
Tennis: qui est Jakub Mensik, le tombeur de Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Miami?
-
Le TGV Paris-Milan fait son retour avec des rames quasiment pleines
-
Démission du patron de Primark après un signalement sur son "comportement"
-
Israël: Netanyahu choisit un nouveau chef du Shin Bet en dépit d'un recours en justice
-
Procès du RN: inéligibilité immédiate pour Marine Le Pen
-
Aux Mondiaux de Boston, une production new look pour moderniser le patinage
-
Séisme: à Bangkok, l'angoisse des proches des disparus de la tour effondrée
-
Apple lourdement condamné en France pour son dispositif de ciblage publicitaire
-
Yves Boisset, le cinéma comme un combat
-
Starmer appelle la communauté internationale à s'unir pour "éliminer les réseaux de passeurs"
-
Jusqu'à huit ans de prison au procès de vastes arnaques "Carton rouge"
-
Attention aux faux capteurs de glycémie, préviennent les autorités
-
Téléthon: près de 97 millions d'euros collectés, davantage qu'en 2023
-
"Je ne peux pas produire à ce prix-là": le plus gros maraîcher du Grand Est cesse sa production
-
Le régulateur britannique du rail ouvre la voie à plus de concurrence à l'Eurostar
-
Japon: des doutes écologiques et financiers menacent un projet d'acheminement d'hydrogène australien
-
Séisme en Thaïlande: les autorités enquêtent après l'effondrement d'une tour
-
Trump affirme qu'un accord va être trouvé pour la vente de TikTok aux Etats-Unis
-
Le train Paris-Milan reprend du service 19 mois après son interruption
-
Procès du RN et de Marine Le Pen: le tribunal commence à rendre son jugement
-
Ciblage publicitaire: Apple condamné en France à 150 millions d'euros d'amende pour abus de position dominante
-
Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, dernière chance pour retrouver des survivants
-
Iran: le guide suprême promet une "riposte ferme" en cas d'attaque contre son pays
-
La Bourse de Paris plombée par l'incertitude douanière
-
Birmanie: pour les musulmans de Mandalay, une fête de l'Aïd sous le signe du deuil
-
Guerre commerciale: Lagarde appelle à "une marche vers l'indépendance" de l'Europe
-
Le cinéaste Yves Boisset est mort à 86 ans
-
Lettre de l'ambassade américaine: le ministre français du Commerce extérieur "profondément choqué", ne veut "pas transiger" sur les valeurs
-
Venezuela: des licences de pétroliers révoquées par Washington
-
Les Bourses européennes reculent avant de nouveaux droits de douane aux Etats-Unis
-
Début d'une grève dans l'audiovisuel public contre un projet de holding commune
-
Miami: Djokovic privé d'un 100e titre par le jeune tchèque Mensik
-
NBA: Risacher flambe, bagarre à Minnesota, Durant blessé
-
Le Venezuela affirme que Washington a révoqué les licences des "entreprises transnationales de pétrole et gaz"
-
Dans l'atelier des taxidermistes du Muséum d'histoire naturelle
-
Paraguay: le filon d'or de la discorde
-
A un mois du vote, le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, en tête
-
Microsoft, le vétéran de l'informatique au tournant de l'IA
-
Lutte contre l'immigration clandestine: plus de 40 pays réunis à Londres
-
Les chances de sauvetage s'amenuisent en Birmanie et en Thaïlande, trois jours après le séisme
-
Décision lundi dans le procès "Carton rouge" de vastes arnaques
-
Procès du RN: Marine Le Pen fixée sur son sort et son avenir politique
-
L'Eglise fait le point sur sa lutte contre les violences sexuelles

Dans l'Amérique de Biden, même les bébés sont mécontents
Si poser aux côtés de bébés a longtemps été la séance photo rêvée de tout politicien, la réponse maladroite de Joe Biden à la pénurie de lait maternisé qui frappe l'Amérique se transforme en cauchemar politique - et en symbole d'une présidence qui peine à calmer l'insatisfaction.
Le démocrate expérimenté, rompu aux us et coutumes du Washington politique, avait gagné l'élection de 2020 sur la promesse de "guérir" la nation, dirigée pendant quatre ans par Donald Trump.
Mais cette semaine a encore prouvé que l'apaisement est loin et Joe Biden, à juste titre ou non, en est jugé responsable.
Première preuve, la réponse désordonnée à la pénurie de lait pour bébé, qui a vidé les rayons des supermarchés et inquiété les parents.
L'administration était déjà mise à mal par la colère suscitée par l'inflation et les difficultés d'approvisionnement en voitures ou matériaux de construction.
Elle doit aussi gérer les protestations contre l'organisation à la dernière minute de ce qui doit être un forum régional majeur à Los Angeles, le Sommet des Amériques. A quelques jours de son début, on ne sait même pas quels chefs d'Etat viendront.
Et maintenant, ce sont les bébés - ou tout du moins leurs parents - qui viennent grossir les rangs des mécontents.
- Contredit -
Ce problème de lait infantile a débuté bien loin de Joe Biden. En février, le géant Abbott, qui contrôle 40% du marché américain, a fermé une usine et lancé un rappel de produits.
La pénurie qui a suivi a confronté les parents à une question improbable pour le pays le plus riche du monde: comment alimenter les nourrissons?
Pour rassurer les Américains, la Maison Blanche a organisé mercredi un sommet consacré à la crise, avec le président et des représentants des fabricants.
La réunion devait mettre en valeur la réponse énergique de l'exécutif américain - qui a notamment assoupli les règles d'importation et mobilisé un pont aérien.
Mais l'opération communication a tourné au vinaigre quand Joe Biden a essayé de faire admettre aux responsables que personne n'aurait pu anticiper l'ampleur de cette crise.
Les industriels l'ont contredit.
L'un d'eux a ainsi assuré avoir su "dès le départ" que cette fermeture d'usine "serait un événement très sérieux".
- Baptême du feu -
La capacité de l'administration à se tirer de cette montagne de mauvaises nouvelles a été compliquée par des changements dans sa communication.
Jen Psaki, porte-parole très respectée, a cédé sa place à son adjointe Karine Jean-Pierre, qui vit un véritable baptême du feu.
Elle a été cette semaine bombardée de questions lors de ses traditionnels points presse quotidiens.
Pourquoi le président n'a-t-il pas compris plus tôt la gravité de la pénurie de lait pour bébé? Admet-il s'être trompé en disant que l'inflation serait temporaire? Pourquoi, après la tuerie au Texas et les précédents massacres, ne pousse-t-il pas lui-même les sénateurs à agir sur les armes à feu?
Karine Jean-Pierre s'est retrouvée sur la défensive.
Questionnée sur l'absence d'une liste d'invités au Sommet des Amériques, à moins d'une semaine de son début, la porte-parole a répondu mercredi par un aveu franc.
"Si vous avez suivi cette administration sur la dernière année et demie, une semaine à l'avance ce n'est pas à la dernière minute pour nous", a-t-elle admis. Une semaine, ça représente "une éternité pour nous".
- Plage -
La cote de popularité de Joe Biden est inférieure à 50% depuis l'an dernier, et son parti risque fort de perdre le contrôle du Congrès au profit des républicains lors des élections de novembre.
Même une hausse de 6 points, dans un sondage Reuters/Ipsos publié cette semaine, ne lui a permis d'atteindre qu'un modeste 42% de satisfaction.
La cause de bon nombre de ses malheurs semblerait bien familière à certains de ces prédécesseurs dans le Bureau ovale: sans une majorité forte au Congrès, il n'a pas autant de pouvoir que ce qu'imaginent ses concitoyens.
Jeudi, le président a lancé un appel passionné à interdire la vente de fusils d'assaut. Mais, selon les observateurs, il a peu de chances de réussir à convaincre ses adversaires républicains.
Dès son discours fini, il s'est envolé pour un week-end à la plage.
Vendredi, il célèbre les 71 ans de sa femme Jill Biden dans leur maison du Delaware, loin de l'agitation de la capitale.
Mais Washington - et ses nombreux problèmes - seront là pour l'accueillir à son retour.
S.Gregor--AMWN