- La Corée du Nord brouille les signaux GPS, affectant avions et navires en Corée du Sud
- Un "agent de l'Iran" inculpé aux Etats-Unis pour un projet d'assassinat de Trump
- Eruption volcanique en Indonésie: impressionnante colonne de cendres et crainte de coulées de débris
- L'Allemagne en crise fête la chute du Mur de Berlin et "la liberté"
- Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi
- Jordan Bardella sort son premier livre: "Ce que je cherche"
- Ouragan Rafael: la majorité des provinces de Cuba ont de l'électricité
- Mort de Rachid Makhloufi, légende du football et symbole de l'indépendance algérienne
- Tennis: Gauff et Zheng, le bal des débutantes en finale du Masters WTA
- Rugby: les All Blacks en maîtrise remportent le choc en Irlande
- Vendée Globe: à la veille du départ, "les fourmis dans les jambes" du bizuth Guirec Soudée
- Masters WTA: Zheng surclasse Krejcikova et se qualifie en finale
- Ligue 1: Marseille sombre à nouveau à domicile, contre Auxerre
- La justice américaine annonce l'inculpation d'un "agent de l'Iran" pour un projet d'assassinat de Trump
- Hommage à Kiev à deux militaires tombés amoureux et morts ensemble sur le front
- Wall Street termine la semaine sur un triple record après l'élection de Trump
- Affaire Al-Fayed: la police mise en cause par des plaignantes dans sa gestion des enquêtes
- Fnac Darty et Daniel Kretinsky maîtres à bord de l'Italien Unieuro
- Les intempéries ramènent les vendanges françaises 2024 à des niveaux historiquement bas
- La deuxième mission d'Ariane 6 prévue mi-février
- Les supporters israéliens de retour chez eux après la nuit de violences à Amsterdam
- Dans un foyer berlinois, les exilés du monde entier ont remplacé ceux de la Guerre froide
- Les pompiers gagnent du terrain face à un incendie destructeur près de Los Angeles
- La vaste majorité des morts à Gaza sont des femmes et des enfants, selon l'ONU
- L'UE promet de vastes réformes économiques après l'élection de Trump
- Badminton: la belle année de Lanier
- Sur la santé, l'improbable alliance entre Donald Trump et Robert Kennedy Jr.
- Rugby: le Japonais Naoto Saito déjà adopté à Toulouse
- Crise en Allemagne: Scholz prêt à avancer la date d'élections anticipées
- Rugby: l'histoire de "Toto" Dupont reprend avec le XV de France
- Au procès Samuel Paty, le professeur assassiné vu par les siens
- Russie: six ans de prison requis contre une pédiatre accusée d'avoir critiqué l'armée
- En Espagne, la recherche des victimes des inondations s'étend aux plages et aux lagunes
- Wall Street ralentit, pause au terme d'une semaine folle
- Emotion à son comble à Notre-Dame de Paris au retentissement des cloches
- Nouveau revers pour les "taxis volants" parisiens avec l'annulation d'une subvention
- Albanie: les 2.100 tonnes de déchets potentiellement toxiques vont être déchargés
- Fermeture de Michelin à Cholet et Vannes: des centaines de manifestants, un ministre invectivé
- Pollution de l'air: trois villes des Balkans dans le top 10 mondial
- Les "Bibs" de Michelin rassemblés à Clermont-Ferrand en soutien à Vannes et Cholet
- "Taxis volants": l'Île-de-France renonce à subventionner une expérimentation
- Ligue 1: Maupay a fait son trou à l'OM
- En pleine crise, l'Allemagne plonge dans l'effervescence électorale
- Décès de Geneviève Grad, interprète du fameux "Douliou douliou Saint-Tropez"
- La ligne à grande vitesse Paris-Lyon ferme à partir de vendredi soir jusqu'à mercredi matin
- La princesse Kate confirme son retour avec des commémorations militaires ce week-end
- Guerre commerciale: l'Asie, moteur économique du globe, se prépare au "choc Trump"
- La Chine adopte une loi sur l'énergie pour "promouvoir la neutralité carbone"
- La vendange 2024 en France attendue en recul de 23%
- L'UE lance un chantier "urgent" de réformes après l'élection de Trump
Maladie de la "langue bleue", des mois d'angoisses aux Pays-Bas
Une brebis bave, une autre boite, une troisième n'arrive même plus à marcher: la fièvre catarrhale ovine, maladie virale dite de la "langue bleue", frappe de nouveau l'élevage d'Erik van Norel aux Pays-Bas.
Touché l'an dernier, l'éleveur de 41 ans pensait en avoir terminé avec cette maladie après avoir vacciné l'ensemble de son troupeau, mais il assiste aujourd'hui au retour du virus dans sa ferme.
En septembre 2023, lorsque le nouveau sérotype 3 du virus apparaît pour la première fois en Europe, aux Pays-Bas, M. Van Norel évacuait quotidiennement des animaux souffrants avec son quad du pré vers l'étable. Certains mouraient en l'espace de 12 heures.
L'éleveur perd 80 bêtes, soit 75% des moutons malades. "La situation était désespérée, il n'y avait rien à faire", se souvient-il, sur son pré à Oosterwolde, dans le nord du pays.
La fièvre catarrhale ovine est transmissible par un moucheron et touche essentiellement les moutons mais aussi les bovins, les chèvres ou d'autres ruminants.
Elle connait actuellement une flambée dans plusieurs pays du continent, avec des milliers de cas en Allemagne et plus d'un millier en Belgique. En France, le nombre d'exploitations touchées a plus que quadruplé en huit jours, avec 190 foyers confirmés au 22 août.
La maladie se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits lors de la gestation et parfois par la mort des animaux. Sa détection n'entraîne pas l'abattage contrairement à la grippe aviaire ou à la fièvre aphteuse chez les ruminants.
La mortalité est très faible chez les bovins infectés mais peut se traduire par une baisse massive de la production laitière. Le virus ne présente aucun risque pour l'homme.
Les autorités néerlandaises comptent désormais dans le petit pays agricole quelque 6.384 foyers, soit une augmentation de près de 1.000 cas en une semaine, selon les chiffres publiés jeudi.
Une sous-estimation par rapport à la réalité, souligne le principal syndicat agricole LTO, car face à l'explosion des cas, les éleveurs ne font plus de prélèvements sanguins pour tous les animaux malades.
- "Elle bave beaucoup" -
L'élevage d'Erik van Norel est de nouveau touché en cette "deuxième saison" de ce type du virus, mais grâce à la vaccination, ses animaux sont bien moins malades que l'an dernier.
Il s'agenouille près d'une brebis qui se tient à l'écart du troupeau, à l'ombre. "Sa bouche est très sensible, on voit qu'elle mange à peine et qu'elle devient très maigre, elle bave beaucoup, elle a également eu de la diarrhée, tous des symptômes indiquant qu’elle est malade", explique-t-il.
Mais cette brebis va s'en sortir, estime l'éleveur. Ce qui n'est pas certain pour six autres, mises à "l'infirmerie" dans un pré derrière l'étable. Elles sont guéries mais souffrent de complications.
Des inflammations dans les jambes les empêchent de marcher, voire même de se lever. Celles dont la situation ne s'améliorera pas suffisamment seront euthanasiées, "pour le respect des bêtes", explique M. Van Norel.
La vaccination n'empêche pas que les animaux soient touchés par la maladie mais ils sont moins malades: le taux de mortalité dans sa ferme chez les animaux touchés est actuellement de 10%, contre 75% l'an dernier.
- "Coup dur financier" -
Le gouvernement néerlandais a accéléré l'autorisation de trois vaccins pour être disponibles avant que la population de moucherons ne redevienne active au cours de l'été.
Mais le LTO regrette que tout, du coût de vaccination à l'achat de médicaments et au défraiement du vétérinaire, soit à la charge des éleveurs.
"Le gouvernement a fait son travail avec les vaccins mais compte tenu de l'impact social sur les éleveurs de moutons et de producteurs laitiers, nous aimerions que le ministère fasse davantage", déclare à l'AFP Heleen Prinsen, spécialiste de la santé et du bien-être animal au LTO.
"En Allemagne, en France et au Danemark, les éleveurs reçoivent une compensation pour les vaccins", avance Mme Prinsen, appelant l'Union européenne à organiser une réponse collective à la maladie, notamment en matière de recherche, de vaccins et de subventions.
Il est trop tôt pour chiffrer l'impact de la maladie sur le secteur, observe-t-elle, mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit d'un énième "coup dur financier" pour les éleveurs.
Erik van Norel estime avoir perdu "des dizaines de milliers d'euros" l'an dernier.
Il a su gérer, mais sa ferme ne survivra pas à beaucoup d'autres de ces épisodes : "Ce sera la clé sous la porte".
P.Stevenson--AMWN