
-
Italie: l'Inter craque à Bologne et relance Naples dans la course au titre
-
Angleterre: Arsenal à fond, le sacre de Liverpool retardé
-
Les soldats ukrainiens sur le front célèbrent Pâques malgré les explosions qui ponctuent la trêve
-
ATP 500 de Barcelone: Alcaraz, diminué, battu par Rune à un mois de Roland-Garros
-
Coupes américaines: l'OMS alerte sur les conséquences dans les zones de conflit
-
La guerre high-tech d'Israël à Gaza
-
Amstel: Skjelmose vainqueur "irréel" d'un combat titanesque avec Pogacar et Evenepoel
-
Angleterre: Arsenal à fond, Chelsea à réaction
-
En Afrique du Sud, fouler les grottes du "berceau de l'humanité"
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains
-
Amstel: Skjelmose émerge d'un combat de titans face à Pogacar et Evenepoel
-
Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine
-
24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos
-
Droits de douane: les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
-
Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques
-
Tennis: Zverev s'offre un 24e titre sur le circuit à Munich pour son anniversaire
-
Israël: l'ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev
-
Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller
-
Top 14: l'UBB met la pression en haut, Perpignan lâche Vannes en bas
-
A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu
-
Espagne: le Barça miraculé face au Celta (4-3)
-
ATP 500 de Barcelone: contre Alcaraz, Fils a tenté mais est passé à côté
-
ATP 500 de Munich: Zverev de retour en finale près de trois mois après l'Open d'Autralie

A la recherche des sangs "rares", essentiels pour répondre à la diversité des besoins
Qui a déjà entendu parler des groupes "Bombay" ou "Vel négatif"? Ce ne sont pas des formations musicales mais des sangs rares, dont les donneurs sont essentiels pour répondre à la diversité des besoins, qui dépassent les seuls groupes A, B ou O.
Si le sang semble identique, les groupes sanguins présentent de nombreuses différences en fonction des individus et de leur bagage génétique.
Au-delà des groupes sanguins A, B, AB, ou O, et du caractère Rhésus + ou -, il existe 390 différents autres "marqueurs", appelés antigènes.
Certains sont fréquents, d'autres un peu moins. Et certains peuvent être exceptionnels, comme ceux appelés "Bombay" (une personne sur un million en Europe), "Rhésus null" (une cinquantaine d'individus dans le monde) ou "Vel négatif" (1 sur 2.500 en France).
"On dit d'un groupe sanguin qu'il est rare quand il lui manque l'un des 390 marqueurs présents dans 99% de la population générale", explique à l'AFP Thierry Peyrard, directeur du département national de référence en immuno-hématologie et sang rare à l'Etablissement français du sang (EFS).
Un groupe sanguin est ainsi considéré comme rare lorsque moins de 4 personnes sur 1.000 le possèdent.
- 18.000 donneurs -
Comment cette rareté s'explique-t-elle ? La spécificité d'un groupe sanguin pour une région géographique donnée est le fruit d'une adaptation de l'humain à son environnement, qui a façonné ses caractéristiques génétiques au fil des siècles.
En Afrique, berceau de l'humanité, la diversité génétique est la plus importante au monde. Certains groupes sanguins ne sont ainsi présents que chez des personnes d'origine africaine ou caribéenne.
En France, entre 700.000 et 1 million d'individus seraient porteurs d'un sang rare, sans forcément le savoir.
On peut repérer un de ces porteurs par hasard, lors d'un bilan avant transfusion ou d'un don classique.
En cas de transfusion, ces personnes doivent recevoir un sang le plus proche possible du leur, une incompatibilité pouvant provoquer leur décès.
"Nous avons besoin d'un maximum de diversité de donneurs pour pouvoir assurer la transfusion de tous les patients", souligne Thierry Peyrard, alors que l'EFS lance lundi sa troisième semaine de sensibilisation aux groupes sanguins rares.
Un registre national des porteurs de ces groupes recense en France environ 18.000 donneurs.
"Quand les délais le permettent, on peut convoquer un donneur présentant le même sang rare qu'un patient en attente, pour le prélever, en vue d'une transfusion", explique Thierry Peyrard.
Mais quand il faut "répondre vite à la demande", des poches stockées au sein de la Banque nationale de sang et de phénotype rare, située en région parisienne, peuvent être décongelées.
- Exporter -
"Avec environ 8.300 poches congelées, nous avons la chance d'avoir la plus grosse banque au monde et la plus diversifiée", relève Thierry Peyrard. "Nous sommes d'ailleurs régulièrement sollicités par nos collègues européens ou pour exporter du sang aux Etats-Unis, au Canada, ou même en Australie ou au Japon".
Les besoins sont particulièrement vifs pour la drépanocytose, maladie du sang qui touche surtout des personnes d'origine africaine ou antillaise et nécessite des transfusions périodiques.
Laëtitia Defoi, 33 ans, Martiniquaise, en est atteinte. Depuis quelques mois, elle est traitée par échange transfusionnel, une procédure consistant à remplacer des globules rouges malades par des globules sains. "Jusqu'à présent, j'ai toujours eu la chance de trouver un donneur compatible mais, chaque mois, j'ai la crainte qu'il n'y en ait pas", raconte-t-elle à l'AFP.
"Sans ces donneurs, je n'aurais pas pu être enceinte, allaiter, me remettre d'une crise particulièrement aiguë. Ma vie ne serait pas la même", poursuit cette jeune mère, qui tente de sensibiliser de nouveaux donneurs sur son compte Instagram.
Yasser Osman-Ali, 28 ans, est l'un d'eux. Poussé à donner son sang par son père, ce Marseillais qui a des origines au Maroc, aux Comores et au Yémen, a fait le geste pour la première fois en 2020.
"On m'a dit que j'avais un sang rare, que c'était très recherché, cela m'a motivé encore plus", assure le jeune homme, devenu donneur régulier. "J'aurais continué à donner de toute façon, mais je me sens d'autant plus utile".
F.Pedersen--AMWN