- WTA: Naomi Osaka en finale du tournoi d'Auckland, une première depuis près de trois ans
- Au salon de la tech grand public CES, point de salut sans l'IA
- L'opposant vénézuélien Gonzalez Urrutia entame sa "tournée latino-américaine" à Buenos Aires
- L'Amérique fait ses adieux à Jimmy Carter, début de six jours de cérémonies
- Le chaos politique s'aggrave en Corée du Sud après une première tentative ratée d'arrêter Yoon
- Etats-Unis: le sprinter médaillé olympique Fred Kerley arrêté après une altercation avec des policiers
- Luke Littler, le petit "Prince" britannique des fléchettes
- Deux influenceurs algériens en garde à vue pour avoir diffusé des appels à la haine
- Espagne: le Real Madrid, réduit à dix, gagne à Valence (2-1) et prend la tête de la Liga
- Ligue 1: Nice et un excellent Evann Guessand l'emportent contre Rennes
- Basket/Euroligue: Paris sans solution face à Barcelone
- Wall Street termine en hausse, l'appétit pour le risque revient
- La plupart des personnes tuées à la Nouvelle-Orléans avaient moins de 30 ans
- Un allié de Trump réélu au perchoir du Congrès américain
- L'opposant vénézuélien Gonzalez Urrutia attendu en Argentine puis en Uruguay
- Basket: après son transfert avorté, Heurtel en colère contre le Barça
- JO-2026: la piste américaine de Lake Placid, plan B pour le bobsleigh et la luge
- Un allié de Trump perd un premier vote au Congrès pour le perchoir
- Brest: un influenceur algérien en garde à vue pour avoir diffusé des appels à la haine
- Trop de monde pour le déstockage de la Fnac des Champs-Elysées, le magasin ferme jusqu'à lundi
- Martin Karplus, prix Nobel de chimie en 2013, est décédé
- Prison d'Arles: après cinq heures, la prise d'otages s'achève sans faire de blessés
- Musk projette son influence en Europe, toujours au profit de la droite dure
- La Bourse de Paris a perdu 1,51%, plombée par le luxe
- Turbulences attendues au Congrès américain pour l'élection du "speaker"
- Le médecin-chef des Etats-Unis met en garde sur le risque de cancer lié à l'alcool
- Basket: le FC Barcelone renonce finalement à engager le Français Thomas Heurtel
- Bébés gorilles, manchots et lionceaux : le zoo de Londres fait son inventaire
- Gaza: 16 morts selon les secours, Israël affirme être encore visé
- Le Ghana annonce une exemption de visa pour les Africains dotés d'un passeport
- Biden ferme la porte de la sidérurgie américaine à Nippon Steel
- Wall Street ouvre en hausse après une semaine morose
- Gaza: 12 morts selon les secours, Israël affirme être encore visé
- Le Trophée des champions à Doha, ou l'influence du Qatar sur le foot français
- Sanders et Lategan ouvrent le Dakar-2025 avec le prologue
- Tennis: Djokovic surpris à Brisbane par Opelka avant l'Open d'Australie
- Inde: tentatives d'immolation contre l'élimination des déchets de la catastrophe de Bhopal
- Le déficit public pour 2025 sera "le fruit des discussions" politiques, selon le gouvernement
- Premier Conseil des ministres de Bayrou, qui voit "un chemin" pour sortir de l'instabilité
- Prise d'otages en cours à la prison d'Arles
- La marée noire en Russie et en Crimée s'étend jusqu'à Sébastopol
- L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile et un drone tirés du Yémen
- Fabien Namias: "Quand BFMTV est sur l'info chaude, elle est la meilleure"
- Vietnam: pollution atmosphérique 15 fois supérieure aux normes OMS à Hanoï
- Nucléaire: la nouvelle autorité de sûreté démarre mais beaucoup reste à faire
- En Syrie, les chefs de la diplomatie française et allemande plaident pour une transition inclusive
- Carton d'audience pour le retour du "Bigdil" sur RMC Story
- Zelensky estime que "l'imprévisibilité" de Trump peut aider à mettre fin à la guerre en Ukraine
- En 2024, les prix alimentaires mondiaux ont baissé de 2% selon la FAO
- Blinken attendu en Corée du Sud lundi, en pleine crise politique
Parkinson: chez les femmes, des particularités mystérieuses
Entre hommes et femmes, Parkinson n'a pas exactement le même visage. Pour les femmes, moins nombreuses à être atteintes, la pathologie semble influencée par des facteurs qui vont de l'âge de la ménopause au nombre de grossesses. Mais on ignore comment ils agissent concrètement.
"Cette maladie a été assez peu spécifiquement étudiée chez les femmes, parce qu'elle est plus présente chez les hommes", résume auprès de l'AFP l'épidémiologiste Marianne Canonico, à la tête d'une étude tout juste publiée sur les facteurs de risques féminins de la maladie de Parkinson.
Car le sexe joue incontestablement un rôle: dans la fréquence de cette pathologie, qui affecte peu à peu la capacité de mouvements et constitue la deuxième maladie neurodégénérative après celle d'Alzheimer, et dans la manière dont elle se manifeste.
"Le risque de développer une maladie de Parkinson est deux fois plus élevé chez les hommes, mais la mortalité est plus élevée chez les femmes et la maladie y progresse plus vite", notait en 2019 un résumé paru dans le Journal of Parkinson's Disease.
"De plus, les symptômes (...) varient entre les hommes et les femmes", poursuivent les auteurs.
Les chutes sont, ainsi, plus fréquentes chez les femmes, tandis que les hommes tendent plus souvent à saliver de manière excessive ou à voir leur marche interrompue par un blocage des jambes.
Pourquoi de telles différences ? On l'ignore largement et, à ce stade, les chercheurs en sont encore à circonscrire quels facteurs de risque affectent spécifiquement les femmes.
C'est l'objet de l'étude chapeautée par Marianne Canonico pour l'Inserm et publiée dans Brain, l'une des revues neurologiques de référence. Elle marque une avancée importante car elle est d'une ampleur sans précédent en matière de nombre de personnes étudiées, comme de période couverte.
L'étude se base en effet sur des données recueillies depuis une trentaine d'années sur quelque 100.000 Françaises.
Au fil du temps, diverses maladies émergent, ce qui permet aux chercheurs de croiser leur apparition avec d'autres facteurs.
- Hormones protectrices ?
Ici, l'étude conclut que la maladie de Parkinson est plus fréquente chez les femmes dont la ménopause a été déclenchée artificiellement, en particulier avant 45 ans, et celles qui ont eu plusieurs enfants.
Le risque est également plus important pour celles dont les règles sont apparues plus tôt ou plus tard que la moyenne, celle-ci s'établissant autour de 12-13 ans.
Il ne s'agit en aucun cas de s'affoler si l'on fait partie de l'une ou plusieurs de ces catégories. Les risques sont légèrement supérieurs mais ont peu de chance de changer la donne sur le plan individuel.
"Ca ne multiplie pas par quatre ou cinq le risque: ce n'est pas l'effet du tabac sur le cancer du poumon !", souligne Mme Canonico.
L'intérêt d'une telle étude est plutôt "de comprendre les mécanismes qui peuvent être impliqués dans la maladie de Parkinson chez les femmes", explique-t-elle.
Ainsi, l'étude va en partie dans le sens de l'une des principales hypothèses avancées pour expliquer la moindre fréquence de la maladie chez les femmes: les oestrogènes, les principales hormones féminines, joueraient un rôle protecteur contre la maladie.
Cela expliquerait par exemple qu'une ménopause précoce augmente le risque. Chez les femmes concernées, en effet, la production d'oestrogènes s'interrompt plus tôt que la moyenne. Réciproquement, quand la puberté est plus tardive que la moyenne, la production commence plus tard.
Mais l'hypothèse ne colle pas parfaitement non plus avec les résultats de l'étude. Pourquoi la maladie est-elle plus fréquente après des grossesses multiples, alors même que le taux d'oestrogènes augmente quand on est enceinte ?
Le débat reste donc largement ouvert, mais ce travail permet de mieux orienter les recherches à venir, dans l'espoir de développer un jour des traitements efficaces de la maladie de Parkinson.
"Si les oestrogènes sont vraiment impliqués, on peut imaginer qu'on puisse étudier plus précisément leur effet sur les mécanismes cérébraux qui entrent en oeuvre dans la maladie de Parkinson", conclut l'épidémiologiste de l'Inserm, insistant toutefois sur la nécessité de mener d'autres études.
L.Durand--AMWN