
-
Les conservateurs vainqueurs des élections, record pour l'extrême droite
-
Ligue 1: un Nice en maîtrise bat Montpellier et retrouve le podium
-
Foot: Liverpool domine Manchester City (2-0) et fonce vers le titre
-
Mondiaux de biathlon: record français de médailles égalé grâce à l'argent de Michelon
-
Six nations: Léo Barré, l'arrière qui se met en avant
-
Six nations: la France, en démonstration face à l'Italie, repart de l'avant
-
Allemagne : les conservateurs remportent les élections, record pour l'extrême droite
-
Pour l'Ukraine, trois ans de guerre et le défi de soigner
-
Zelensky prêt à quitter la présidence ukrainienne en échange d'une adhésion à l'Otan
-
Israël se dit prêt à reprendre les combats à Gaza
-
Wembanyama: les Bleus entre patience et inquiétude
-
Vers une remise du fugitif Mohamed Amra à la France, dix complices présumés arrêtés
-
Tennis de table: Alexis Lebrun vainqueur du Top 16 européen
-
"Produire plus": la ministre de l'Agriculture donne sa vision de la souveraineté
-
Ligue 1: l'OM et l'arbitrage, la crise de nerfs permanente
-
Au musée du Quai Branly, l'étincelant voyage de l'or dans les arts textiles
-
Mohamed Amra, de l'ado voyou au "plus grand de nos bandits"
-
L'Australie inflige une amende à Telegram pour avoir répondu en retard à une demande du régulateur
-
Enseignant au Venezuela: survivre avec un salaire de misère
-
Mondiaux de biathlon: Océane Michelon en argent sur la mass start, 13e médaille française
-
Duisbourg, ville de l'acier et symbole du virage à droite de l'Allemagne
-
Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines
-
Grèce: l'activité sismique "en baisse" à Santorin mais les écoles resteront fermées
-
Evasion de Mohamed Amra: dix complices présumés arrêtés
-
Viticulture: à Cognac, la réalité virtuelle au service de la taille des vignes
-
Ski alpin: après les 100 victoires, jusqu'où Shiffrin peut-elle aller ?
-
Ski alpin: Shiffrin dans l'histoire avec sa 100e victoire en Coupe du monde
-
Ski: la fête suisse continue à Crans-Montana, doublé en super-G
-
Le pape, dans un état critique, se dit confiant en ses traitements
-
Évasion de Mohamed Amra: dix personnes de son entourage aussi interpellées
-
UAE Tour: Pogacar en démonstration avant de "passer en mode classiques"
-
"Plus personne pour protéger ces terres": aux Etats-Unis, le désarroi des employés des parcs nationaux
-
Le Kremlin juge "prometteur" le dialogue Trump-Poutine
-
Attentat mortel à Mulhouse: quatre personnes en garde à vue, dont l'assaillant
-
Joël Le Scouarnec, chirurgien solitaire, pédocriminel en série
-
Pêcheurs et champions de voile unis contre la pollution à Rio
-
Attentat mortel à Mulhouse: quatre gardes à vue en cours, dont celle de l'assaillant
-
Un mort dans un attentat à Mulhouse, Retailleau blâme l'Algérie sur l'immigration
-
Le pape, dans un état critique, "a passé une nuit tranquille"
-
L'Allemagne aux urnes, sous pression de l'extrême droite et de Trump
-
NBA: premier coup d'éclat pour Doncic avec les Lakers
-
Ski: Shiffrin, en quête de sa 100e victoire, leader du slalom de Sestrières à mi-parcours
-
Liban: une foule immense aux funérailles du chef du Hezbollah tué par Israël
-
Légionnaire star des réseaux sociaux, "Major Gérald" lance l'offensive en civil
-
Comment le blé français a perdu le chemin de l'Algérie
-
Six nations: le XV de France en Italie pour relever la tête
-
"2045": le jeu de société qui simule une invasion chinoise de Taïwan
-
Elections en Allemagne sous pression de l'extrême droite et de Trump
-
Musk dit que les fonctionnaires devront rendre compte de leur activité récente ou démissionner
-
Trump insiste pour "récupérer" le montant de l'aide à l'Ukraine

Macron arrive en Ukraine avec des assurances de Poutine
Emmanuel Macron est arrivé mardi à Kiev en affirmant avoir "obtenu" des assurances de Vladimir Poutine "pour qu'il n'y ait pas d'escalade" supplémentaire dans la crise russo-occidentale liée à l'Ukraine.
Le président français a été accueilli à la mi-journée par son homologue Volodymyr Zelensky, qui lui a donné une poignée de main, dans un palais de Kiev, la capitale ukrainienne.
Les Occidentaux craignent une invasion de l'Ukraine, des dizaines de milliers de soldats russes étant déployés à la frontière ukrainienne. Face à l'une des pires crise russo-occidentales depuis la fin de la Guerre froide, les Européens ont intensifié les contacts diplomatiques.
"J'ai obtenu qu'il n'y ait pas de dégradation ni d'escalade", a affirmé le chef de l'Etat français aux journalistes dans l'avion l'emmenant de la capitale russe à Kiev.
"Il s'agissait pour moi de bloquer le jeu pour empêcher une escalade et ouvrir des perspectives nouvelles (...) Cet objectif pour moi est rempli", a-t-il ajouté, disant avoir trouvé son homologue russe "déterminé, assez sûr de lui et avançant avec sa logique".
Lundi soir, Emmanuel Macron avait déjà dit avoir reçu des assurances de la part de Vladimir Poutine concernant "la stabilité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine".
L'homme fort de la Russie a estimé que "certaines des idées" de M. Macron pourraient "jeter les bases d'avancées communes" et doit reparler au chef de l'Etat français après son déplacement en Ukraine.
Le parcours diplomatique d'Emmanuel Macron doit se poursuivre dans la soirée à Berlin par des entretiens avec le chancelier allemand Olaf Scholz, lui-même tout juste rentré de Washington.
L'inconnu subsiste quant aux réelles intentions de M. Poutine qui n'a dit mot lundi des troupes russes déployées aux frontières de l'Ukraine.
Il a en revanche une fois encore vilipendé le refus occidental de lui céder sur la fin de la politique d'élargissement de l'Otan et le retrait de ses moyens militaires d'Europe de l'Est. La Russie a présenté ces exigences comme étant les conditions d'une désescalade.
Mais, selon la présidence française, Vladimir Poutine a accepté de se pencher sur des propositions de M. Macron.
Il s'agit d'un engagement à ne pas prendre de nouvelles initiatives militaires des deux côtés, de l'amorce d'un dialogue notamment sur le dispositif militaire russe, des négociations de paix sur le conflit en Ukraine et du début d'un dialogue stratégique.
La Russie s'engagerait aussi à retirer ses forces militaires du Bélarus, une fois des manoeuvres terminées en février.
Moscou a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée. Depuis la même année, des séparatistes prorusses soutenus par la Russie sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est de ce pays (plus de 13.000 morts).
- "Lignes rouges" -
Le président français est le premier dirigeant occidental de premier plan à avoir rencontré Vladimir Poutine depuis l'aggravation des tensions en décembre.
Convaincre Kiev d'accepter des compromis, potentiellement très impopulaires, s'annonce difficile.
Lundi, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a insisté sur trois "lignes rouges" : aucun compromis sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine, pas de négociations directes avec les séparatistes et pas d'ingérence dans sa politique étrangère.
Les discussions entre les présidents français et ukrainien s'annoncent "pas faciles", a du coup jugé Vladimir Poutine.
Américains comme Européens ont en outre prévenu qu'une nouvelle attaque russe de l’Ukraine aurait des conséquences terribles pour la Russie, avec l'adoption de sanctions dévastatrices.
Recevant Olaf Scholz à Washington lundi, Joe Biden a promis qu'un tel assaut signifierait "la fin" du gazoduc russo-allemand stratégique mais controversé Nord Stream 2.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont aussi envoyé des renforts militaires en Europe.
L'Ukraine elle-même prévoit de vastes manoeuvres militaires sur son territoire du 10 au 20 février, recourant aux drones de combats achetés à la Turquie ainsi qu'à des missiles antichars livrés par Washington et Londres, en parallèle des exercices russo-bélarusses.
"Je peine à comprendre en quoi menacer l'Ukraine fait avancer les objectifs du président Poutine", a observé le Premier ministre britannique Boris Johnson dans le Times.
"Nous ne pouvons pas récompenser, et donc encourager, une diplomatie reposant sur la force et une désescalade de la part de la Russie est donc la condition nécessaire à un dialogue fructueux", a-t-il dit.
F.Schneider--AMWN