- Au procès du grave accident routier qu'il a provoqué, Pierre Palmade confronté à ses victimes
- Le Kremlin accuse les Etats-Unis de tout faire pour "prolonger la guerre" en Ukraine
- Après une plainte en diffamation de Doillon, Judith Godrèche vers une mise en examen
- XV de France: Atonio, Cros et Ollivon de retour face aux Pumas, Alldritt écarté
- Les prix de l'énergie remettent la pression sur l'inflation au Royaume-Uni
- COP29: Des pays riches s'engagent à ne plus jamais ouvrir de centrale au charbon
- Agriculteurs: troisième jour de mobilisation, appel à poursuivre la semaine prochaine
- Après une plainte en diffamation de Doillon, Judith Godrèche convoquée pour une mise en examen
- Ouganda: l'opposant historique Kizza Besigye attendu devant une cour martiale, selon son avocat
- La Bourse de Paris rebondit avant Nvidia
- L'académie Rafa Nadal, héritage et ADN du maître espagnol
- Jimmy Lai voulait défendre "la liberté", dit l'homme d'affaires hongkongais à son procès
- Accident routier sous drogues: le procès de Pierre Palmade s'est ouvert
- Agriculteurs: troisième jour de mobilisation, le gouvernement condamne blocages et dégradations
- NBA: fin de série pour Cleveland à Boston
- Nucléaire iranien: les Occidentaux ont déposé une résolution, mise en garde de Téhéran
- Ouganda: l'opposant historique Kizza Besigye "kidnappé" et détenu, affirme son épouse
- Agriculteurs: les blocages et dégradations ne sont "pas acceptables", déclare la ministre de l'Agriculture
- Trump nomme Linda McMahon, l'ex-patronne du catch américain, ministre de l'Education
- XV de France: Atonio et Cros de retour face à l'Argentine, Alldritt vers les tribunes
- Le monde ferroviaire français en pleine mutation face à l'avènement de la concurrence
- L'humoriste Pierre Palmade jugé pour son accident de la route sous drogues
- NBA: Kenny Atkinson, l'entraîneur à l'accent français de la sensation Cleveland
- Le manga "Dragon Ball" fête ses 40 ans, toujours combatif malgré la mort de son auteur
- La cheffe de l'Onusida affirme que son mari, l'opposant ougandais Kizza Besigye, a été "kidnappé"
- Le journal Apple Daily incarnait les "valeurs" de Hong Kong, dit Jimmy Lai à son procès
- Ukraine: Zelensky craint une défaite face à la Russie si l'aide américaine s'arrête
- Le suspect du meurtre d'un militaire vénézuélien dissident extradé vers le Chili
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants de Port-au-Prince
- Sécurité renforcée au Machu Picchu après une dispersion sauvage de cendres humaines
- L'homme d'affaires hongkongais Jimmy Lai à la barre dans son procès pour "collusion"
- Entre crise climatique et menace nucléaire, un sombre sommet du G20
- Tennis: Rafael Nadal contre les blessures
- La peine contre Trump vers un possible report
- SpaceX échoue à rattraper sa fusée Starship, sous les yeux de Trump
- Wall Street termine partagée, surmonte l'anxiété géopolitique
- Allemagne: Olaf Scholz de plus en plus contesté dans ses rangs
- Howard Lutnick, banquier et contempteur de Pékin, nommé par Trump au Commerce
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants (autorités)
- Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France
- Une adolescente afghane remporte le prix de la paix pour les enfants
- Elu à la Maison Blanche, Trump veut se débarrasser de l'affaire Stormy Daniels
- Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine
- Vendée Globe: Le Cam repris par Goodchild à l'approche du Pot-au-Noir
- La mégafusée Starship parée pour un vol test sous les yeux de Trump
- Grève peu suivie à la SNCF jeudi, la perspective d'un mouvement avant Noël s'éloigne
- Le quotidien régional Ouest-France suspend ses publications sur X
- Tarifs réglementés: de l'électricité dans l'air
Brésil: Jair Bolsonaro, l'ex-capitaine droit dans ses bottes
Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui lance mardi sa campagne de réélection en vue du scrutin d'octobre, reste droit dans ses bottes après bientôt quatre années au pouvoir qui n'ont pas altéré son goût pour la provocation.
Cet ancien capitaine de l'armée nostalgique de la dictature militaire (1964-1985), aujourd'hui âgé de 67 ans, a multiplié les bravades contre les institutions, notamment la Cour suprême.
Méprisant les médias traditionnels, le président d'extrême droite a boudé les canaux de communication habituels, préférant parler directement à ses millions d'abonnés sur les réseaux sociaux, dont il est un utilisateur avide.
La semaine dernière, il a accordé un entretien de plus de cinq heures pour le podcast d'un influenceur.
Cet admirateur de l'ex-président américain Donald Trump a été régulièrement accusé de disséminer lui aussi de fausses informations, notamment sur le Covid-19 ou sur le système d'urnes électroniques, qu'il juge "frauduleux" sans en apporter de preuve.
Son style provocateur et musclé plaît à son noyau dur de partisans, mais ses nombreux dérapages ont inspiré au fil des mois un fort rejet de la part de l'électorat plus modéré.
Devancé dans les sondages par l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, il mise sur un vaste programme d'aides sociales pour renverser la vapeur.
Le manque d'empathie dénoncé par de nombreux commentateurs chez Jair Bolsonaro durant la dramatique crise du Covid, qui a fait plus de 680.000 morts au Brésil, a choqué une grande partie de la population.
Ce "corona-sceptique" a refusé de se faire vacciner et a poussé la provocation jusqu'à plaisanter sur les possibles effets secondaires des vaccins, susceptibles de transformer les gens en "crocodile" ou en "femme à barbe".
Jair Bolsonaro s'est dit "coupable de rien", quelques heures après qu'une commission d'enquête parlementaire réclame son inculpation pour "crime contre l'humanité".
- Défiance et outrances -
C'est avec la même défiance qu'il a fait face aux quelque 140 demandes de destitution déposées au Parlement et à l'ouverture de plusieurs enquêtes contre lui à la demande de la Cour suprême, notamment pour désinformation.
Elu pour "rétablir l'ordre", Jair Bolsonaro a gouverné en multipliant les crises, à la tête d'un gouvernement que limogeages et démissions de ministres ont fait tanguer.
Haranguant la foule en septembre lors de manifestations en son soutien, ce catholique avait lancé que "seul Dieu" pourrait le chasser du pouvoir.
Rare occasion où il a mis de l'eau dans son vin, Bolsonaro s'est allié au "Centrao" -- nébuleuse de partis qui monnaient leur soutien contre des avantages -- afin de consolider sa base parlementaire et éloigner le risque d'une destitution.
Fervent patriote et défenseur de la souveraineté de son pays, il a vertement critiqué plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers, quitte à isoler le Brésil sur la scène internationale.
La plus violente polémique l'opposa au président français Emmanuel Macron en 2019, alors qu'était en feu l'Amazonie, où la déforestation a battu des records sous son mandat.
- Puissants lobbys -
En 2018, Jair Bolsonaro avait séduit 55% des Brésiliens, malgré ses dérapages racistes, misogynes, homophobes ou anti-indigènes. Il avait promis de mater corruption, violence et crise économique et d'en finir avec la gauche "pourrie".
Piètre orateur, cet homme à la syntaxe approximative et au regard bleu avait réussi à faire mouche avec des phrases simples.
Surtout, il s'était assuré le soutien des puissants lobbys de l'agronégoce et des évangéliques, confession de son épouse Michelle, âgée de 40 ans seulement.
Ce fervent défenseur de la famille a néanmoins été épinglé par certains pour avoir eu cinq enfants de trois femmes différentes.
Jair Bolsonaro est très proche de ses trois fils aînés, tous des élus, et qui collectionnent eux aussi les polémiques.
Né en 1955 à Campinas, près de Sao Paulo, dans une famille d'origine italienne, Jair Bolsonaro a eu une carrière militaire émaillée d'épisodes d'insubordination.
Élu député pour la première fois en 1991, il n'a fait approuver que deux projets de loi en 27 ans de mandat.
Ayant frôlé la mort en 2018 après un attentat au couteau en pleine campagne électorale, Bolsonaro souffre de problèmes intestinaux qui l'ont plusieurs fois conduit à l'hôpital, et en souffrira probablement pour le restant de ses jours.
O.Johnson--AMWN