- A Bethléem, un Noël assombri pour la deuxième année par la guerre à Gaza
- Les premières messes de Noël de Notre-Dame depuis l'incendie remplissent les fidèles de "joie"
- En Syrie, un Noël teinté de "craintes" pour l'avenir des chrétiens
- Iran: le Conseil suprême du cyberespace vote pour la levée de l'interdiction de WhatsApp
- Rugby: le Rochelais Teddy Thomas convoqué pour un plaquague dangereux
- Noël à Bethléem, un "échappatoire" à la guerre pour les chrétiens de Terre sainte
- Une sonde de la Nasa est passée au plus près du soleil
- Le Père Noël espère boucler sa tournée de cadeaux à temps, traqué par l'armée américaine
- Allemagne: les taxis volants de Lilium sauvés par un repreneur
- "Magique": Notre-Dame accueille ses premières messes de Noël depuis l'incendie
- Deux marins portés disparus après le naufrage d'un cargo russe en Méditerranée
- Le nouveau gouvernement en place, tandem de fermeté avec l'Intérieur promis par Darmanin
- Mozambique: veille de Noël sous tension à Maputo
- La Bourse de Paris finit dans le vert et ferme jusque vendredi
- Le pape célèbre Noël et lance le Jubilé 2025, "Année sainte" à Rome
- Foot: après avoir "touché le fond", Mbappé se relance vers les sommets
- Sports: la ministre Marie Barsacq appliquera la "méthode Estanguet" face aux "enjeux budgétaires"
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- Cyclisme: Pogacar, le début d'une "dictature" ?
- Rétrospective 2024: Sifan Hassan monumentale
- Rétrospective 2024: Gabriel Medina lévite au-dessus de Teahupo'o
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- NBA: Philadelphie bat San Antonio mais perd Embiid
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- Vendée Globe: Richomme entame en tête la remontée de l'Atlantique
- La Corée du Sud entre dans le rang des sociétés "très âgées"
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Eric Lombard au gouvernement: Olivier Sichel prend la tête de la Caisse des dépôts
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël
- Bluff ou réalité? Trump suscite l'inquiétude avec ses menaces sur le canal de Panama et le Groenland
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- Notre-Dame accueille ses premières messes de Noël depuis l'incendie de 2019
- Les ministres du gouvernement Bayrou prennent leurs fonctions
- A Hawaï, le volcan Kilauea de nouveau en éruption
- Vendée Globe: Richomme s'offre un cap Horn de rêve pour Noël
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- Philippe Tabarot, un spécialiste des transports qui a tenté d'encadrer le droit de grève dans le secteur
- Israël évoque "des avancées" pour un accord sur les otages à Gaza
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
- Laurent Marcangeli, un proche d'Edouard Philippe à la tête d'une fonction publique en crise
- Catherine Vautrin récupère un grand ministère du Travail et de la Santé
- Amélie de Montchalin, une ministre "techno" et "bosseuse" aux Comptes publics
- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- François Rebsamen, fidèle de Hollande rallié à Macron, mais surtout Dijonnais
- Bayrou vante un gouvernement "d'expérience", avec le retour de Borne, Valls et Darmanin
Ukraine: chez Poutine, Macron espère une amorce de désescalade
Le président français Emmanuel Macron a souhaité lundi "amorcer une désescalade" de la crise autour de l'Ukraine au début de sa rencontre avec son homologue russe au Kremlin, Vladimir Poutine disant de son côté apprécier les efforts de Paris dans ce dossier.
Des dizaines de milliers de soldats russes campent toujours aux frontières de l'Ukraine, laissant craindre une invasion, voire un conflit européen. La Russie réclame, pour accepter un apaisement, que l'Otan quitte son voisinage, une exigence inacceptable pour les Occidentaux.
"Notre continent est aujourd'hui dans une situation éminemment critique qui nous impose d'être extrêmement responsable", a déclaré M. Macron, assis à une très longue table blanche dans un salon du Kremlin, séparé de plusieurs mètres de M. Poutine, une mesure due à la pandémie.
Mardi, il ira à Kiev voir son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. La semaine prochaine ce sera au tour du chancelier allemand Olaf Scholz de faire ces mêmes voyages, après avoir été ce lundi avec le président américain Joe Biden à Washington.
- Eviter la guerre -
"La discussion peut amorcer ce vers quoi nous devons aller, ce qui est une désescalade", a encore déclaré M. Macron, ajoutant vouloir "éviter la guerre" et "construire les éléments de confiance, de stabilité, de visibilité pour tout le monde".
Vladimir Poutine a assuré avoir "la même inquiétude (que son homologue) en ce qui concerne la sécurité en Europe", saluant les efforts des "autorités françaises pour résoudre la question" et "trouver un règlement à la crise".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait indiqué dans la matinée que M. Macron avait promis de venir "avec des idées dans la quête d'une détente", avant de juger la situation "trop complexe pour s'attendre à des percées décisives après une seule rencontre".
Le président français avait expliqué dans l'avion qui le conduisait à Moscou vouloir travailler à "voir où sont les points de désaccord et les points de convergence possibles".
Devant M. Poutine, il insisté sur le fait que sa position était "coordonnée" avec ses alliés européens et américains, qui tous ont rejeté les exigences du Kremlin de la fin de la politique d'élargissement de l'Otan, qui fermerait la porte à l'Ukraine.
- Rien sans les Ukrainiens -
Américains et Européens proposent en revanche des discussions sur les inquiétudes de la Russie en matière de sécurité sans céder sur les points clés, suggérant des gestes de confiance comme des visites réciproques de sites militaires, ou encore des mesures de désarmement. Des propositions jugées "positives" mais "secondaires" par Moscou.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, recevant son homologue allemande Annalena Baerbock à Kiev lundi, a martelé que la Russie n'arrivera pas à "creuser un fossé entre l'Ukraine et ses partenaires".
Plus tôt, il avait fixé les lignes rouges de l'Ukraine : "Pas de concessions sur l'intégrité territoriale" et "un retrait durable des forces russes de la frontière ukrainienne et des territoires occupés".
M. Macron a lui promis qu'il n'y aurait aucun "compromis sur la question ukrainienne sans les Ukrainiens".
La Russie a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée, après une révolution pro-occidentale à Kiev. Depuis la même année, des séparatistes pro-russes, soutenus par Moscou, sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est du pays, dans un conflit qui a fait plus de 13.000 morts.
Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de geler le front, mais le règlement politique est paralysé. M. Macron veut le relancer.
De son côté, la cheffe de la diplomatie allemande a rappelé à Kiev que les Occidentaux infligeraient des sanctions économiques lourdes à la Russie en cas d'offensive, même si celles-ci devaient affecter aussi l'Allemagne.
"Nous sommes prêts à payer un lourd tribu économique, parce que c'est la sécurité de l'Ukraine qui est en question", a-t-elle dit.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont de leur côté envoyé des renforts militaires en Europe.
Le renseignement américain a estimé que la Russie avait déjà 70% du dispositif nécessaire à une invasion à grande échelle de l'Ukraine. M. Macron a estimé à 125.000 le nombre de militaires déployés aux frontières de l'Ukraine, en Russie et au Bélarus.
Moscou est en train de déployer un nombre indéterminé d'hommes, de blindés et d'avions au Bélarus, allié de la Russie et voisin de l'Ukraine, pour d'importants exercices militaires.
Y.Nakamura--AMWN