- L'académie Rafa Nadal, héritage et ADN du maître espagnol
- Jimmy Lai voulait défendre "la liberté", dit l'homme d'affaires hongkongais à son procès
- Accident routier sous drogues: le procès de Pierre Palmade s'est ouvert
- Agriculteurs: troisième jour de mobilisation, le gouvernement condamne blocages et dégradations
- NBA: fin de série pour Cleveland à Boston
- Nucléaire iranien: les Occidentaux ont déposé une résolution, mise en garde de Téhéran
- Ouganda: l'opposant historique Kizza Besigye "kidnappé" et détenu, affirme son épouse
- Agriculteurs: les blocages et dégradations ne sont "pas acceptables", déclare la ministre de l'Agriculture
- Trump nomme Linda McMahon, l'ex-patronne du catch américain, ministre de l'Education
- XV de France: Atonio et Cros de retour face à l'Argentine, Alldritt vers les tribunes
- Le monde ferroviaire français en pleine mutation face à l'avènement de la concurrence
- L'humoriste Pierre Palmade jugé pour son accident de la route sous drogues
- NBA: Kenny Atkinson, l'entraîneur à l'accent français de la sensation Cleveland
- Le manga "Dragon Ball" fête ses 40 ans, toujours combatif malgré la mort de son auteur
- La cheffe de l'Onusida affirme que son mari, l'opposant ougandais Kizza Besigye, a été "kidnappé"
- Le journal Apple Daily incarnait les "valeurs" de Hong Kong, dit Jimmy Lai à son procès
- Ukraine: Zelensky craint une défaite face à la Russie si l'aide américaine s'arrête
- Le suspect du meurtre d'un militaire vénézuélien dissident extradé vers le Chili
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants de Port-au-Prince
- Sécurité renforcée au Machu Picchu après une dispersion sauvage de cendres humaines
- L'homme d'affaires hongkongais Jimmy Lai à la barre dans son procès pour "collusion"
- Entre crise climatique et menace nucléaire, un sombre sommet du G20
- Tennis: Rafael Nadal contre les blessures
- La peine contre Trump vers un possible report
- SpaceX échoue à rattraper sa fusée Starship, sous les yeux de Trump
- Wall Street termine partagée, surmonte l'anxiété géopolitique
- Allemagne: Olaf Scholz de plus en plus contesté dans ses rangs
- Howard Lutnick, banquier et contempteur de Pékin, nommé par Trump au Commerce
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants (autorités)
- Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France
- Une adolescente afghane remporte le prix de la paix pour les enfants
- Elu à la Maison Blanche, Trump veut se débarrasser de l'affaire Stormy Daniels
- Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine
- Vendée Globe: Le Cam repris par Goodchild à l'approche du Pot-au-Noir
- La mégafusée Starship parée pour un vol test sous les yeux de Trump
- Grève peu suivie à la SNCF jeudi, la perspective d'un mouvement avant Noël s'éloigne
- Le quotidien régional Ouest-France suspend ses publications sur X
- Tarifs réglementés: de l'électricité dans l'air
- Brésil: des militaires arrêtés pour un projet présumé d'assassiner Lula en 2022
- La Bourse de Paris rattrapée par la guerre en Ukraine
- Géorgie : nouvelle manifestation, la présidente veut l'annulation des législatives
- Les Bourses européennes terminent dans le rouge, nerveuses à cause de l'Ukraine
- Agriculteurs: depuis son fief agenais, la Coordination rurale repart en campagne
- Espagne: de retour dans les zones sinistrées par les inondations, le roi et la reine chaleureusement accueillis
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher les efforts sur le climat
- Dérapage budgétaire: la guerre est déclarée entre le Sénat et l'ex-majorité
- L'Otan mène son plus grand exercice dans l'Arctique, sous le nez de la Russie
- Au Congrès américain, une républicaine veut bloquer l'accès aux toilettes pour une élue transgenre
Téhéran nie l'existence d'un projet iranien pour tuer un ex-haut responsable américain
Téhéran a rejeté jeudi les accusations "ridicules" de la justice américaine, selon laquelle un membre des Gardiens de la Révolution iraniens avait fomenté un complot visant à assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
La veille, le ministère américain de la Justice avait annoncé que Shahram Poursafi, alias Mehdi Rezayi, 45 ans, était inculpé en son absence pour avoir offert de verser 300.000 dollars à des individus aux Etats-Unis pour tuer John Bolton, qui fut également ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU.
Le complot, destiné apparemment à venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué en janvier 2020 dans une frappe américaine, a été révélé aux autorités par la personne censée assassiner M. Bolton, dont l'identité n'a pas été dévoilée.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a rejeté jeudi des accusations américaines "ridicules".
"Les autorités judiciaires américaines ont porté des accusations sans fournir de preuves valables", a-t-il dénoncé.
L'affaire intervient au moment où le régime iranien étudie un compromis présenté par l'Union européenne pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, moribond depuis le retrait des Etats-Unis en 2018 sous l'impulsion de Donald Trump, alors conseillé par John Bolton.
Pendant des mois, Téhéran a lié tout accord à un retrait des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.
"Ce n'est pas la première fois que nous mettons au jour un complot de l'Iran pour se venger sur le sol américain et nous travaillerons sans relâche à dévoiler et empêcher chacune de ces tentatives", a déclaré le vice-ministre de la Justice, Matthew Olsen.
Selon l'acte d'accusation, à la fin de l'année 2021, Shahram Poursafi est entré en contact avec une personne censée mener à bien l'assassinat, qui était en fait un informateur de la police fédérale (FBI).
- Cryptomonnaie -
Shahram Poursafi lui a ordonné d'ouvrir un compte en cryptomonnaie, puis lui a donné l'adresse professionnelle de l'ancien conseiller de Donald Trump, avant de le presser de mettre le plan à exécution avant l'anniversaire de la mort de Qassem Soleimani.
Le puissant général iranien, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, était le chef de la Force Qods, l'unité chargée des opérations extérieures au sein des Gardiens de la Révolution. Il a été tué le 3 janvier 2020 dans une frappe de drone à Bagdad.
La date anniversaire passée, Shahram Poursafi a continué à pousser l'informateur à tuer M. Bolton, lui promettant un contrat d'un million de dollars visant une deuxième cible s'il réussissait.
Le FBI a publié un avis de recherche de M. Poursafi avec plusieurs photos, dont deux le montrent vêtu de l'uniforme des Gardiens de la Révolution.
"Lors de leurs échanges, la source confidentielle a plusieurs fois fait référence à M. Poursafi comme étant lié à la Force Qods. Poursafi n'a jamais nié", a noté la justice américaine.
S'il est arrêté, ce qui est peu probable car il se trouve sans doute en Iran, Shahram Poursafi risque jusqu'à 25 ans de prison.
- Conséquences "sévères" -
John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump d'avril 2018 à septembre 2019, considérait l'accord nucléaire de 2015 comme une "erreur stratégique majeure". Il avait publiquement soutenu la décision de M. Trump de retirer les Etats-Unis de ce pacte, connu sous son sigle anglais JCPOA, qui vise à garantir le caractère civil du programme nucléaire de l'Iran.
L'acte d'accusation précise que M. Bolton avait été informé du complot et a coopéré avec les enquêteurs.
John Bolton a affirmé jeudi qu'il était important de noter "à quel point le gouvernement iranien avait mûrement réfléchi (à ce projet) et était engagé dans la planification".
Cela montre comment Téhéran "se comporte, concernant (ses) activités terroristes" mais aussi comment il conduit sa "politique étrangère", a-t-il déclaré sur la chaîne CNN.
L'actuel conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a tweeté pour sa part que Téhéran s'exposait à des "conséquences sévères" s'il s'attaquait à des responsables américains présents ou passés.
La justice américaine n'a pas identifié la deuxième cible, mais selon le site Axios, il s'agit de l'ex-chef de la diplomatie Mike Pompeo. Citant une source proche de l'ancien secrétaire d'Etat, Axios a précisé que le ministère de la Justice lui avait "confirmé directement" qu'il était l'une des cibles.
Avec John Bolton, M. Pompeo a été l'un des principaux artisans de la politique de "pression maximale" sur l'Iran de l'administration Trump.
P.Costa--AMWN