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Les combattants talibans "heureux que les infidèles soient partis" d'Afghanistan
Un an après leur retour au pouvoir, les talibans consolident leur emprise en Afghanistan en s'appuyant sur les dizaines de milliers de combattants qui ont participé à l'insurrection. L'AFP dresse une série de leurs portraits à Kandahar, épicentre du mouvement, et dans la capitale Kaboul.
Ce mouvement islamiste extrémiste, né dans les années 1990 dans la région de Kandahar (sud), aujourd'hui dirigé par un chef vivant reclus, Hibatullah Akhundzada, tire son nom de "talib", mot arabe signifiant étudiant, en référence aux madrassas, ou écoles coraniques, qui en ont formé les cadres.
"Je suis heureux que les infidèles soient partis et que les moudjahidines aient installé leur pouvoir", se réjouit à Kandahar Sharifullah Khobib, combattant de 22 ans.
AK-47 en bandoulière sur une robe shalwar kameez traditionnelle, il raconte, dans sa barbe et sous son turban noir, sa joie de voir "un gouvernement islamique de retour au pouvoir".
Plusieurs combattants assurent que l'Afghanistan est désormais sûr, pour la première fois depuis des décennies.
"Je suis militaire et je peux dire qu'aucun Afghan n'est tué désormais, ce qui veut dire que tout le monde est en sécurité", affirme Mohammad Waleed, 30 ans, garde dans une mosquée chiite de Kaboul.
Dans les rues de la capitale, on croise des combattants venant de régions lointaines, mais les cadres du mouvement viennent principalement de l'ethnie pachtoune.
La plupart d'entre eux ont étudié dans les madrassas sunnites du Pakistan et, pour eux, la mise en place d'un système basé sur la charia, la loi islamique, est un de leurs plus grands succès de la guerre.
"Tous les hommes et toutes les femmes peuvent maintenant vivre librement dans tout l'Afghanistan", assure Niamatullah, combattant de 27 ans.
L'interprétation talibane de la charia implique de nombreuses restrictions pour les femmes, les tenant éloignées de la vie publique, de nombreux postes de fonctionnaires et de l'éducation.
Mais le seul regret des talibans en armes est que le gouvernement ne soit pas reconnu sur la scène internationale.
"Si nous sommes heureux d'avoir un nouveau gouvernement islamique, il est triste que le monde ne nous ait toujours pas reconnus", a déclaré Matiullah Qureshi, 22 ans, en prenant position à un poste de contrôle à Kandahar.
dl-abh-jd-fox/ser/mav/jnd
L.Durand--AMWN