- Allemagne: Olaf Scholz de plus en plus contesté dans ses rangs
- Howard Lutnick, banquier et contempteur de Pékin, nommé par Trump au Commerce
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants
- Haïti: 28 membres de gangs tués par la police et des habitants (autorités)
- Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France
- Une adolescente afghane remporte le prix de la paix pour les enfants
- Elu à la Maison Blanche, Trump veut se débarrasser de l'affaire Stormy Daniels
- Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine
- Vendée Globe: Le Cam repris par Goodchild à l'approche du Pot-au-Noir
- La mégafusée Starship parée pour un vol test sous les yeux de Trump
- Grève peu suivie à la SNCF jeudi, la perspective d'un mouvement avant Noël s'éloigne
- Le quotidien régional Ouest-France suspend ses publications sur X
- Tarifs réglementés: de l'électricité dans l'air
- Brésil: des militaires arrêtés pour un projet présumé d'assassiner Lula en 2022
- La Bourse de Paris rattrapée par la guerre en Ukraine
- Géorgie : nouvelle manifestation, la présidente veut l'annulation des législatives
- Les Bourses européennes terminent dans le rouge, nerveuses à cause de l'Ukraine
- Agriculteurs: depuis son fief agenais, la Coordination rurale repart en campagne
- Espagne: de retour dans les zones sinistrées par les inondations, le roi et la reine chaleureusement accueillis
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher les efforts sur le climat
- Dérapage budgétaire: la guerre est déclarée entre le Sénat et l'ex-majorité
- L'Otan mène son plus grand exercice dans l'Arctique, sous le nez de la Russie
- Au Congrès américain, une républicaine veut bloquer l'accès aux toilettes pour une élue transgenre
- Des milliers d'agriculteurs à Londres contre un projet de taxe sur la succession
- L'Ukraine tire des ATACMS contre la Russie, Moscou promet une réponse
- Le groupe de crèches privées People & Baby de nouveau dans la tourmente
- Le roi et la reine d'Espagne applaudis à leur retour dans les zones touchées par les inondations
- Enquête suédoise pour "sabotage" après la rupture de deux câbles en mer Baltique
- Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol
- Accident de télécabine à Val Thorens, huit blessés dont deux graves
- Avec l'A9 paralysée, la colère agricole s'étend à la frontière espagnole
- Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur
- La Coordination rurale en congrès pour "renverser le pouvoir de la FNSEA"
- La délinquance environnementale dans le viseur des maires
- Une solution pour arrêter la guerre Israël-Hezbollah "à portée de main", dit un émissaire américain au Liban
- Mercosur: un débat suivi d'un vote aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée
- Un universitaire, des juristes et une journaliste parmi les condamnés à Hong Kong
- Wall Street ouvre en baisse, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché
- Dérapage budgétaire: le Sénat fustige "l'irresponsabilité" des anciens gouvernants
- Dans l'est de l'Ukraine, l'étau se resserre sur les derniers civils
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", plaide Gisèle Pelicot
- Thyssenkrupp peaufine sa réorganisation après une nouvelle perte annuelle
- Federer à Nadal: "Secrètement, je crois que j'aimais tout ça"
- Carnet de bord du Vendée Globe: "Tout s'arrange" pour Samantha Davies
- Soupçons de "guerre hybride" russe après des dommages sur des câbles en mer Baltique
- XV de France: Paul Boudehent, un troisième ligne au premier plan
- RDC: le mausolée qui abrite la dent du martyr de l'indépendance Lumumba vandalisé
- Le gendarme de l'énergie recommande le maintien des tarifs réglementés de l'électricité
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", demande Gisèle Pelicot
Burkina: Blaise Compaoré "demande pardon" à la famille de Thomas Sankara et au peuple
L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, condamné par contumace à perpétuité pour l'assassinat en 1987 de son prédécesseur Thomas Sankara, a demandé mardi "pardon" à la famille de ce dernier, mais aussi à l'ensemble du "peuple burkinabé" pour "les souffrances" endurées pendant ses 27 années au pouvoir.
"Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j'ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara", indique l'ex-chef de l'Etat dans un message lu par le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo.
"J'assume et déplore du fond du coeur, toutes les souffrances et les drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m'accorder leur pardon", poursuit M. Compaoré.
Blaise Compaoré, 71 ans, était arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d'un putsch qui avait coûté la vie au président d'alors, Thomas Sankara, icône panafricaine aux idées "progressistes", dont il était un des proches amis avant qu'il ne soit tué.
En avril, le tribunal militaire de Ouagadougou l'avait été condamné par contumace à la prison à perpétuité pour son rôle dans cet assassinat, à l'issue d'un procès fleuve de six mois.
La mort de Thomas Sankara, qui voulait "décoloniser les mentalités" et bouleverser l'ordre mondial en prenant la défense des pauvres et des opprimés, a été un sujet tabou pendant les 27 ans de pouvoir de M. Compaoré.
"C'est une mascarade (...) une forme de diversion qu'il (Compaoré, ndlr) sème dans l'esprit des gens", a réagi Luc Damiba, secrétaire général du Comité international du mémorial Thomas Sankara, estimant que ces excuses sont formulées "pour lui permettre de rentrer au Burkina et avoir une grâce présidentielle".
Renversé par la rue en 2014, Blaise Compaoré vit depuis en Côte d'Ivoire, mais a pu faire un bref retour de quelques jours dans son pays, début juillet, sans être arrêté.
Dans son message, il a remercié le président ivoirien Alassane Ouattara d'avoir facilité ce retour.
- "Union sacrée" -
Il était invité par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuel président de transition arrivé au pouvoir lors d'un coup d'Etat en janvier, dans le but de "sceller la réconciliation nationale" avec d'anciens chefs d'Etat burkinabè face aux attaques jihadistes qui endeuillent le pays.
Après avoir rencontré le nouvel homme fort du pays, M. Compaoré était apparu amaigri à ses côtés.
Cette visite avait suscité une pluie de critiques au sein de la classe politique et de la société civile qui estimaient que la réconciliation ne devait pas être synonyme d'impunité.
Exprimant "sa profonde reconnaissance" aux autorités de transition M. Compaoré a appelé dans son message de mardi les Burkinabè "à une union sacrée, à la tolérance, à la retenue, mais surtout au pardon pour que prévale l'intérêt supérieur de la Nation".
"Notre pays, le Burkina Faso vit depuis quelques années l'une des crises les plus graves de son histoire qui le menace jusqu'à son existence même. Cette nation mérite mieux que le sort funeste que des terroristes veulent lui réserver", a-t-il poursuivi.
M. Compaoré est accusé d'avoir passé un pacte avec des groupes armés afin de préserver son pays des attaques jihadistes, lors de ses années au pouvoir.
Depuis sa chute en octobre 2014, le Burkina Faso s'est enfoncé dans une grave crise sécuritaire marquée par des attaques jihadistes meurtrières qui se multiplient, en particulier dans le nord et l'est du pays.
Le 24 janvier, le lieutenant-colonel Damiba avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré, rendu impopulaire par son "impuissance" face à l'insécurité.
Mais les putschistes ont été rapidement confrontés à leur tour à des attaques sanglantes, à l'image du massacre de 86 civils à Seytenga (nord) en juin.
Les violences, attribuées à des mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés au Burkina Faso depuis 2015.
F.Pedersen--AMWN