- L'Otan mène son plus grand exercice dans l'Arctique, sous le nez de la Russie
- Au Congrès américain, une républicaine veut bloquer l'accès aux toilettes pour une élue transgenre
- Des milliers d'agriculteurs à Londres contre un projet de taxe sur la succession
- L'Ukraine tire des ATACMS contre la Russie, Moscou promet une réponse
- Le groupe de crèches privées People & Baby de nouveau dans la tourmente
- Le roi et la reine d'Espagne applaudis à leur retour dans les zones touchées par les inondations
- Enquête suédoise pour "sabotage" après la rupture de deux câbles en mer Baltique
- Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol
- Accident de télécabine à Val Thorens, huit blessés dont deux graves
- Avec l'A9 paralysée, la colère agricole s'étend à la frontière espagnole
- Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur
- La Coordination rurale en congrès pour "renverser le pouvoir de la FNSEA"
- La délinquance environnementale dans le viseur des maires
- Une solution pour arrêter la guerre Israël-Hezbollah "à portée de main", dit un émissaire américain au Liban
- Mercosur: un débat suivi d'un vote aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée
- Un universitaire, des juristes et une journaliste parmi les condamnés à Hong Kong
- Wall Street ouvre en baisse, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché
- Dérapage budgétaire: le Sénat fustige "l'irresponsabilité" des anciens gouvernants
- Dans l'est de l'Ukraine, l'étau se resserre sur les derniers civils
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", plaide Gisèle Pelicot
- Thyssenkrupp peaufine sa réorganisation après une nouvelle perte annuelle
- Federer à Nadal: "Secrètement, je crois que j'aimais tout ça"
- Carnet de bord du Vendée Globe: "Tout s'arrange" pour Samantha Davies
- Soupçons de "guerre hybride" russe après des dommages sur des câbles en mer Baltique
- XV de France: Paul Boudehent, un troisième ligne au premier plan
- RDC: le mausolée qui abrite la dent du martyr de l'indépendance Lumumba vandalisé
- Le gendarme de l'énergie recommande le maintien des tarifs réglementés de l'électricité
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", demande Gisèle Pelicot
- Mercosur: un débat suivi d'un vote aura lieu prochainement au Parlement
- Pauvreté: les Restos du coeur démarrent leur 40e campagne, tournée vers les familles
- Inde: l'Etat du Manipur en situation de quasi-guerre civile
- Câbles endommagés en mer Baltique : Berlin évoque un "sabotage"
- Prison ferme pour 45 militants prodémocratie de Hong Kong condamnés pour "subversion"
- Tennis de table: avec les "Finals", les Lebrun referment leur folle année
- Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression sexuelle
- Mercosur: le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d'un vote
- Somalie: l'opposant "Irro" élu président de la région sécessionniste du Somaliland
- Coup d'envoi de la 40ème campagne des Restos du coeur
- Philippines: des milliers de maisons inondées dans les crues liées au typhon Man-yi
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants prodémocratie condamnés pour "subversion"
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale veut "bloquer le fret alimentaire"
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart avant le Pot-au-Noir
- Boeing lance les licenciements, près de 2.200 sur ses sites historiques
- Les investissements étrangers en France affectés par la dissolution, selon EY
- Chine: collision d'une voiture devant une école, plusieurs enfants blessés
- Le gouvernement américain veut que Google se sépare de son navigateur Chrome, selon Bloomberg
- Municipales: le socialiste Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris
- NBA: Lillard décisif, Philadelphie coule
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart en tête à 07h00
- Des milliers de manifestants pour les droits des Maoris en Nouvelle-Zélande
Sri Lanka: le président Wickremesinghe investi et en quête d'un gouvernement d'unité
Le nouveau président du Sri Lanka Ranil Wickremesinghe a pris ses fonctions jeudi en affichant la volonté de former un gouvernement d'unité pour sortir le pays de la crise économique historique qui le mine depuis des mois.
M. Wickremesinghe, 73 ans, a prêté serment devant le juge en chef Jayantha Jayasuriya au siège du parlement et sous étroite surveillance.
Le chef de la police sri-lankaise et le haut commandement de l'armée se tenaient derrière lui lors de cette cérémonie tenue en présence du président du Parlement, Mahinda Abeywardana.
En vertu de la Constitution, le président est également le ministre de la Défense et le commandant en chef des forces armées.
M. Wickremesinghe avait été élu chef de l'Etat la veille par le parlement avec le soutien du clan de son prédécesseur Gotabaya Rajapaksa, qui a démissionné la semaine dernière après avoir fui le pays secoué par quatre mois de manifestations contre son pouvoir.
Mais pour nombre de Sri Lankais, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. "Nous n'avons pas besoin de Ranil, il est pareil à Gota", a estimé jeudi Irfan Hussain, un éleveur de volaille de la capitale Colombo. "Je ne pense pas qu'il va améliorer notre pays", a-t-il ajouté. "Il ne pense qu'à lui, pas au peuple".
Les manifestations vont "évidemment" se poursuivre, assurait mercredi Nuzly Hameem, ingénieur et militant, mais "nous sommes épuisés, ça dure depuis quatre mois".
- "Misères et catastrophes" -
M. Wickremesinghe, élu pour la période restante du mandat de M. Rajapaksa, qui se termine en novembre 2024, est à présent en quête d'un Premier ministre pour former un gouvernement.
Il pourrait nommer à ce poste son ami d'enfance Dinesh Gunawardena, un ex-ministre de la Fonction publique et fervent partisan du clan Rajapaksa. C'est un dirigeant syndical qui représente un petit parti nationaliste allié au SLPP, le parti des Rajapaksa.
M. Gunawardena et M. Wickremesinghe se connaissent depuis l'âge de trois ans et ont étudié ensemble au prestigieux Royal College de Colombo.
Mais selon des sources politiques, au moins deux autres personnalités sont également sur les rangs pour le poste.
M. Wickremesinghe tient à réunir une coalition de toutes les formations, a déclaré une source dans son entourage, ajoutant que "quelques députés de la principale opposition rejoindront le cabinet".
Le chef de l'opposition Sajith Premadasa, qui a soutenu un candidat rival dans l'élection du président par le parlement mercredi, a déclaré jeudi sur Twitter avoir rencontré M. Wickremesinghe et discuté de la manière de mettre le pays à l'abri de nouvelles "misères et catastrophes".
Selon des sources officielles, le nouveau chef de l'Etat devrait former un gouvernement fort de 30 ministres au maximum qui aura pour mission de sortir le pays de la pire crise économique de son histoire.
- Relations "bénéfiques"-
M. Wickremesinghe hérite d'un pays de 22 millions d'habitants ravagé qui subit depuis des mois des coupures d'électricité, des pénuries d'aliments, de médicaments et de carburant.
L'île, qui a fait défaut en avril sur sa dette étrangère de 51 milliards de dollars, n'a plus de devises pour financer ses importations essentielles, et compte désormais sur un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI).
Une large part des emprunts est due aux détenteurs d'obligations souveraines internationales, mais la Chine reste le plus important créancier étranger bilatéral du Sri Lanka, comptant pour plus de 10% de sa dette.
Le Sri Lanka a fait des "paris stupides" en s'endettant auprès de la Chine, a déclaré mercredi le chef de la CIA, pour expliquer, en partie, la crise actuelle sur l'île, affirmant qu'elle devait servir d'avertissement aux autres pays tentés par un tel rapprochement avec Pékin.
"Les Chinois ont beaucoup d'influence et ils peuvent rendre leurs investissements très attractifs", a estimé le patron de l'agence américaine de renseignement, Bill Burns, lors du Forum sur la sécurité d'Aspen, dans le Colorado.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pékin, Weng Wenbin, a répondu que les commentaires des responsables américains n'affecteraient pas les relations "amicales et bénéfiques" entre la Chine et le Sri Lanka.
Mercredi soir, après son élection, M. Wickremesinghe est allé se recueillir dans un temple bouddhiste. Devant la presse, il y a mis en garde "les fauteurs de troubles" recourant à des moyens antidémocratiques et promis de faire preuve de sévérité s'ils tentaient de perturber son gouvernement.
"Si on essaye de renverser le gouvernement, d'occuper le bureau du président et celui du Premier ministre, il ne s'agit pas de démocratie, et nous traiterons ceux-là avec fermeté", a-t-il déclaré.
Ranil Wickremesinghe est honni par le mouvement contestataire qui le considère comme un allié et protecteur de Gotabaya Rajapaksa.
"Je ne suis pas un ami des Rajapaksa, je suis un ami du peuple", a-t-il aussi insisté.
L.Mason--AMWN