- Câbles endommagés en mer Baltique : Berlin évoque un "sabotage"
- Prison ferme pour 45 militants prodémocratie de Hong Kong condamnés pour "subversion"
- Tennis de table: avec les "Finals", les Lebrun referment leur folle année
- Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression sexuelle
- Mercosur: le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d'un vote
- Somalie: l'opposant "Irro" élu président de la région sécessionniste du Somaliland
- Coup d'envoi de la 40ème campagne des Restos du coeur
- Philippines: des milliers de maisons inondées dans les crues liées au typhon Man-yi
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants prodémocratie condamnés pour "subversion"
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale veut "bloquer le fret alimentaire"
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart avant le Pot-au-Noir
- Boeing lance les licenciements, près de 2.200 sur ses sites historiques
- Les investissements étrangers en France affectés par la dissolution, selon EY
- Chine: collision d'une voiture devant une école, plusieurs enfants blessés
- Le gouvernement américain veut que Google se sépare de son navigateur Chrome, selon Bloomberg
- Municipales: le socialiste Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris
- NBA: Lillard décisif, Philadelphie coule
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart en tête à 07h00
- Des milliers de manifestants pour les droits des Maoris en Nouvelle-Zélande
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants pro-démocratie à l'issue du plus grand procès sur la sécurité nationale
- Australie: mortalité record du corail dans une partie de la Grande Barrière
- Chine: collision d'une voiture devant une école, "de nombreux" enfants blessés
- Coupe Davis: pour Nadal, l'heure des ultimes envolées ou du dernier carré
- Dérapage budgétaire: le Sénat veut identifier les responsables
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale entre en scène
- La mégafusée Starship, nouvelle coqueluche de Trump, parée pour un 6e vol test
- Trois scènes insolites au premier jour du sommet du G20
- Pas d'avancée majeure sur le climat au sommet du G20 à Rio
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade
- Ligue des nations: l'Espagne termine l'année avec une victoire face à la Suisse
- Wall Street termine dispersée, attentiste avant les résultats du géant Nvidia
- Neutralité carbone: le flou autour des puits de carbone menace les objectifs climatiques, préviennent des scientifiques
- Basket: après trois ans de succès, Monaco se sépare de Sasa Obradovic
- Crèches People&Baby: enquête ouverte après une plainte d'Anticor notamment pour escroqueries
- Tempête tropicale Sara: quatre morts au Honduras et Nicaragua
- L'ex ministre socialiste François Rebsamen quitte la mairie de Dijon
- Basket: Monaco se sépare de son entraîneur serbe Sasa Obradovic
- Trophée Jules-Verne: Gabart et l'équipage du SVR Lazartigue prêts à partir
- Guerres et "turbulences" s'invitent au sommet du G20 à Rio
- Raid israélien meurtrier à Beyrouth, un mort dans un tir de roquette sur Israël
- Voulue par Lula, l'Alliance globale contre la faim mise sur orbite au G20
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front
- Tempête tropicale au Honduras: deux morts et plus de 120.000 sinistrés
- La Bourse de Paris finit sans impulsion
- Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières
- L'Unesco place 34 sites culturels au Liban sous "protection renforcée provisoire"
- Procès des viols de Mazan: "une famille anéantie", qui attend que leur père dise "la vérité"
- En Turquie, colère et émotion au procès du "gang des nouveau-nés"
- Le gouvernement veut vendre le magazine 60 millions de consommateurs, "sidération" des salariés
- En Hongrie, découverte de chiens exploités dans des conditions "atroces"
Front commun des Etats-Unis et Israël face à l'Iran malgré leurs divergences
Les Etats-Unis et Israël ont fait front commun jeudi, malgré leurs divergences sur les moyens, pour s'assurer que l'Iran ne se dote "jamais" de l'arme nucléaire, Washington promettant d'utiliser "toute" sa puissance pour y parvenir.
A l'occasion de sa première visite au Moyen-Orient, Joe Biden a signé avec le Premier ministre israélien Yaïr Lapid la "Déclaration de Jérusalem sur le partenariat stratégique entre les Etats-Unis et Israël", consacré en partie au dossier nucléaire.
Selon ce texte, les Etats-Unis "s'engagent à ne jamais permettre à l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire et à utiliser tous les éléments de leur puissance nationale pour s'en assurer".
L'attitude à adopter vis-à-vis de Téhéran est une source de flottement entre les Etats-Unis, qui voudraient tenter la voie diplomatique en ressuscitant un accord de 2015 visant à garantir le caractère civil du programme nucléaire iranien, et Israël, qui s'oppose à ce pacte et souhaite le maintien des sanctions contre l'Iran.
Considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, Israël accuse l'Iran, son ennemi juré, de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que ce pays dément catégoriquement.
"C'était une erreur gigantesque du dernier président de se retirer de l'accord car ils (les Iraniens) sont plus près de l'arme atomique aujourd'hui qu'ils ne l'étaient auparavant", a déclaré M. Biden dans un entretien à la chaîne israélienne 12 diffusé mercredi soir.
Mais jeudi, M. Biden a affirmé privilégier la voie diplomatique face à Téhéran, tout en précisant que les Etats-Unis n'allaient "pas attendre indéfiniment" l'Iran pour parvenir à un accord visant à relancer le pacte moribond de 2015, alors que les négociations piétinent.
- Langage de la force -
Des dirigeants israéliens ont répété ces derniers mois que leur pays entendait conserver sa "liberté d'action" face à l'Iran même en cas d'accord sur le nucléaire.
"La seule chose qui stoppera l'Iran est de savoir que s'il continue de développer son programme nucléaire, le monde libre usera de la force. La seule façon de l'arrêter est une menace militaire crédible", a déclaré jeudi M. Lapid lors d'un point de presse avec M. Biden.
Or dans la "Déclaration de Jérusalem", Washington s'engage "à préserver et à renforcer la capacité d'Israël à dissuader ses ennemis et à se défendre contre toute menace".
Israël craint entre autres qu'une levée des sanctions regarnisse les coffres de l'Iran ce qui lui permettrait d'accroître son soutien à ses alliés régionaux comme le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, bêtes noire de l'Etat hébreu.
Les Etats-Unis de Biden, qui tentent d'étendre le processus de normalisation entre Israël et des pays arabes lancé par Donald Trump, "s'engagent à oeuvrer avec d'autres partenaires face aux agressions et activités déstabilisantes de l'Iran", via par exemple le Hezbollah, le Hamas ou le Jihad islamique palestinien, selon la déclaration.
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a cette semaine "mis en garde contre l’élargissement du processus de normalisation" et dénoncé la visite de M. Biden qui "incarne le soutien absolu des Etats-Unis à l’occupation (israélienne)".
La "Déclaration de Jérusalem" souligne par ailleurs que les Etats-Unis et Israël coopèreront pour développer des systèmes de défense au laser afin de "défendre l'espace aérien d'Israël".
Dès son arrivée à Tel-Aviv mercredi, l'armée israélienne a présenté à M. Biden des vidéos montrant des interceptions de drones par le "Iron Beam", un nouveau dispositif de défense antiaérienne au laser.
- Aide aux Palestiniens -
La visite de Joe Biden -sa dixième au total, mais sa première comme président- vise pour Washington à rappeler son influence dans une région qui n'a jusqu'ici pas été la priorité de l'administration démocrate, surtout obnubilée par la Chine et la Russie.
Là où toutes les administrations américaines ou presque ont dirigé beaucoup d'efforts diplomatiques vers le Moyen-Orient, à grands coups d'initiatives pour le processus de paix israélo-palestinien, celle de Joe Biden reste jusqu'ici en retrait.
Le président prévoit, selon un haut responsable américain, d'annoncer vendredi, lors d'une rencontre avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée, une aide "significative" pour les hôpitaux de Jérusalem-Est, et un projet de développement d'un réseau 4G tant en Cisjordanie qu'à Gaza.
Après Israël, M. Biden se rend vendredi après-midi en Arabie saoudite, rivale régionale de l'Iran.
Là, il pourrait annoncer des mesures favorisant une hypothétique normalisation entre le royaume saoudien et Israël. Et il devrait par ailleurs convaincre cette puissance pétrolière d'ouvrir les vannes pour calmer les prix.
L.Davis--AMWN