- Tempête tropicale Sara: quatre morts au Honduras et Nicaragua
- L'ex ministre socialiste François Rebsamen quitte la mairie de Dijon
- Basket: Monaco se sépare de son entraîneur serbe Sasa Obradovic
- Trophée Jules-Verne: Gabart et l'équipage du SVR Lazartigue prêts à partir
- Guerres et "turbulences" s'invitent au sommet du G20 à Rio
- Raid israélien meurtrier à Beyrouth, un mort dans un tir de roquette sur Israël
- Voulue par Lula, l'Alliance globale contre la faim mise sur orbite au G20
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front
- Tempête tropicale au Honduras: deux morts et plus de 120.000 sinistrés
- La Bourse de Paris finit sans impulsion
- Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières
- L'Unesco place 34 sites culturels au Liban sous "protection renforcée provisoire"
- Procès des viols de Mazan: "une famille anéantie", qui attend que leur père dise "la vérité"
- En Turquie, colère et émotion au procès du "gang des nouveau-nés"
- Le gouvernement veut vendre le magazine 60 millions de consommateurs, "sidération" des salariés
- En Hongrie, découverte de chiens exploités dans des conditions "atroces"
- Vol de données chez Free: la justice ordonne à Telegram de dévoiler l'identité du hacker
- Soudan: la Russie empêche le Conseil de sécurité d'appeler à un cessez-le-feu
- Foot: le Trophée des champions à Doha le 5 janvier 2025
- Guerres et "turbulences" s'invitent à l'ouverture du sommet du G20
- Le gouvernement veut trouver un repreneur pour le magazine 60 millions de consommateurs, en difficulté
- Sénégal: le pouvoir attendu au tournant après un raz-de-marée électoral annoncé
- Budget Sécu: la ministre Darrieussecq annonce une baisse du remboursement des médicaments en 2025
- Craignant pour leur survie, les agriculteurs sortent à nouveau de leur ferme
- Soudan: veto russe au Conseil de sécurité pour un appel à un cessez-le-feu
- Wall Street ouvre sur une note prudente, en quête d'une direction
- Equipe de France: Deschamps ballotté mais toujours debout
- L'Union européenne doit agir urgemment contre la résistance aux antimicrobiens
- Climat: il est temps d'arrêter le "théâtre" à Bakou, presse l'ONU
- Intervilles sans vachettes relance le débat sur le bien-être animal
- Afrique du Sud: Les manchots du Cap ont besoin de paix et de nourriture
- Tennis: Une tournée d'adieux ? "Je n'ai pas cet ego", affirme Nadal
- Législatives au Sénégal: vers un raz-de-marée du parti au pouvoir
- A Paris, l'hémorragie de la population agite le débat
- "Acte 2: on est de retour": les agriculteurs relancent la mobilisation en France
- La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d'années
- COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU
- Greenpeace dépose des débris symboles de la crise climatique devant TotalEnergies
- Sénégal: le parti au pouvoir vers une très large majorité absolue au Parlement
- La Bourse de Paris s'octroie une pause
- Décès de Charles Dumont, compositeur du "Non, je ne regrette rien" de Piaf
- Quincy Jones récompensé par un Oscar posthume
- Inde: nouveau pic de pollution de l'air et écoles fermées à New Delhi
- La COP29 à "un moment critique": cinq jours pour trouver 1.000 milliards
- Vendée Globe: Sam Goodchild conforte son avance à 07h00
- Inde: pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
- Inde: la capitale New Delhi ferme la majorité des classes en raison de la pollution
- Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
- L'ascension météoritique de l'IA remise en question
- Trump nomme Brendan Carr à la tête du régulateur des télécoms, pour s'attaquer aux géants de la tech
51 migrants morts dans un camion au Texas, Biden appelle à lutter contre les "passeurs"
Plus de 50 migrants, originaires du Mexique ou d'Amérique centrale, sont morts dans un camion surchauffé au Texas, une tragédie imputée mardi par le président Joe Biden à des "passeurs" uniquement motivés par l'appât du gain.
Malgré l'ampleur du drame, l'un des pires de l'Histoire américaine, son opposition n'a pas tardé à lui attribuer une part de responsabilité, en l'accusant de laxisme à la frontière.
La macabre découverte remonte à lundi soir, quand un employé municipal de San Antonio a entendu un appel à l'aide près d'une route où il travaillait, et a entrouvert la porte arrière du poids lourd.
Les secours avaient d'abord sorti 46 cadavres et seize personnes "conscientes", dont quatre mineurs, qui ont été transférées dans des hôpitaux alentours, selon le chef des pompiers Charles Hood.
Après une journée marquée par des températures proches de 40 degrés, "les patients étaient brûlants au toucher, ils souffraient de coups de chaleur, d'épuisement", avait-il expliqué dans la nuit.
Le bilan est monté à 51 morts mardi, 39 hommes et 12 femmes, ont déclaré les autorités locales lors d'une conférence de presse.
Le processus d'identification est en cours et devrait prendre plusieurs jours. Parmi les personnes hospitalisées figure un adolescent dans un état critique, ont-elles ajouté.
Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a précisé que 22 victimes étaient originaires du Mexique, sept du Guatemala, deux du Honduras. "C'est un immense malheur", a-t-il noté.
- "Industrie criminelle" -
Selon les premiers éléments de l'enquête, "cette tragédie a été causée par des passeurs ou des trafiquants" qui "exploitent" les migrants "sans respect pour leur vie", a commenté son homologue américain dans un communiqué.
Joe Biden a appelé à renforcer la lutte contre "une industrie criminelle qui brasse plusieurs milliards de dollars" et souligné que 2.400 arrestations ont eu lieu depuis le lancement, il y a trois mois, d'une action conjointe entre les Etats-Unis et d'autres pays de la région.
Pas convaincus, les républicains ont mis en cause sa politique migratoire.
"Ces morts sont à imputer à Biden. Elles sont le résultat de sa politique mortelle d'ouverture des frontières", a immédiatement attaqué le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott.
"Les trafiquants d'êtres humains exploitent nos frontières ouvertes et les plus vulnérables le paient de leur vie", a renchéri le sénateur texan Ted Cruz.
Ralenties pendant la pandémie, les arrivées de migrants ont fortement augmenté après l'élection de Joe Biden et la ville de San Antonio, située à 240 km de la frontière, est une étape importante avant de poursuivre le voyage vers le nord des Etats-Unis.
- Trois interpellations -
Le maire de la ville, Ron Nirenberg, a déploré "une horrible tragédie" et espéré que les responsables "seront poursuivis".
Trois personnes ont été interpellées, selon le chef de la police. Mais "nous ne savons pas si elles sont liées à ceci ou non", a précisé William McManus.
Une enquête fédérale a été ouverte pour "soupçons de trafic d'êtres humains", a annoncé le ministère de la Sécurité intérieure.
Les gardes-frontières participent aux investigations, a précisé leur chef Chris Magnus, pour qui le drame illustre "le désespoir des migrants prêts à mettre leur vie entre les mains de passeurs insensibles".
Quelque 60 pompiers ont été mobilisés pour prendre en charge les dépouilles et vont recevoir un accompagnement psychologique, a précisé leur chef.
- "Douleur" -
Les camions tels que celui retrouvé à San Antonio sont un moyen de transport fréquemment utilisé par des migrants souhaitant entrer aux Etats-Unis. Un tel voyage est extrêmement dangereux, d'autant que ces véhicules sont rarement climatisés et que leurs occupants en viennent rapidement à manquer d'eau.
Le 14 juin, des gardes-frontières avaient découvert environ 80 migrants cachés à l'arrière d'un camion lors d'une inspection de routine près de la ville frontalière de Laredo.
En juillet 2017, une tragédie similaire avait marqué les esprits: dix migrants avaient trouvé la mort dans une remorque surchauffée garée sur un parking de supermarché près de San Antonio. Le conducteur du camion avait a été condamné à la perpétuité.
Le pape François a fait part mardi de sa "douleur" pour cette "tragédie", qu'il a rapprochée de celle de l'enclave espagnole de Melilla au Maroc, où ont péri au moins 23 migrants vendredi.
L'ONU s'est dite "profondément troublée". Elle "illustre une fois de plus le besoin crucial de voies légales sûres pour les migrations" a déclaré depuis Genève une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.
Ch.Kahalev--AMWN