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Crise au Soudan du Sud: le vice-président assigné à résidence, un médiateur kényan à Juba
Le vice-président Riek Machar a été assigné à résidence, a confirmé vendredi le pouvoir sud-soudanais, alors qu'un médiateur kényan est à Juba pour tenter de résoudre la crise qui menace de replonger le Soudan du Sud dans la guerre civile.
Un convoi de véhicules lourdement armés conduit par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale avait pénétré mercredi soir "de force dans la résidence du vice-président" à Juba et arrêté celui-ci, selon le parti de M. Machar.
Mais alors que l'information agitait tant le pays que la communauté internationale, l'exécutif loyal au président Salva Kiir n'avait depuis deux jours pas dit un mot sur le sujet.
Riek Machar a été "assigné à résidence", accusé d'avoir "agité" ses "bases" pour qu'elles se rebellent contre le gouvernement et que le pays "retourne en guerre", a expliqué vendredi le porte-parole et ministre de l'Information Michael Makuei Lueth.
"Le gouvernement appelle le peuple du Soudan du Sud à rester calme", a-t-il poursuivi dans un communiqué, alors que Juba paraissait tranquille vendredi.
L'arrestation de Riek Machar par des forces loyales au président Kiir, après des semaines sous haute tension, font craindre un retour à la guerre civile dans le pays, encore fragilisé par une sanglante guerre civile entre des forces soutenant les deux hommes entre 2013 et 2018.
- "Tromperie" -
Au terme de ce conflit qui avait fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés, les deux factions étaient parvenues en 2018 à un fragile accord de partage du pouvoir... que l'assignation à résidence du vice-président semble anéantir.
Jeudi, le parti de Riek Machar dénonçait "une tromperie, une rupture de promesse" par le camp de Salva Kiir, et a déclaré qu'il considérait comme abrogé l'accord de paix de 2018.
"Plus que jamais, les dirigeants du Soudan du Sud doivent entendre un message clair, unifié et retentissant: déposez les armes, placez la population du Soudan du Sud au-dessus de tout", a lancé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres vendredi, regrettant que le peuple sud-soudanais n'ait pas le "leadership qu'il "mérite".
L'Union européenne s'est de son côté dite vendredi "vivement préoccupée" par l'arrestation de Riek Machar, appelant Salva Kiir à "revenir sur cette action et à apaiser la situation dans le pays".
C'est dans ces circonstances que l'ex-Premier ministre kényan Raila Odinga, 80 ans, est "arrivé aujourd'hui" vendredi dans la capitale sud-soudanaise, a déclaré son porte-parole Dennis Onyango à l'AFP.
Le président kényan William Ruto, qui préside la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), avait annoncé jeudi l'envoi d'un médiateur dans le plus jeune pays du monde pour tenter d'y "désamorcer" la situation.
La décision avait été prise après un "entretien téléphonique avec le président Salva Kiir" et des consultations avec le président ougandais Yoweri Museveni et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, avait précisé le chef d’État kényan.
Le non-respect de l'accord de paix "conduira à un retour catastrophique" à la guerre et menace "des millions de vies", a prévenu jeudi la commission de l'ONU chargée de documenter les violations des droits humains dans le pays.
- Juba calme -
Juba, qui s'était réveillé jeudi au son des tirs d'artillerie, semblait néanmoins calme vendredi avec ses magasins ouverts et des passants dans les rues, a constaté un correspondant de l'AFP. Mais une forte présence militaire est toujours visible devant la résidence de M. Machar, dont un tank.
Selon des experts, le président Kiir, 73 ans, cherche depuis des mois à assurer sa succession et à affaiblir politiquement M. Machar. Depuis février, plus de 20 alliés politiques et militaires de ce dernier ont été arrêtés, dont certains sont détenus au secret.
Depuis la déclaration d'indépendance d'avec le Soudan en 2011, aucune élection présidentielle n'a été organisée au Soudan du Sud, pays parmi les plus pauvres au monde malgré d'importantes ressources pétrolières.
Le gouvernement britannique, qui avait réduit ses effectifs diplomatiques au strict minimum, a exhorté jeudi soir ses ressortissants à quitter "immédiatement" le pays.
L'Allemagne et la Norvège ont fermé leurs ambassades à Juba. Les États-Unis ont également réduit leurs effectifs au strict minimum, et appelé leurs ressortissants à quitter le pays.
Le chef de la mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) avait dénoncé cette semaine des attaques indiscriminées contre les civils, notamment dans le nord-est du pays.
Des affrontements s'y déroulent depuis des semaines entre notamment les forces fédérales loyales au président Salva Kiir et une "Armée blanche", milice accusée par le pouvoir de collaborer avec le premier vice-président Riek Machar.
O.M.Souza--AMWN