-
La CIJ ouvre les audiences sur les obligations humanitaires d'Israël
-
Les cardinaux doivent arrêter le calendrier du conclave pour élire un nouveau pape
-
Le procès du retentissant braquage de Kim Kardashian en 2016 s'ouvre à Paris
-
La "souveraineté énergétique" en débat à l'Assemblée, sur fond de menace de censure du RN
-
Washington dit avoir frappé 800 cibles au Yémen depuis mi-mars, huit nouveaux morts selon les Houthis
-
Ukraine: Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations
-
Dernières heures de campagne électorale dans un Canada bouleversé par une attaque à Vancouver
-
Masters 1000 de Madrid: Zverev se sauve de justesse, Rublev et Pegula sortis au 3e tour
-
Ligue 1: Rome réussit à l'OM, toujours deuxième
-
Italie: Naples passe en tête, l'Inter craque encore
-
C1 féminine: Lyon tombe de haut face à Arsenal
-
Explosion meurtrière en Iran: le guide suprême ordonne une "enquête approfondie"
-
Foot: Liverpool sacré champion d'Angleterre pour la 20e fois
-
Hand: Metz encore au rendez-vous de Budapest
-
L'Allemagne commémore la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen
-
Masters 1000 de Madrid: Zverev dénonce un "dysfonctionnement" de l'arbitrage électronique
-
Une voiture conçue en deux ans: les constructeurs se convertissent à la "vitesse chinoise"
-
Général tué près de Moscou: le suspect arrêté inculpé pour "acte terroriste"
-
Braquage de Kim Kardashian: le récit du casse du siècle
-
L1: Lille s'empare de la 2e place à Angers
-
Italie: l'Inter chute à domicile, Naples peut passer seul en tête
-
Liège-Bastogne-Liège: Pogacar finit la saison des classiques en apesanteur
-
Liège-Bastone-Liège: Pogacar finit la saison des classiques en apesanteur
-
MotoGP/Espagne: un Marquez peut en cacher un autre, Quartararo sur le podium
-
En Chine, une capitale du thé cède sa tasse au café
-
Cyclisme: Tadej Pogacar remporte son troisième Liège-Bastogne-Liège
-
Meurtre dans une mosquée du Gard: le meurtrier toujours en fuite, émoi jusqu'au sommet de l'Etat
-
1er-mai: sénateurs et gouvernement veulent assouplir les règles pour les boulangers et fleuristes
-
Ecrans, drones et massages: le futur de l'automobile s'expose à Shanghai
-
Chikungunya à La Réunion: le gouvernement encourage la vaccination de ceux qui le peuvent
-
"De l'abus": la chasse aux immigrées haïtiennes clandestines enceintes inquiète en République dominicaine
-
Des apiculteurs manifestent contre les pesticides à Toulouse et Bordeaux
-
Le conclave, mode d'emploi
-
Iran: le président sur les lieux de l'explosion meurtrière dans le premier port du pays
-
Marathon de Londres: Assefa dans l'histoire, Sawe devant les meilleurs
-
Chikungunya à La Réunion: Manuel Valls encourage la vaccination de ceux qui le peuvent
-
L'ADN, espoir des apiculteurs européens pour détecter les fraudeurs
-
Travail le 1er mai: "pas question" pour Sophie Binet (CGT)
-
Nouveaux échanges de coups de feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
-
Corée du Sud: le parti d'opposition désigne son candidat pour la présidentielle du 3 juin
-
Une lettre de Napoléon sur l'arrestation du pape Pie VII vendue 26.360 euros
-
Iran: 28 morts et un millier de blessés dans l'explosion qui a dévasté le premier port du pays
-
La traque se poursuit pour le meurtrier de la mosquée dans le Gard
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada, neuf morts
-
Une foule fervente continue d'honorer la mémoire du pape François
-
La Chine dit avoir débarqué sur un îlot disputé avec les Philippines
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada et fait plusieurs morts
-
Six nations: malgré la frustration des Bleues, des espoirs en vue du Mondial
-
Budget: un tiers des agences et des opérateurs de l'Etat fusionnés ou supprimés d'ici la fin de l'année
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 1.000 blessés
Sommet Ukraine : unité sur les sanctions contre la Russie, questions sur les garanties de sécurité
Les alliés européens de l'Ukraine réunis jeudi à Paris se sont prononcés à l'unanimité contre toute levée des sanctions imposées à la Russie, mais nombre de questions demeurent sur les futures garanties de sécurité pour Kiev.
Au cours de ce sommet d'une trentaine de pays européens, la Royaume-Uni et la France, au coeur du projet de déploiement futur d'une "force de réassurance" en Ukraine, se sont affirmés en tant que "pilotes" de la mobilisation.
Une mission franco-britannique se rendra d'ailleurs "dans les prochains jours en Ukraine", a annoncé le président français Emmanuel Macron, pour préparer notamment "ce que sera le format de l'armée ukrainienne", qui reste, a-t-il souligné, "la principale garantie de sécurité" du pays.
Ces "garanties" étaient au coeur de la réunion, au moment où Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.
Pour autant, la proposition franco-britannique, discutée depuis plusieurs semaines, de déployer un contingent européen en Ukraine "ne fait pas l'unanimité", a reconnu M. Macron, assurant toutefois qu'il y aurait "une force de réassurance de plusieurs pays européens" en cas de paix.
"Il y a encore beaucoup de questions" et "peu de réponses", concernant le mandat, les responsabilités et la composition cette force, a résumé le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
Il a toutefois salué "le soutien infaillible" de ses alliés et "beaucoup de propositions" sur la défense antiaérienne, l'engagement en mer Noire ou les investissements dans l'industrie de défense ukrainienne.
Ces troupes n'auraient "pas vocation à être des forces de maintien de la paix, à être présentes le long de la ligne de contact ou à se substituer aux forces ukrainiennes", a de son côté répété Emmanuel Macron. Elles seraient envoyées dans "certains endroits stratégiques préidentifiés avec les Ukrainiens" et auraient un "caractère de dissuasion", a-t-il dit.
Sur le volet économique, les Etats soutenant l'Ukraine ont unanimement acté qu'il ne fallait pas abandonner les sanctions contre Moscou, alors que Washington l'envisage.
- "Consensus" -
"Il y a un consensus sur le fait que ce n'est pas le moment de lever les sanctions", a martelé le Premier ministre britannique Keith Starmer. "Au contraire, nous avons discuté de la façon de les renforcer", a-t-il ajouté, se réjouissant par ailleurs de voir l'Europe "se mobiliser" pour la paix en Ukraine "à une échelle inédite depuis des décennies".
Ce serait "une grave erreur" de les supprimer, a renchéri le chancelier allemand Olaf Scholz. "Cela n'a aucun sens tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin".
Les participants au sommet parisien se sont en effet montrés très méfiants quant à la volonté de Moscou de mettre fin au conflit.
Le président français a décrit ainsi la stratégie du Kremlin : "Faire semblant d'ouvrir des négociations pour décourager l'adversaire et intensifier les attaques".
Sous pression américaine, Kiev avait accepté le 11 mars une cessation de 30 jours des combats. Mardi, à l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, un accord a été annoncé pour déboucher, sous conditions, sur une trêve en mer Noire et un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques.
Mais Moscou a réclamé la levée des restrictions sur les exportations agricoles russes, une idée soutenue par la Maison Blanche.
Volodymyr Zelensky s'est à cet égard inquiété de certains "signaux" donnés par les Etats-Unis, en particulier sur le sort des territoires conquis par la Russie, qui occupe 20% de l'Ukraine. "On ne va pas offrir nos terres à Poutine", a-t-il lancé.
- Frappes -
Parallèlement, la Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées d'avoir violé le fragile moratoire concernant les infrastructures énergétiques.
Le ministère russe de la Défense a ainsi affirmé que les Ukrainiens avaient visé trois de ces installations sur le sol russe et en Crimée, une péninsule ukrainienne annexée, ce que Kiev a démenti.
L'artillerie russe a tiré jeudi sur la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, privant d'électricité la plupart de ses habitants et faisant deux morts, a pour sa part dénoncé un haut responsable ukrainien auprès de l'AFP.
De Paris, M. Zelensky a appelé les Etats-Unis à "réagir" après ces nouvelles frappes.
Egalement présente au sommet dans la capitale française, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, tiraillée entre son soutien à Kiev et ses bonnes relations avec l'administration Trump, a de son côté espéré qu'une délégation américaine serait présente la prochaine fois, soulignant "l'importance de continuer à travailler avec les Etats-Unis pour arrêter le conflit".
Parmi les dirigeants des pays de l'Union européenne et/ou de l'Otan ayant participé à cette réunion de la "coalition des volontaires", pour reprendre l'expression d'Emmanuel Macron, figurait aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.
P.Martin--AMWN