
-
Françoise Bettencourt Meyers, l'héritière discrète de L'Oréal
-
Wall Street en hausse, avant une vague de données économiques
-
Le Canada vote sous la menace de Trump
-
Ligue des champions - PSG: effacer les doutes pour rêver à la finale
-
Une coupure de courant "massive" touche "toute la péninsule ibérique"
-
Kim Kardashian et les "papys braqueurs": le procès du retentissant braquage s'est ouvert à Paris
-
Décès de l'économiste français Michel Aglietta
-
Allemagne: le futur gouvernement de Friedrich Merz prend forme
-
Après trois jours de cavale, le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe s'est livré en italie
-
Budget 2026/contribution pour les collectivités: "rien n'est arbitré" par le gouvernement, assure sa porte-parole
-
Le conclave, chargé d'élire le nouveau pape, débutera le 7 mai
-
Iran: un grand port toujours en feu deux jours après une explosion, le bilan monte à 46 morts
-
CIJ: Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza, selon le représentant palestinien
-
A la frontière du Pakistan, des villageois indiens inquiets et fatalistes
-
Le Vatican suspendu à l'annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape
-
La Bourse de Paris profite de l'accalmie pour la guerre commerciale
-
Cyclisme: une saison des classiques déjà culte
-
Le Canada vote après une campagne à l'ombre de Trump
-
Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe s'est rendu en Italie
-
Basket: le Paris Basketball et sa salle conquis par "le phénomène Euroligue"
-
C1: Arsenal-PSG, des duels aux quatre coins de l'affiche
-
Meurtre dans une mosquée: le suspect s'est rendu dans un commissariat en Italie
-
Play-offs NBA: les Lakers au bord de l'élimination contre Minnesota, l'inquiétude Lillard
-
Washington dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l'aube d'une "semaine cruciale"
-
Play-offs NBA: les Lakers battus sur le fil à Minnesota et au bord de l'élimination au premier tour
-
Canada: le suspect de l'attaque à la voiture-bélier qui a fait 11 morts inculpé
-
Hausse "sans précédent" des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide
-
La CIJ ouvre les audiences sur les obligations humanitaires d'Israël
-
Les cardinaux doivent arrêter le calendrier du conclave pour élire un nouveau pape
-
Le procès du retentissant braquage de Kim Kardashian en 2016 s'ouvre à Paris
-
La "souveraineté énergétique" en débat à l'Assemblée, sur fond de menace de censure du RN
-
Washington dit avoir frappé 800 cibles au Yémen depuis mi-mars, huit nouveaux morts selon les Houthis
-
Ukraine: Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations
-
Dernières heures de campagne électorale dans un Canada bouleversé par une attaque à Vancouver
-
Masters 1000 de Madrid: Zverev se sauve de justesse, Rublev et Pegula sortis au 3e tour
-
Ligue 1: Rome réussit à l'OM, toujours deuxième
-
Italie: Naples passe en tête, l'Inter craque encore
-
C1 féminine: Lyon tombe de haut face à Arsenal
-
Explosion meurtrière en Iran: le guide suprême ordonne une "enquête approfondie"
-
Foot: Liverpool sacré champion d'Angleterre pour la 20e fois
-
Hand: Metz encore au rendez-vous de Budapest
-
L'Allemagne commémore la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen
-
Masters 1000 de Madrid: Zverev dénonce un "dysfonctionnement" de l'arbitrage électronique
-
Une voiture conçue en deux ans: les constructeurs se convertissent à la "vitesse chinoise"
-
Général tué près de Moscou: le suspect arrêté inculpé pour "acte terroriste"
-
Braquage de Kim Kardashian: le récit du casse du siècle
-
L1: Lille s'empare de la 2e place à Angers
-
Italie: l'Inter chute à domicile, Naples peut passer seul en tête
-
Liège-Bastogne-Liège: Pogacar finit la saison des classiques en apesanteur
-
Liège-Bastone-Liège: Pogacar finit la saison des classiques en apesanteur

Depuis une mégaprison au Salvador, une responsable de l'administration Trump avertit les migrants: "ne venez pas"
La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Kristi Noem s'est affichée mercredi devant des détenus dans une mégaprison du Salvador vers laquelle l'administration Trump a récemment expulsé plus de 200 Vénézuéliens, avertissant les migrants auteurs de crimes qu'ils pourraient subir le même sort.
Posant devant des détenus alignés derrière les barreaux, dont les torses découverts laissent apparaître leurs tatouages, la responsable américaine enregistre depuis cette prison de haute sécurité une vidéo adressée aux migrants illégaux: "Si vous commettez un crime, voici l'une des conséquences auxquelles vous pourriez faire face".
"Tout d'abord, ne venez pas dans notre pays illégalement. Vous serez expulsé et vous serez poursuivi. Mais sachez que cette installation est l'un des outils de notre arsenal, que nous utiliserons si vous commettez des crimes contre le peuple américain", poursuit Mme Noem.
Le président américain Donald Trump a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité, ne manquant pas d'évoquer une "invasion" des Etats-Unis par des criminels venus de l'étranger et de communiquer abondamment sur les expulsions de migrants.
Son administration a invoqué une loi d'exception utilisée jusqu'alors uniquement en temps de guerre pour expulser mi-mars 238 Vénézuéliens, depuis incarcérés dans le Centre de confinement du terrorisme (Cecot) au Salvador, considéré comme la plus grande prison d'Amérique latine.
Washington les accuse d'appartenir au gang criminel vénézuélien Tren de Aragua, qu'il qualifie d'"organisation terroriste".
Caracas et les proches de ces migrants affirment au contraire qu'il s'agit simplement de personnes qui vivaient sans papiers aux Etats-Unis. Un cabinet d'avocats engagé par le gouvernement vénézuélien a déposé lundi un recours auprès de la Cour suprême du Salvador pour obtenir la libération de plusieurs de ces détenus.
Dans le cadre d'une tournée régionale qui doit aussi l'emmener en Colombie et au Mexique, Kristi Noem prévoit de rencontrer mercredi le président salvadorien Nayib Bukele.
Amnesty International a dénoncé mardi dans un communiqué les expulsions vers le Salvador, qui "représentent non seulement un mépris flagrant des obligations des États-Unis en matière de droits de l'homme, mais également une étape dangereuse vers des pratiques autoritaires".
M. Bukele est salué dans son pays pour sa lutte contre le crime, avec des dizaines de milliers de suspects envoyés au Cecot.
Gardé par des agents pénitentiaires, des militaires et des policiers, l'établissement inauguré en janvier 2023 dispose d'une capacité de 40.000 détenus qui sont privés de visites familiales.
-Coopération à risque-
Les organismes de défense des droits humains dénoncent régulièrement les méthodes du président Bukele.
Il "existe des preuves croissantes que de nombreuses personnes envoyées au Salvador ne sont pas membres du Tren de Aragua et qu'elles sont exposées à de graves violations des droits humains", estime ainsi Juan Pappier, directeur adjoint pour les Amériques de Human Rights Watch, interrogé par l'AFP.
"Le principal danger est que (les États-Unis) continuent d'envoyer des innocents" dans des prisons salvadoriennes, s'alarme-t-il.
Environ 86.000 présumés membres de gangs ont été arrêtés dans le cadre de la lutte anti-gang entamée au Salvador il y a trois ans. Plusieurs milliers d'entre eux ont été libérés après avoir été déclarés innocents.
Selon la Maison Blanche, Washington a versé "environ six millions de dollars" au gouvernement Bukele pour incarcérer ces expulsés vénézuéliens.
M. Bukele "cherche à apparaître comme un allié utile" et "ne veut pas que les États-Unis renvoient des ressortissants (salvadoriens, ndlr) expulsés et c'est pourquoi il décide de se montrer accommodant", analyse le politologue Napoleon Campos.
Pour Carlos Carcach, un universitaire salvadorien, la coopération avec l'administration Trump renforce toutefois "l'image négative déjà associée au pays" en raison des méthodes de Nayib Bukele pour combattre les gangs.
"Ce que nous voyons, c'est la consolidation d'un régime autoritaire au Salvador avec le soutien de la plus grande puissance mondiale", souligne M. Carcach auprès de l'AFP.
O.M.Souza--AMWN