
-
Mort du petit Emile: poursuite des auditions marathon de quatre membres de la famille
-
"Comme l'apocalypse", les incendies de forêt en Corée du Sud déchirent les montagnes
-
Affaire Grégory: les nouvelles expertises n'ont rien donné
-
La France "profondément préoccupée" par les arrestations en Turquie dont celle d'un journaliste de l'AFP
-
Trump, Macron et Zelensky ou la "nouvelle diplomatie" du téléphone portable
-
A son procès, Depardieu continue de nier toute agression sexuelle
-
Laurent Lafitte à nouveau maître des cérémonies du 78e Festival de Cannes
-
Après la Grande barrière, les coraux de l'ouest de l'Australie également dégradés par la chaleur
-
Groenland: le Danemark salue le changement de programme de la visite américaine
-
Espagne: Sánchez annonce un plan national pour doper l'industrie de défense
-
Paris-Roubaix: l'ogre Pogacar plonge dans l'Enfer du nord
-
Mort du petit Emile: nouvelle journée d'auditions pour quatre membres de la famille
-
Foot: touché au genou gauche, Dayot Upamecano absent "plusieurs semaines" (club)
-
Cyclisme: l'ogre Pogacar va se lancer à la conquête de Paris-Roubaix
-
Nicolas Demorand dévoile sa bipolarité, pour "en faire un combat"
-
Corée du Sud: 24 morts dans une série de feux de forêt d'une rare ampleur
-
Ski: "ce serait présomptueux de dire que je joue le globe", estime Noël
-
WTA: Alexandra Eala, déclic à Miami
-
Ligue des champions: à Lyon, défense d'entrer
-
Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l'extraction minière sous-marine
-
NBA: Butler perd à Miami pour son retour, Lillard victime d'une thrombose à un mollet
-
Corée du Sud: 18 morts dans une série de feux de forêt d'une rare ampleur
-
Face à l'assaut des vagues, les ports du Pacifique sud-américain renforcent leurs protections
-
L'Estonie vote sur une restriction du droit de vote des résidents russes
-
Londres dégaine le sécateur budgétaire
-
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
-
Rubio dans les Caraïbes pour parler de sécurité énergétique et d'Haïti
-
Obsèques d'Emilie Dequenne: un adieu à l'actrice, un geste contre le cancer
-
TPMP s'arrête, l'avenir de Hanouna commence
-
Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée
-
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
-
Procès sur la mort de Maradona: un ancien garde du corps arrêté pour faux témoignage
-
Les universitaires ouvrent un nouveau front judiciaire contre Trump sur la liberté d'expression
-
Boeing sous pression, un procès pénal lié aux crashes de 2018 et 2019 fixé en juin
-
Vance ira au Groenland malgré les protestations du Danemark
-
Wall Street termine en petite hausse, avant les droits de douane
-
Dans un lycée breton, pour lutter contre la sédentarité, on pédale en cours
-
Ski: avec le géant, un nouveau globe pour Brignone, succès et 100e podium pour Gut-Behrami
-
"Rendez-moi mon fils", lance la mère d'un migrant vénézuelien détenu au Salvador
-
Mort du petit Émile: la piste familiale se dessine
-
Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés
-
L'armée soudanaise accusée d'une frappe meurtrière sur un marché
-
TotalEnergies "complice" de Poutine: au tribunal, Jadot détaille ses accusations
-
La Bourse de Paris avance, malgré l'incertitude sur les droits de douane américains
-
Sarkozy, "commanditaire" d'un pacte de corruption "indécent" avec Kadhafi, selon le parquet financier
-
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
-
Bras de fer entre EDF et industriels: le gouvernement appelle à "poursuivre le dialogue" sur le prix de l'électricité
-
Des scientifiques proposent un foie gras alternatif et "plus éthique"
-
France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par "france.tv" en juin
-
Turquie: la contestation enfle, sept journalistes incarcérés

Ukraine: Russes et Américains se retrouvent pour discuter d'une possible trêve
La Russie et les Etats-Unis se retrouvent lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d'emblée de "difficiles" par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d'offensive russe.
Le président américain Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.
Avant les discussions de lundi avec les Russes, ils ont rencontré dimanche, jusque tard dans la nuit, des responsables ukrainiens.
"La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l'énergie", a rapporté le ministre de la Défense Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l'Ukraine s'efforçait de concrétiser son objectif d'une "paix juste et durable".
Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien.
L'Ukraine se dit "prête" à un cessez-le-feu "général" et sans conditions.
Mais Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n'ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.
A ce stade, le Kremlin assure s'être uniquement mis d'accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.
- "Au début" -
"Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire", a d'ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient "difficiles". "Nous n'en sommes qu'au début."
L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s'est malgré tout montré optimiste, disant s'attendre à de "vrais progrès", "particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays".
"Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total", a dit l'émissaire américain.
Malgré l'accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.
Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.
L'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.
Les forces russes ont elles déclaré s'être emparées de la localité de Sribné, également dans l'est de l'Ukraine.
- Accord céréalier -
Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d'un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.
Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que "le principal" sujet de discussion avec les Américains serait "la reprise" de l'application de l'accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.
Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l'Ukraine d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.
La Russie s'en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d'engrais.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d'isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.
Il s'est montré très critique envers l'Ukraine, un durcissement marqué par l'altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d'une suspension -depuis levée- de l'aide militaire à Kiev, vitale pour l'armée ukrainienne.
Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l'envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.
Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.
O.Norris--AMWN