
-
NBA: 4e revers de suite pour Cleveland, les Bleus en forme
-
Cyclisme: Pogacar peut-il enfin craquer le code Sanremo ?
-
Top 14: Toulouse à Bordeaux sans ses internationaux, match à quatre pour le maintien
-
F1: Hamilton remporte le sprint du GP de Chine, sa première victoire avec Ferrari
-
A un "tournant de l'histoire", Tokyo, Pékin et Séoul cherchent à renforcer leur coopération
-
Trump dit ne pas avoir signé la déclaration de recours à une loi du XVIIIe siècle contre des migrants
-
Tennis: Alcaraz et Medvedev chutent d'emblée à Miami, Swiatek et Djokovic au 3e tour
-
Boxe: George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans
-
Allemagne: feu vert pour le plan d'investissement géant et une aide à l'Ukraine
-
Gaza: nouvelles frappes d'Israël, qui menace d'annexer des pans du territoire
-
EDF: l'Etat actionnaire choisit un nouveau pilote pour accélérer la relance du nucléaire
-
Pékin, Séoul et Tokyo cherchent à surmonter leurs différends face à l'offensive commerciale de Trump
-
La start-up d'IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok
-
Clap de fin mercredi pour "Touche pas à mon poste"
-
L'influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie
-
Justice et renseignement sceptiques face aux motivations de l'administration Trump sur les migrants "criminels"
-
Foot: baptême réussi pour Thomas Tuchel avec l'Angleterre
-
Tennis: Medvedev chute d'emblée à Miami, Swiatek et Djokovic au 3e tour
-
Wall Street hésitante face à des perspectives commerciales floues
-
Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité
-
Washington appelle l'étranger à la rescousse pour pallier le manque d'oeufs
-
Trump annonce un contrat avec Boeing pour le futur avion de combat F-47
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot rate la victoire à 2 dixièmes de Preuss
-
Après la caricature d'Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au "droit à l'image"
-
La Bourse de Paris termine la semaine dans le rouge
-
Luc Rémont, patron d'EDF dur en affaires qui n'a pas convaincu l'Etat-actionnaire
-
Venezuela: le tatouage, moyen contesté des autorités américaines pour identifier les membres de gang
-
Scandale du Dieselgate: un procès requis en France pour tromperie contre Volkswagen
-
Le PDG d'EDF Luc Rémont remercié par l'Elysée, le patron de Framatome proposé pour lui succéder
-
Conor McGregor : star irlandaise du MMA et aspirant président au discours antimigrants
-
Négociations en Arabie : l'Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle
-
Caricature d'Hanouna: LFI condamnée pour atteinte au "droit à l'image"
-
Luc Rémont pas reconduit à la tête d'EDF, le patron de Framatome proposé pour lui succéder (Elysée)
-
Les producteurs d'oeufs polonais et lituaniens interrogés par les Etats-Unis sur la possibilité d'exportations
-
Passage du cyclone Garance sur La Réunion: une facture d'au moins 248 millions d'euros
-
Wall Street en net recul, lestée par des résultats d'entreprise
-
Athlétisme: le Britannique Azu en or sur 60 mètres, Ingebrigtsen débute facilement ses Mondiaux
-
La peine de Jean-Marc Morandini pour corruption de mineurs alourdie en appel
-
Appel aux dons pour restaurer un bâtiment emblématique du Muséum d'histoire naturelle
-
Turquie: la contestation se durcit, Erdogan jure de ne pas céder à la "terreur de la rue"
-
Première en italie: un journal publie une édition générée par l'IA
-
Israël: la Cour suprême suspend le limogeage du chef du Shin Bet
-
CIO: Kirsty Coventry face au défi de la géopolitique
-
Corruption de mineurs: peine alourdie en appel à deux ans de prison avec sursis pour Jean-Marc Morandini
-
La tech américaine et Trump alignés sur la dérégulation de l'IA, le reste du monde prend acte
-
La Corée du Nord teste un nouveau missile anti-aérien et accueille un haut responsable russe
-
Sans les contenus de presse, Google gagne autant d'argent, selon un test
-
Soudan: l'armée reprend le palais présidentiel, les paramilitaires contre-attaquent
-
Turquie: la contestation se durcit après l'arrestation du maire d'Istanbul
-
Procès des otages en Syrie: dans ses derniers mots, Mehdi Nemmouche assume être un "terroriste" et ne s'en "excusera jamais"

Pékin, Séoul et Tokyo cherchent à surmonter leurs différends face à l'offensive commerciale de Trump
Les chefs de la diplomatie du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud ont débuté samedi à Tokyo une rencontre visant à renforcer leur coopération, alors que la guerre commerciale engagée par les États-Unis menace la région.
"La situation internationale est devenue de plus en plus difficile, et il n'est pas exagéré de dire que nous nous trouvons à un tournant de l'histoire", a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya devant ses homologues chinois Wang Yi et sud-coréen Cho Tae-yul.
Cette réunion trilatérale, la 11e sous ce format, intervient alors que l'Asie orientale se trouve particulièrement touchée par l'offensive douanière lancée tous azimuts par le président américain Donald Trump.
Dans ce contexte, "il est plus que jamais nécessaire de redoubler d'efforts pour surmonter les divisions et les confrontations par le dialogue et la coopération", a ajouté M. Iwaya en amont des discussions.
Relevant que cette année marquait le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Wang Yi a estimé en amont de la rencontre que "c'est en réfléchissant sincèrement à l'histoire que nous pourrons mieux construire l'avenir".
Renforcer la coopération permettra de "résister ensemble aux risques" et de promouvoir la "compréhension mutuelle" entre les populations, a ajouté le ministre chinois.
"La coopération entre les trois pays peut envoyer au monde un message d'espoir pour l'avenir", a déclaré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul, ajoutant espérer "des discussions ouvertes et franches (...) sur la question nucléaire nord-coréenne".
Les chefs d'Etat des trois pays s'étaient retrouvés en mai 2024 à Séoul pour leur premier sommet tripartite en cinq ans: ils y avaient convenu d'approfondir leurs liens commerciaux et réaffirmé leur objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne --en référence aux armements nucléaires développés par la Corée du Nord.
Séoul et Tokyo adoptent généralement une position plus ferme à l'égard de Pyongyang que Pékin, qui demeure l'un des principaux alliés et bailleurs de fonds économiques de Pyongyang.
- "Diversifier les options" -
A Tokyo samedi, les ministres devraient notamment aborder les questions de coopération économique, de dialogue entre les peuples, et de mesures visant à contrer la baisse de la natalité --un problème critique pour les trois pays--, a rapporté la télévision publique japonaise NHK.
Ils s'efforceront par ailleurs de s'entendre sur l'organisation d'un potentiel nouveau sommet trilatéral d'ici la fin de l'année, a ajouté la chaîne.
Mais cette nouvelle réunion "devrait donner la priorité aux questions économiques, face aux offensives douanières de l'administration Trump", avertit Lim Eul-chul, professeur à l'Institut d'études d'Extrême-Orient de Séoul.
Les Etats-Unis ont déjà frappé de droits de douane additionnels de 20% les importations de produits chinois, et imposé des droits de 25% sur l'acier et l'aluminium, décision qui frappe durement le Japon et la Corée du Sud --avant une salve de droits de douane "réciproques" ciblant tous les pays, attendue début avril.
Pour Patrica Kim, chercheuse à la Brookings Institution à Washington, les dirigeants de ces trois pays "sont de plus en plus contraints de diversifier leurs options" face à ces pressions américaines.
"Il n'est pas surprenant que les trois plus grandes économies d'Asie orientale se tournent les unes vers les autres en quête de nouvelles opportunités économiques", estime-t-elle auprès de l'AFP.
Avant leur réunion, les trois ministres ont été reçus vendredi par le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba qui a plaidé pour une diplomatie "pragmatique", y compris "sur les sujets de préoccupation".
Des discussions bilatérales sont également prévues samedi. En particulier, le Japon et la Chine tiendront leur premier "dialogue économique de haut niveau" en six ans.
Les deux puissances tentent de renouer des relations qui, depuis des années, sont entachées notamment par d'historiques conflits territoriaux.
Tokyo entend également convaincre Pékin de lever complètement l'interdiction des importations de fruits de mer japonais, imposée après le début du rejet dans l'océan de l'eau stockée sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.
Un dossier jugé crucial par M. Iwaya. La Chine a déjà annoncé en septembre se préparer à "reprendre progressivement" ses importations, mais sans mise en oeuvre effective pour l'heure.
D.Sawyer--AMWN