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Turquie : nouvel obstacle pour une candidature à la présidence du maire d'opposition d'Istanbul
L'Université d'Istanbul a annulé mardi le diplôme d'Ekrem Imamoglu, le maire de cette mégapole turque et principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan, ajoutant un obstacle supplémentaire à son éventuelle candidature à la présidence à Ankara.
L'édile a aussitôt dénoncé une décision "illégale" et annoncé son intention de la contester en justice estimant que le conseil d'administration de l'université stambouliote n'était pas habilité à agir ainsi.
Les diplômes obtenus par vingt-huit personnes dont M. Imamoglu "sont annulés pour cause de +nullité+ et d'+erreur manifeste+", a annoncé l'établissement dans un communiqué.
Cette annulation n'altère pas le mandat munciipal de M. Imamoglu, réélu en mars 2024 à la tête de la puissante municipalité d'Istanbul, la capitale économique de la Turquie.
En revanche, en vertu de la Constitution, un diplôme de l'enseignement supérieur est exigé pour toute candidature aux fonctions de chef de l'Etat.
"Bien sûr, nous allons porter cette décision illégitime devant les tribunaux, nous allons la combattre devant les tribunaux, mais la pression est telle que je ne crois plus qu'une décision juste sera rendue" a lancé M. Imamoglu.
"Les droits acquis de chacun dans ce pays sont menacés", a-t-il estimé.
Figure du CHP, le principal parti d'opposition parlementaire, Ekrem Imamoglu est visé par cinq autres procédures judiciaires, dont deux ont été ouvertes en janvier.
- "Harcèlement" -
Il est actuellement seul en lice pour représenter son parti à la prochaine présidentielle, prévue pour 2028. Il doit être officiellement désigné dimanche au cours d'une primaire.
Ekrem Imamoglu "sera notre candidat à la présidence", a maintenu mardi soir le président du CHP, Ozgur Ozel, espérant que la justice reviendra rapidement sur cette décision qu'il a qualifiée de "tache".
M. Imamoglu, 53 ans, avait obtenu en 1995 une licence en gestion d'entreprise délivrée par une université de Chypre-Nord avant d'être reconnue à Istanbul. Le conseil d'administration de l'Université d'Istanbul a jugé mardi irrégulière la reconnaissance de son diplôme en Turquie.
Le président Recep Tayyip Erdogan, qui a été maire d'Istanbul, est lui-même accusé de longue date par des opposants d'avoir falsifié son diplôme universitaire, ce qu'il réfute.
En réaction à des accusations portées par un journaliste, la municipalité d'Istanbul avait rendu publique en septembre 2024 une photocopie d'un diplôme de licence en gestion d'entreprise délivré en 1995 à M. Imamoglu par l'université d'Istanbul.
En 2023, M. Imamoglu avait déjà été empêché de facto de se présenter à la présidence, en raison d'une condamnation en décembre 2022 à une peine de deux ans et sept mois de prison assortie d'une interdiction d'activités politiques pour "insulte" faite aux membres du Haut comité électoral turc, une condamnation dont il a fait appel.
Opposant véhément au président Erdogan, M. Imamoglu a dénoncé fin janvier le "harcèlement" de la justice à son encontre. Il sortait alors d'un tribunal d'Istanbul où il était entendu dans le cadre d'une enquête ouverte après des critiques contre le procureur général de cette ville.
F.Dubois--AMWN