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Condamnations internationales après des raids israéliens sanglants à Gaza
Israël a mené mardi à Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis le début de la trêve, tuant plus de 400 Palestiniens selon le Hamas et suscitant des condamnations internationales.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé n'avoir d'autre choix que de reprendre l'offensive pour ramener tous les otages retenus dans la bande de Gaza. Il a souligné que les frappes avaient été menées "en totale coordination" avec les Etats-Unis, son principal allié.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a accusé Israël de vouloir lui imposer un "accord de reddition" et de tenter de "torpiller" l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, à l'heure où les deux camps sont en désaccord sur la suite du processus.
"Les bombardements, avec des avions et des chars, ont rallumé le feu de l'enfer sur Gaza", a raconté Ramiz al-Amarin, un déplacé qui vit sous une tente à Gaza (nord). "Il y a des corps et des membres gisant au sol."
Les frappes lancées dans la nuit ont baissé d'intensité en début d'après-midi. Des bombardements sporadiques continuent, selon des témoins.
Au moins 413 Palestiniens ont été tués, "en majorité des enfants et des femmes, et des centaines blessés", a indiqué le ministère de la Santé du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.
- Fuite de familles -
Dans la nuit, des ambulances, sirènes hurlantes, ont transporté des blessés à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), d'après des images de l'AFPTV.
Avant même un ordre israélien d'évacuation de régions du nord de Gaza, des familles palestiniennes ont fui, sacs et couvertures empilés sur leurs têtes.
Après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, la première phase de l'accord de trêve est entrée en vigueur le 19 janvier durant laquelle 33 otages dont huit morts ont été restitués en échange d'environ 1.800 détenus palestiniens.
Elle s'est achevée le 1er mars et depuis les négociations ne progressent pas, les deux camps s'accusant mutuellement de les bloquer.
Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des passages pour l'aide et la libération des derniers otages enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre.
Israël souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation totale" du territoire et le départ du Hamas.
"Israël a accepté les propositions de l'émissaire du président américain, Steve Witkoff pour une prolongation du cessez-le-feu, mais le Hamas les a rejetées deux fois", a accusé le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar, assurant que son pays n'avait "d'autre choix que de reprendre les opérations militaires".
- "Sacrifier" les otages -
Pour la Maison Blanche, le Hamas a "choisi la guerre" en refusant de libérer les otages.
Selon des médias israéliens, M. Netanyahu a élaboré un système de pression baptisé "Plan enfer", comprenant, après le blocage de l'aide humanitaire, la coupure de l'électricité et le déplacement des Palestiniens du nord de Gaza vers le sud, tout en n'excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cédait pas.
Les frappes font "suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages", a indiqué le gouvernement, en prévenant qu'"Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force accrue".
En Israël, le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages, a accusé M. Netanyahu de "sacrifier" les captifs en reprenant les frappes intenses sur Gaza.
Le Hamas a accusé M. Netanyahu de vouloir "sacrifier" les derniers otages.
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 restent retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.
L'attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
- "Peur abjecte" -
Parmi les morts dans les frappes mardi figurent le chef du gouvernement du Hamas, Essam al-Dalis, et le chef de la police et des services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement. Le porte-parole de la branche armée du Jihad islamique est mort avec sa femme, a annoncé un responsable.
L'Egypte a dénoncé une tactique israélienne pour pousser les Palestiniens à quitter Gaza.
Les frappes mettent "en péril" la libération des otages, la fin des hostilités et la reprise de l'aide humanitaire, a estimé Rome.
"La population de Gaza vit à nouveau dans une peur abjecte", a déploré le chef du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.
P.M.Smith--AMWN