
-
Italie: retour au sommet amer pour Naples, nouvelle déroute pour la Juventus
-
MotoGP: Marc Marquez remporte le GP d'Argentine
-
Coupe de la Ligue: Newcastle emporte Liverpool et un bout d'histoire
-
Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge
-
Première photo du pape hospitalisé, qui se dit "affaibli" face à une "épreuve"
-
Paris-Nice: Jorgenson monte en grade
-
Des négociateurs israéliens en Egypte pour discuter des otages retenus à Gaza
-
Eurovision 2025: Marie Myriam dit son "soutien" et sa "tendresse" pour Louane
-
Visuel sur Hanouna: "Taisez-vous"... Mélenchon s'indigne des accusations d'antisémitisme
-
Retraites: en plein "conclave" des partenaires sociaux, Bayrou ferme la porte aux 62 ans
-
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
-
Brésil: Bolsonaro crie au "déni de démocratie" face à ses partisans
-
Cuba rétablit progressivement le courant après 40h de panne générale
-
Cyclisme: l'Américain Matteo Jorgenson remporte son deuxième Paris-Nice
-
Ligue 1: Lyon revient de loin face au Havre et se hisse dans le Top 5
-
Brésil: Bolsonaro qualifie son inéligibilité de "déni de démocratie" face à ses partisans
-
"Rendez-nous la statue de la Liberté", lance Glucksmann aux Américains
-
Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours
-
Courant rétabli au Panama après un blackout national de plusieurs heures
-
Prague appelle à des discussions au sein de l'UE pour sauver Radio Free Europe
-
Brésil: en pleine tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans
-
Arrivée au Salvador de 238 membres d'un gang vénézuelien expulsés des Etats-Unis, dit M. Bukele
-
Retraites: Bayrou redit sa confiance envers la démocratie sociale mais ferme la porte aux 62 ans
-
XV de France: pour Galthié, une ligne au palmarès et du crédit en plus
-
A neuf ans, un tatoueur thaï imprime sa marque à Bangkok
-
Les Anglais à la relance, les Gallois en chute libre: le baromètre du Tournoi
-
Ski alpin: intouchable à Hafjell, Meillard se relance dans la course au globe du slalom
-
Quand des étudiants en design contribuent aux neurosciences
-
Droits de douane sur les alcools: la négociation n'a pas encore échoué, juge Bayrou
-
Cinq ans après le confinement, le télétravail est plébiscité mais ses effets interrogent
-
Rugby: avec la reconquête du Tournoi, les Bleus se relancent vers le Mondial-2027
-
Trois mois après le cyclone Chido, l'économie de Mayotte peine à se relancer
-
Le pape se dit "affaibli" et "confronté à une épreuve" dans un message
-
Une soixantaine de morts dans l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord
-
Au Yémen, les frappes américaines ont semé la panique
-
Droits de douane: Shein continuera de vendre aux Etats-Unis, selon son dirigeant
-
Trump rend l'environnement économique encore plus "incertain" que le Covid, selon la BCE
-
Le géant chinois Baidu lance deux modèles d'IA gratuits pour concurrencer DeepSeek
-
Réserve stratégique de bitcoins: à quoi ressemblera le "Fort Knox numérique" de Trump ?
-
Lutte contre le narcotrafic: la patronne de la DGSI en appelle aux députés
-
Athlétisme: le prodige australien Gout Gout signe la meilleure performance mondiale de l'année sur 200 m
-
Plus de 50 morts dans l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord
-
Trêve à Gaza: reprise attendue des négociations, désaccords persistants
-
Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines meurtrières
-
La relève est arrivée pour les astronautes bloqués dans l'ISS
-
Ligue 1: un PSG-OM sur un volcan avant la trêve
-
F1: Norris s'offre en Australie la première victoire de la saison, devant Verstappen
-
NBA: Golden State domine New York, Sarr record avec 34 points
-
Les droits de douane, une potion amère pour les brasseurs américains
-
Syrie: 16 morts dans une explosion accidentelle à Lattaquié

Brésil: Bolsonaro qualifie son inéligibilité de "déni de démocratie" face à ses partisans
Haranguant des milliers de manifestants massés au bord de la plage de Copacabana, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, menacé d'un procès pour projet présumé de coup d'Etat et inéligible jusqu'en 2030, a scandé dimanche à Rio de Janeiro que le fait qu'il soit empêché de briguer un nouveau mandat l'an prochain est "un déni de la démocratie".
"Je veux dire à ceux qui ne m'aiment pas à Brasilia: des élections sans Bolsonaro, c'est le déni de la démocratie au Brésil", a-t-il lancé, juché sur une estrade à laquelle était collée une affiche montrant le président américain Donald Trump le poing brandi, après l'attentat subi lors de la campagne électorale en Pennsylvanie, en juillet dernier.
Selon un photographe de l'AFP, l'affluence était moindre que lors d'une manifestation au même endroit en avril 2024.
"Je suis ici car je veux laisser un Brésil meilleur pour mes enfants. Nous vivons une période sombre", dit à l'AFP l'un des manifestants, José de Souza Vitorino, ancien militaire de 64 ans.
Le mot d'ordre de la manifestation est l'"amnistie" des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.
Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l'élection présidentielle de 2022.
- Candidat "pour le moment" -
Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l'ex-président pour un projet présumé de coup d'Etat afin de se maintenir au pouvoir.
Il est accusé d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.
Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n'était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d'anciens ministres et des hauts gradés.
La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction décidera s'il existe des éléments suffisants pour l'ouverture d'un procès.
Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d'une "persécution" politique pour l'empêcher d'être candidat à la présidentielle de 2026.
Il a été déclaré inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d'urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.
"Pour le moment, je suis candidat", a-t-il martelé mercredi. "Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment".
Il rêve d'un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu'il admire, usera de son "influence" en sa faveur.
"Ils sont en train d'essayer de le jeter lâchement en prison, pour qu'il ne puisse pas se faire élire, mais ils ne vont pas y arriver", a déclaré a l'AFP Patricia Santos, manifestante de 41 ans, à Copacabana.
"Si Dieu le veut, il sera candidat en 2026", renchérit Lucia Fatima de Souza, une aide-soignante de 60 ans.
- Incertitude à droite comme à gauche -
Pour l'analyste politique André Rosa, l'objectif de la manifestation de dimanche va "bien au-delà de l'amnistie" pour les émeutiers de Brasilia: il s'agit d'"envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (...) et réaffirmer son intention d'être candidat en 2026".
Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau.
Une autre option pour l'ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.
L'incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l'inflation, reste énigmatique sur ses intentions d'être candidat ou non.
O.Johnson--AMWN