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L'ex-banquier Mark Carney, atypique nouveau Premier ministre canadien
Il a dirigé deux banques centrales mais est un novice en politique. Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, qui a pris ses fonctions vendredi pour remplacer Justin Trudeau, se démarque par son profil atypique.
Mais il l'affirme lui-même, "notre époque est tout sauf ordinaire".
L'homme, qui aura 60 ans dans deux jours, estime que les menaces de Donald Trump représentent pour le Canada "un péril existentiel" et "la plus grave crise de l'époque".
Dès sa victoire dimanche comme chef du parti au pouvoir, il est donc monté au créneau contre le président américain, assurant que son pays "gagnera" et "ne fera jamais partie des Etats-Unis, de quelque façon que ce soit".
"Donald Trump attaque les familles, les travailleurs, les entreprises canadiennes, nous n'allons pas le laisser réussir."
C'est d'ailleurs pour mener ce combat que de nombreux Canadiens semblent le plébisciter: il est vu comme pouvant incarner un Canada fort face aux attaques du président américain.
Mark Carney projette une "image rassurante" à "l'opposé de celle de Donald Trump", explique à l'AFP Daniel Béland de l'Université McGill de Montréal.
"C'est un technocrate", poursuit-il, "il pèse chacun de ses mots", et il s'agit d'"un spécialiste des politiques publiques qui maîtrise très bien ses dossiers".
- Elections en ligne de mire -
Se définissant comme un centriste, qui refuse d'opposer l'économie et l'écologie, le 24e Premier ministre canadien était jusqu'à tout récemment envoyé spécial des Nations unies pour le financement de l'action climatique et se présente comme l'homme du changement.
Avec des élections prévues au plus tard en octobre et qui pourraient même être déclenchées dans les jours qui viennent, il ne restera peut-être pas Premier ministre très longtemps. Mais quelle que soit la durée de son mandat, celui-ci sera unique.
Il est le premier Premier ministre canadien à n'avoir jamais été député, ni ministre.
Père de quatre filles, Mark Carney est né dans la petite bourgade isolée de Fort Smith, proche de l'Arctique, de deux parents enseignants. Mais a grandi à Edmonton, la capitale de l'Alberta et comme, beaucoup de Canadiens, il a longtemps joué au hockey.
Économiste sorti à la fois de Harvard aux Etats-Unis et d'Oxford au Royaume-Uni, Mark Carney a fait fortune en tant que banquier d'affaires chez Goldman Sachs avant de devenir gouverneur de la Banque du Canada, où il a aidé le pays à traverser la crise financière de 2008-2009.
En 2013, il est devenu le premier non-Britannique à diriger la Banque d'Angleterre jusqu'en 2020, et beaucoup considèrent qu'il est l'un des artisans de la stabilité qui a prévalu pendant le Brexit.
- "Elite" -
Calme et affable, Mark Carney est "exceptionnellement bien outillé pour gérer les crises économiques", estime Lori Turnbull, professeure à l'Université de Dalhousie.
Mais il n'est pas un excellent communiquant et sa maîtrise du français, importante dans ce pays officiellement bilingue, a suscité des critiques alors que le Québec est une province qui compte lors des élections.
Cela risque de lui nuire auprès de l'électorat lors des élections législatives face au leader conservateur Pierre Poilievre qui ne mâche pas ses mots.
Ce dernier n'a pas hésité déjà à le présenter comme un membre de "l'élite qui ne comprend pas ce que vivent les gens ordinaires", détaille Lori Turnbull.
Ses idées en matière de lutte contre le changement climatique pourraient aussi être un angle d'attaque des conservateurs.
Le climat a été au cœur de la dernière partie de la carrière de Mark Carney qui privilégie les solutions axées sur l'investissement, comme les technologies vertes, qui créent des profits et des emplois.
"Nous mettons l'accent sur l'aspect commercial de la question, sur la compétitivité", a-t-il récemment déclaré dans un podcast.
Car "c'est la direction que prend le monde".
Y.Nakamura--AMWN