
-
NBA: Boston domine Denver
-
Xynthia: le gouvernement rend hommage aux victimes de la tempête 15 ans après
-
Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs et s'engagent à faire plus pour la sécurité en Europe
-
Kuurne-Bruxelles-Kuurne: Philipsen domine un sprint royal
-
Bretagne: 1.700 personnes défilent à Lorient contre l'extrême droite, des dégradations
-
Toujours stable, le pape se dit "soutenu" par "l'affection" des fidèles
-
Espagne: le FC Barcelone corrige la Real Sociedad et distance le Real Madrid
-
L'ONU appelle à la reprise immédiate de l'aide à Gaza, bloquée par Israël
-
Salon de l'agriculture: fréquentation en légère hausse, la sérénité "retrouvée"
-
En Ukraine, mères et filles servent "ensemble" sur le front
-
Après la colère, la "sérénité retrouvée" au Salon de l'agriculture
-
Zelensky entouré par ses alliés européens, après son clash avec Trump
-
Ligue 1: avec un doublé, Lacazette libère Lyon
-
Israël suspend l'entrée de l'aide à Gaza, le Hamas dénonce une violation de la trêve
-
Un air de "fin du monde": La Réunion en partie dévastée par le cyclone Garance
-
Jean-Michel Othoniel, ses oeuvres de verre et la beauté pour "mission"
-
Les alliés de Kiev réunis face à un "moment unique" pour la "sécurité de l'Europe"
-
Patinage: pour Cizeron, "une envie de créer quelque chose de nouveau"
-
En Californie, les menaces d'expulsions de Trump font trembler les travailleurs agricoles
-
Une armée de mécanos d'Air France au service de 200 compagnies
-
Ski alpin: Kristoffersen remporte le slalom de Kranjska Gora et distance Noël
-
Remise de combattants du FDLR au Rwanda: l'armée de RDC dénonce un "montage grossier"
-
Câbles rompus en Baltique: le pétrolier suspect autorisé à quitter la Finlande
-
Après la colère, une édition 2025 apaisée du Salon de l'agriculture
-
Golf: Ryan Peake, un ancien délinquant, se qualifie pour le British Open
-
Londres et Paris travaillent avec Kiev à un plan pour l'arrêt des combats
-
Négociations commerciales: les supermarchés annoncent une "quasi-stabilité" des tarifs
-
Le pape, dans un état stable, se dit "soutenu" par "l'affection" des fidèles
-
Avalanche dans le nord de l'Inde: une 8e victime retrouvée, fin des opérations de secours
-
Des milliers d'habitants évacués dans le nord du Japon, ravagé par des feux de forêts records
-
Le pape se dit "soutenu" par les prières et "l'affection" des fidèles
-
Avalanche dans le nord de l'Inde: 7 morts, les secours encore à la recherche d'un disparu
-
A Strasbourg, l'IA co-crée sac à main et robe de soirée
-
Ski Alpin: Brignone remporte le super-G à Kvitfjell devant Gut-Behrami
-
Les Oscars s'annoncent à couteaux tirés entre "Anora" et "Conclave"
-
Un robot américain privé se pose sans encombre sur la Lune
-
Iran: le Parlement révoque le ministre de l'Economie
-
Un air de "fin du monde": La Réunion toujours sous le choc après le cyclone Garance
-
Boxe: Davis s'en sort de justesse face à Roach et conserve son titre des légers
-
Londres et Paris travaillent avec Kiev à un plan pour l'arrêt des combats, dit Starmer
-
MotoGP: le week-end de rêve de Marc Marquez en Thaïlande
-
Israël suspend l'aide humanitaire pour Gaza, le Hamas dénonce une violation de l'accord de trêve
-
Ligue 1: avec Almada et Cherki, Lyon mise sur l'attaque
-
Ligue 1: pour l'OM, le calme et les trois points
-
NBA: Milwaukee fait tomber Dallas, Golden State stoppé par Philadelphie
-
En Angola, un carnaval haut en couleur pour célébrer 50 ans d'indépendance
-
Ski alpin: Noël repart à l'assaut du cristal à Kranjska Gora
-
Israël veut une trêve à Gaza jusqu'en avril, le Hamas insiste pour démarrer la deuxième phase
-
Les alliés de l'Ukraine tiennent un sommet crucial à Londres après le clash Trump-Zelensky
-
Israël approuve une proposition américaine de trêve jusque mi-avril

L'Allemagne sous pression pour aider l'Ukraine et former un gouvernement
Après l'esclandre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, l'Allemagne est sous pression pour renforcer son aide à l'Ukraine quand bien même les négociations en vue de former un nouveau gouvernement viennent à peine de démarrer à Berlin.
Vainqueur dimanche dernier de législatives anticipées, le chef des conservateurs allemands Friedrich Merz s'est donné deux mois, jusqu'au 20 avril, pour former une coalition et doter le pays d'un nouveau gouvernement.
Une échéance en décalage avec l'urgence du moment, ont estimé samedi plusieurs responsables politiques allemands, face au fossé qui se creuse entre Washington d'un côté, Kiev et les Européens de l'autre, jusqu'au risque de la rupture.
La spectaculaire altercation verbale, vendredi soir à la Maison Blanche, entre le président américain et son homologue ukrainien, a fait vivement réagir la cheffe de la diplomatie du gouvernement d'Olaf Scholz, battu au scrutin de dimanche.
Elle a relancé l'idée de débloquer immédiatement trois milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine. L'Allemagne en est depuis l'invasion russe le premier fournisseur d'aide, derrière les Etats-Unis.
- Equation budgétaire -
Le financement de cette enveloppe avait semé la discorde, durant la campagne électorale, entre M. Scholz et ses ministres, le chancelier social-démocrate estimant que l'Allemagne n'avait pas les moyens de mobiliser cette somme sans tailler dans les dépenses courantes.
La même équation budgétaire se pose à son successeur, qui affiche sa volonté de muscler les dépenses militaires de l'Allemagne mais n'a pas tranché sur les options de financement alors que la première économie européenne traverse une période de récession.
Le chef du bloc conservateur CDU/CSU vient seulement d'entamer les consultations politiques avec les sociaux-démocrates, arrivés troisième des élections, pour former une "grande coalition" disposant d'une majorité au parlement.
"Tout est devenu plus urgent", a reconnu Johann Wadephul, vice-président du groupe parlementaire CSU, samedi dans le quotidien Süddeutsche Zeitung.
Il a indiqué que MM. Scholz et Merz avaient eu un entretien téléphonique vendredi soir, après les échanges fracassants entre MM. Trump et Zelensky.
Mais c'est bien Olaf Scholz, affaibli par la cuisante défaite de son parti aux législatives avec le pire score des 80 dernières années, qui se rendra dimanche à Londres au sommet convoqué par Keir Starmer pour discuter de l'aide à l'Ukraine.
La CDU souhaitait que Friedrich Merz soit également du voyage.
A ce stade, le chancelier sortant n'entend pas non plus demander à son successeur de l'accompagner au sommet exceptionnel des Vingt-Sept, consacré à la défense, qui se déroulera à Bruxelles jeudi.
- Investissements -
Il serait pourtant "dans l'intérêt de l'Allemagne que le probable futur chancelier Merz soit dès maintenant impliqué dans les négociations. Cela peut être inhabituel, mais les temps le sont tout autant", jugeait samedi le magazine Der Spiegel.
L'hebdomadaire s'inquiète également de voir les conservateurs et les sociaux-démocrates faire trainer leurs négociations, alors que "l'Allemagne a besoin d'un gouvernement doté d'une majorité parlementaire et d'un chancelier capable de s'exprimer dès que possible, la prochaine coalition étant confrontée à une tâche historique"
Bien que déterminés à augmenter les dépenses militaires nationales, les deux partis se divisent depuis plusieurs jours sur la façon de financer cette hausse.
M. Merz semble pencher pour la création, par le parlement sortant, d'un fonds spécial qui pourrait aller jusqu'à 200 milliards d'euros.
Les sociaux-démocrates plaident de leur côté pour un assouplissement du "frein à l'endettement" inscrit dans la Constitution, qui limite les nouveaux emprunts annuels à 0,35% du PIB.
Réformer cette règle emblématique de la rigueur budgétaire allemande permettrait de ne pas limiter les investissements à la défense mais de moderniser les infrastructures de transports, d'énergie ou de communications.
"Les investissements dans nos infrastructures, dans la cohésion de notre société, dans notre démocratie sont autant d'investissements dans notre sécurité", a fait valoir samedi Mme Baerbock, également favorable à un assouplissement des limites d'endettement.
L.Mason--AMWN