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L'UE cherche un difficile équilibre entre compétitivité et ambitions climatiques
L'Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d'air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.
Sous la pression d'industriels, de Paris et de Berlin mais au grand dam des ONG, la Commission a proposé la modification de plusieurs textes très ambitieux, dont certains ont été adoptés il y a quelques mois à peine.
En faisant cela, l'Europe montre qu'elle "sait se réformer", a plaidé le commissaire européen Stéphane Séjourné. "Sans tronçonneuse mais avec des hommes et des femmes compétents, qui écoutent les acteurs économiques", a-t-il lancé, en clin d'oeil à Elon Musk et au président argentin Javier Milei.
L'exécutif européen souhaite très concrètement:
- Le report d'un an et la révision du "droit de vigilance" imposé aux industriels. Ce texte exigeait des entreprises qu'elles préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants.
- Réduire le nombre d'entreprises devant se plier à une sorte de comptabilité verte. Le but de cette règle était d'harmoniser la manière dont les entreprises publient leurs données de "durabilité", mais elle était très critiquée par les lobbies patronaux.
La cheffe de l'exécutif européen Ursula von der Leyen avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur de son premier mandat. Mais face au risque d'une guerre commerciale avec l'Amérique de Donald Trump, qui menace d'imposer de nouveaux droits de douane au Vieux continent, elle tourne son attention vers les entreprises.
- "Très difficile" -
La révision de ces textes sera soumise à l'approbation du Parlement européen et des Etats membres.
Au Parlement, la bataille s'annonce "très difficile", prédit la centriste Marie-Pierre Vedrenne. Illustration du virage pris par Bruxelles, l'eurodeputée française soutenait il y a encore quelques mois les textes, qu'elle veut aujourd'hui modifier.
"Il est vrai qu'en tant qu'élue, quand tu as travaillé pendant cinq ans sur un dossier, ce n'est pas très facile de dire que tu t'es trompée", confie-t-elle.
"Mais je pense que le monde a complètement changé depuis", assure la députée, évoquant entre autres les tensions géopolitiques et la poussée de la droite et de l'extrême droite aux dernières élections européennes.
Dans une lettre publiée la semaine dernière, les socialistes ont exhorté la Commission à "revoir" sa copie. Tout comme les ONG environnementales, vent debout contre cette proposition.
"C'est du pur délire", dénonce Amandine Van Den Berghe, de l'ONG ClientEarth. "Changer de cap maintenant pénaliserait fortement les grandes entreprises qui se sont engagées dans la voie du développement durable et qui ont commencé à investir de l'argent et des ressources pour se conformer à la législation", assure-t-elle.
- Carte à jouer face à Trump -
L'Europe rétorque qu'elle n'entend pas remettre en cause la lutte contre le changement climatique, ni même son objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
C'est d'ailleurs pourquoi elle dévoile également mercredi sa stratégie pour soutenir la décarbonation de l'industrie européenne, baptisée "Pacte pour une industrie propre".
Dans ce document d'une vingtaine de pages figurent peu de propositions chiffrées. Il comprend toutefois une ribambelle d'incitations pour investir dans l'énergie propre, avec une emphase sur le "made in Europe".
L'Union européenne propose aussi des achats groupés de matières premières essentielles pour l'électronique et les technologies propres, un peu à la manière de ce qu'elle a fait avec les vaccins durant la pandémie.
Bruxelles pense avoir une carte à jouer dans ce secteur, face au climatoscepticisme de Donald Trump.
"Le fait que les Etats-Unis s'éloignent maintenant de leur programme climatique ne signifie pas que nous devrions faire de même. Au contraire. Cela signifie que nous devons aller de l'avant", veut croire le commissaire européen à l'Energie, Dan Jørgensen.
P.Santos--AMWN