
-
A Berlin, des milliers de manifestants pour le maintien du soutien à l'Ukraine
-
RDC: le conflit dans l'est a coûté la vie "à plus de 7.000 personnes" depuis janvier (Première ministre)
-
Le Jihad islamique accuse Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée
-
La filière viticole française présente les grandes lignes de son plan de relance
-
Les banques françaises vent debout contre une norme européenne sur leur devoir de vigilance
-
Macron et Trump assurent vouloir travailler ensemble à la paix en Ukraine
-
Provocation au "terrorisme": l'influenceur algérien Zazou Youssef condamné à 18 mois de prison
-
Allemagne: les conservateurs proposent un mariage de raison aux sociaux-démocates
-
Une "organisation criminelle déterminée" au service de l'évasion de Mohamed Amra
-
Après l'attentat de Mulhouse, le gouvernement français met la pression sur Alger
-
Macron plaide la cause de l'Ukraine face à Trump, qui campe sur sa ligne
-
Allemagne : l'extrême droite veut devenir la première force politique
-
Transports en Ile-de-France: les Franciliens appelés à donner leur avis dès vendredi
-
L'ONU affirme son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, contre l'avis de Washington
-
La Bourse de Paris termine dans le rouge après des prises de bénéfices
-
Grippe aviaire: la stratégie de vaccination française inspire à l'étranger
-
Les Bourses européennes terminent sans direction claire, Francfort en hausse
-
Foot: Pour Longoria, l'heure du mea culpa et de la sanction
-
Macron plaide la cause de l'Ukraine face à Trump
-
Allemagne: le conservateur Merz propose aux sociaux-démocrates un mariage de raison
-
Après les accusations de violences sexuelles, Gérard Depardieu visé par une enquête pour fraude fiscale aggravée
-
Gérard Depardieu visé par une enquête pour fraude fiscale aggravée
-
Merz garantit à Netanyahu qu'il peut venir en Allemagne
-
La Bourse de Paris tournée vers le résultat des élections législatives allemandes
-
Evasion du narcotrafiquant Mohamed Amra: nouvelle vague d'interpellations
-
Six nations: de Rome à Dublin, l'heure des choix pour Galthié
-
Le consulat de Russie à Marseille pris pour cible, Moscou dénonce une "attaque terroriste"
-
Pédocriminalité: début du procès de l'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec face à 299 victimes à Vannes
-
L1: Longoria "regrette" et admet qu'il n'y a "pas de corruption dans le foot français"
-
Apple promet 500 milliards de dollars d'investissement aux États-Unis sur quatre ans
-
Le Conseil de l'Europe réaffirme son "entier soutien" à l'Ukraine
-
Evasion du narcotrafiquant Mohamed Amra: une quinzaine de nouvelles interpellations
-
En Corée du Sud, les fans de "Bioman" retrouvent leurs super-héros japonais
-
Le consulat général de Russie à Marseille visé par des jets de bouteilles suivis de détonations, ni blessé, ni dégât
-
Allemagne: Friedrich Merz en quête d'alliés pour s'installer rapidement au pouvoir
-
Avec l'intelligence artificielle, des mannequins adaptables à l'infini
-
En Chine, l'atelier du monde secoué par les taxes de Trump
-
L1/arbitrage: "Pas de corruption dans le foot français", admet le président de l'OM Pablo Longoria à l'AFP
-
Trois engins explosifs lancés contre le consulat général de Russie à Marseille, pas de blessés
-
L'UE suspend des sanctions visant des secteurs économiques clés en Syrie
-
En Ukraine, se préparer à la "prochaine" guerre contre la Russie
-
NBA: Cleveland et Boston enchaînent
-
Au marché aux bovins de Saint-Christophe, les enchères montent, les éleveurs respirent
-
Bourses européennes: Francfort ouvre en hausse au lendemain des élections
-
"Il voyait tout blanc": en Turquie, l'alcool frelaté provoque une hécatombe
-
"L'horrible" guerre de Iouri, vétéran russe du front ukrainien
-
Mexique: les expulsions massives de Trump n'ont pas encore eu lieu
-
Plongée au coeur de la bande criminelle corse du "Petit Bar"
-
Civelles: face à la menace d'extinction, le pari du repeuplement
-
En Ukraine, des écoles souterraines pour apprendre en sécurité

Macron plaide la cause de l'Ukraine face à Trump, qui campe sur sa ligne
Trois ans jour pour jour après l'invasion par la Russie, Emmanuel Macron tente lundi de jeter un pont sur le véritable gouffre qui s'est ouvert entre Donald Trump et les Européens à propos de la guerre en Ukraine.
"Depuis trois ans, l'Ukraine se bat avec un courage qui force le respect contre un agresseur, la Russie", a écrit le président français dans un message publié sur le réseau social X, en ajoutant: "Notre soutien à l'Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés."
Le président américain, lui, a publié un message sur son réseau Truth qui ne contient aucune marque de sympathie particulière pour l'Ukraine, ni de condamnation de la Russie.
Il y affirme mener des "solides discussions" avec le président russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre et conclure des accords économiques "majeurs" entre les Etats-Unis et la Russie.
Donald Trump y répète que s'il avait été président en 2022, la guerre n'aurait jamais commencé et répète qu'il va "récupérer" le montant de l'aide américaine fournie à l'Ukraine sous la forme d'un accord portant sur l'accès aux matières premières ukrainiennes, lequel pourrait être signé "très bientôt".
- ONU -
En parallèle de la rencontre à Washington, les Américains et les Européens ont engagé un bras de fer à l'ONU.
Les Etats-Unis, comme la Russie, ont voté contre une résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU, réaffirmant son soutien à l'Ukraine et à son intégrité territoriale.
Le président français a déjà participé lundi matin depuis le Bureau ovale, avec son homologue américain, à une visioconférence des dirigeants du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon, Allemagne, Italie).
En quittant les lieux à pied, il a assuré avoir été reçu de manière "très amicale".
Le président français veut présenter au milliardaire républicain des "propositions d'action" pour conjurer la "menace russe" en Europe et garantir une "paix durable" qui ne vire pas au diktat pour les Ukrainiens.
Il a été accueilli de manière solennelle à la Maison Blanche pour un entretien en tête-à-tête, qui doit se poursuivre par un déjeuner et une conférence de presse conjointe, prévue à 14H00 (19H00 GMT).
A voir si Emmanuel Macron et Donald Trump échangeront alors l'une de ces poignées de main prolongées et très vigoureuses qui ont fait la joie des médias lors de précédentes entrevues.
- "Résistance" -
Plusieurs dirigeants étrangers se sont eux réunis lundi dans la capitale ukrainienne pour manifester leur solidarité aux côtés de Volodymyr Zelensky, lequel a salué "trois ans de résistance".
Rompant avec la politique de soutien massif à Kiev de son prédécesseur Joe Biden, Donald Trump a décidé que son interlocuteur privilégié serait le président russe Vladimir Poutine, tout en accablant le chef d'Etat ukrainien.
Trois ans après avoir tenté, en vain, de dissuader Vladimir Poutine de passer à l'attaque, Emmanuel Macron se lance auprès du président américain dans une mission tout aussi incertaine.
Il vient à Washington en porte-parole des Européens, membres de l'UE ou de l'Otan, après avoir échangé avec la quasi-totalité de leurs dirigeants.
Emmanuel Macron veut convaincre son homologue américain, qui n'a jamais caché sa fascination pour les dirigeants autoritaires, que la Russie constitue une "menace existentielle" et que Vladimir Poutine "ne respectera pas" forcément un cessez-le-feu.
Le président français cherchera le bon registre psychologique face à un interlocuteur qui applique aux affaires diplomatiques les méthodes brutales de l'homme d'affaires qu'il fut, et qui rejette en bloc toute politique étrangère guidée par la défense des valeurs démocratiques.
Emmanuel Macron s'est en particulier coordonné avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, attendu à son tour jeudi à Washington.
Londres et Paris travaillent sur le déploiement d'une force européenne en Ukraine, une fois un accord de paix conclu, afin de dissuader la Russie d'attaquer une nouvelle fois. Les deux capitales espèrent en contrepartie de "solides garanties de sécurité" américaines.
Y.Aukaiv--AMWN