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La droite favorite des élections dans une Allemagne inquiète
Une Allemagne déstabilisée par les crises vote dimanche pour des législatives où l'opposition conservatrice part largement favorite après une campagne bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump et l'essor de l'extrême droite.
Surveillé dans le monde entier, le scrutin va doter la première puissance européenne d'un nouveau parlement pour affronter les défis qui ébranlent son modèle de prospérité et inquiètent la population.
"Nous traversons une période très incertaine", constatait à Berlin Daniel Hofmann, rencontré à la sortie d'un bureau de vote.
Récession économique et menace de guerre commerciale avec Washington, remise en cause du lien transatlantique et du "parapluie" américain sur lequel comptait Berlin pour assurer sa sécurité: "Donnez un signal en faveur d'un changement politique urgent et indispensable", a écrit sur X le chef de file des conservateurs Friedrich Merz.
Ce dernier semble très bien placé pour devenir le prochain chancelier et donner un coup de barre à droite dans le pays, après l'ère du social-démocrate Olaf Scholz. Les derniers sondages le créditent d'environ 30% des intentions de vote.
Visiblement détendu, le conservateur de 69 ans a voté à Arnsberg, dans l'ouest du pays.
Son rival social-démocrate, visage plus fermé, a lui aussi mis son bulletin dans l'urne, à Potsdam (est), près de Berlin.
Plus de 59 millions d'électeurs ont jusqu'à 18H00 (17H00 GMT) pour voter. Les premiers sondages sortie des urnes seront publiés dans la foulée.
A la mi-journée, les taux de participation par région étaient supérieurs, pour certains de loin, à ceux du précédent scrutin.
- Attentats -
Pour Reinhardt Schumacher, venu voter à Duisbourg dans l'ouest industriel, la progression de l'AfD "est un signal d'alarme. Quelque chose doit changer".
Ce retraité de 64 ans refuse de voter pour ce parti "trop radical", mais les motivations de ses électeurs ne doivent pas être "ignorées", souligne-t-il.
Le parti anti-migrants et prorusse a imposé ses thèmes de campagne, suite à plusieurs attaques et attentats meurtriers commis par des étrangers dans le pays.
Le dernier a eu lieu vendredi soir. Un jeune réfugié syrien est soupçonné d'avoir grièvement blessé un touriste à coups de couteau dans le Mémorial de l'Holocauste à Berlin. Il voulait "tuer des Juifs", selon la justice.
L'AfD a bénéficié aussi du soutien appuyé pendant des semaines de l'entourage de Donald Trump.
Son conseiller Elon Musk, homme le plus riche du monde, n'a cessé de promouvoir la tête de liste du parti allemand, Alice Weidel, sur sa plateforme X.
"AfD!" a encore posté M. Musk dans la nuit de samedi à dimanche, dans un message assorti de drapeaux allemands.
Les législatives anticipées ont lieu la veille du troisième anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, vécue comme un choc en Allemagne.
Le conflit a mis fin à son approvisionnement en gaz russe et le pays a accueilli plus d'un million d'Ukrainiens. La perspective d'une paix réglée "dans le dos" de Kiev et des Européens inquiète tout autant.
Interrogé sur ces élections allemandes, le président américain a répondu avec désinvolture souhaiter "bonne chance" à l'allié historique des Etats-Unis, qui ont leurs "propres problèmes".
Le discours à Munich de son vice-président JD Vance, exhortant les partis traditionnels allemands à gouverner avec l'extrême droite, a creusé un peu plus le fossé entre Washington et Berlin.
- Objectif Pâques -
Dans le système parlementaire allemand, il pourrait se passer des semaines, voire des mois, avant qu'un nouveau gouvernement ne voie le jour.
Pour former une coalition, le bloc mené par les conservateurs CDU/CSU, qui exclut une alliance avec l'AfD malgré un "flirt" parlementaire durant la campagne autour de l'immigration, devrait se tourner vers le parti social-démocrate (SPD).
Les sondages donnent à ce dernier 15% des voix. Ce score serait son pire résultat de l'après-guerre et signerait probablement la fin de la carrière politique d'Olaf Scholz. Mais avant, le chancelier devra assurer la transition.
"J'espère que la formation du gouvernement sera achevée d'ici Pâques", soit le 20 avril, veut croire Friedrich Merz, conscient que l'Europe attend de l'Allemagne une nouvelle impulsion.
L'échéance sera difficile à tenir si les deux partis qui ont dominé la politique allemande depuis 1945 sont contraints de devoir trouver un troisième partenaire.
La fragmentation au Parlement dépendra notamment des résultats de petits partis et de leur capacité ou non à franchir le seuil minimum de 5% des suffrages pour entrer au Bundestag.
bur-pyv-smk-ilp/ybl
F.Pedersen--AMWN