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Audience décisive mercredi dans l'affaire de corruption visant le maire de New York
Le juge en charge des poursuites pour corruption visant le maire de New York a convoqué le ministère de la Justice, sommé de venir expliquer mercredi les raisons pour lesquelles il a ordonné de classer l'affaire, provoquant un séisme politico-judiciaire dans la plus grande ville des Etats-Unis.
L'injonction faite la semaine dernière par l'administration du président Donald Trump, perçue comme une ingérence du nouveau pouvoir sur une juridiction de Manhattan rompue aux affaires sensibles, a provoqué une cascade de démissions parmi au moins sept procureurs de New York et de Washington, qui ont refusé de se plier aux ordres du ministère.
En substance, l'administration Trump argue que les poursuites dans cette vaste affaire de financement illégal de campagne et de pots-de-vin visant le maire démocrate Eric Adams sont motivées politiquement et qu'elles empêchent l'édile d'appliquer dans la ville de 8 millions d'habitants la nouvelle politique en matière de lutte contre l'immigration clandestine.
Le numéro deux du ministère et ancien avocat de Donald Trump, Emil Bove, a lui-même formellement transmis la demande afin de lever les poursuites auprès du juge fédéral de New York chargé du dossier, Dale Ho.
Ce dernier a notamment convoqué le ministère de la Justice et le maire, sommés de comparaître mercredi à 14H00 locales (19H00 GMT) dans un tribunal de Manhattan.
"Les parties doivent être prêtes à aborder, entre autres, les motifs de la requête du gouvernement (...) et la procédure de résolution de la requête", a-t-il écrit dans un document ajouté mardi au dossier.
"Etant donné que le tribunal doit exercer son pouvoir discrétionnaire lorsqu'il examine une demande de rejet, il doit disposer de suffisamment d'informations factuelles à l'appui" de l'injonction, a écrit le juge Ho.
Depuis son inculpation en septembre dernier, l'ancien capitaine de police devenu maire de la plus grande ville des Etats-Unis ne cesse de clamer son innocence.
- "Objectifs politiques" -
"Je veux être très clair avec les New-Yorkais: je n'ai jamais offert - et personne ne l'a fait en mon nom - mon autorité de maire contre la fin de mon dossier judiciaire", a-t-il par ailleurs assuré la semaine dernière, alors que ses détracteurs laissaient entendre que l'ordre venu de Washington n'était qu'une contre-partie à un virage droitier de la mégalopole, traditionnellement un bastion progressiste et terre d'accueil des immigrés.
D'autant que l'ordre du ministère est juridiquement formulé de telle manière qu'il offre la possibilité de rouvrir l'enquête ultérieurement.
Depuis le tournant qu'a pris l'affaire avec les demandes de l'administration Trump, Eric Adams se retrouve plus isolé que jamais et les appels à sa démission se multiplient.
Lundi, c'est son conseil municipal qui a estimé par un communiqué de sa présidente Adrienne Adams qu'il devait "se mettre de côté et démissionner".
Prenant acte de la démission également lundi de quatre des principaux adjoints au maire, la gouverneure de l'Etat de New York Kathy Hochul, qui a la possibilité de destituer l'édile, s'est réunie avec les "principaux responsables" new-yorkais mardi à la mi-journée pour évoquer son avenir.
"Les faits reprochés à l'Hôtel de Ville ces deux dernières semaines sont troublants et ne peuvent être ignorés", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
A l'issue de l'audience décisive de mercredi, deux choix s'offriront au juge Dale Ho: mener l'inculpation jusqu'au procès, pour l'instant fixé en avril, ou classer l'affaire s'il estime les justifications suffisantes.
Dans une lettre ouverte publiée lundi, plus de 800 avocats et anciens procureurs fédéraux ont dit "observer avec fierté et admiration" les juges et procureurs qui font valoir le droit plutôt que des "ordres" qui ont pour but de "servir des objectifs purement politiques".
S.Gregor--AMWN