- Microbiote intestinal: nous ne sommes pas tous égaux face à l'alimentation transformée
- Les Bourses européennes reculent, inquiétudes sur l'IA
- Mondial de hand: les Bleus en quarts face à leur passé
- Wall Street en forte baisse, la tech et l'énergie dégringole face aux craintes sur l'IA
- Ruquier condamné en appel à verser 1,5 million d'euros à Catherine Barma
- Tournoi des six nations: pour le XV de France, le titre sinon rien
- Du vomi de 66 millions d'années retrouvé au Danemark
- Wall Street en forte baisse, la tech dégringole face aux craintes sur l'IA
- USA: le financier Scott Bessent attendu au poste de secrétaire au Trésor
- Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel
- La maison du commandant d'Auschwitz ouvre ses portes en 80e anniversaire de la libération du camp
- Psychiatrie: il y a urgence à répondre à la crise, selon le Comité d'éthique
- L'Europe devrait imposer une parts de composants locaux, réclame IG Metall
- Forte hausse du chômage en France dans un paysage économique incertain
- Serbie : des milliers d'étudiants entament 24 heures de blocage à Belgrade
- Câble endommagé en mer Baltique: un navire bulgare saisi
- A Mayotte, rentrée des élèves perturbée six semaines après le cyclone
- Les cryptomonnaies, machine à blanchir le cash des narcotrafiquants
- Sinner intouchable, Keys surprenante, Djokovic vulnérable: le bilan de l'Open d'Australie
- Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d'agression sexuelle visant un présentateur-star
- La Bourse de Paris entraînée par la chute de Schneider Electric et Legrand
- En Chine, la virile danse du lion s'ouvre aux femmes
- Déplacés à Gaza: une marée humaine en route vers le nord du territoire palestinien
- Japon: deux dirigeants de Fuji TV démissionnent après des allégations d'agression sexuelle visant un présentateur-star
- Japon : avant l'Exposition universelle, Osaka interdit la cigarette dans ses rues
- Trump suspend les sanctions douanières contre Bogota après un accord sur les migrants
- Le monde commémore la libération d'Auschwitz
- Le monde commémore le 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz
- Des bastions aux "swing states", un scrutin agricole à multiples inconnues
- A Mayotte, rentrée des élèves en mode dégradé après le cyclone
- Trump sanctionne Bogota pour avoir refoulé des vols militaires d'immigrés expulsés
- RDC: Goma à la merci du M23, rencontre Tshisekedi-Kagame programmée
- Top 14: Annoncé à l'UBB, Tevita Tatafu prolonge jusqu'en 2030 avec Bayonne
- Villeneuve-Saint-Georges: Boyard légèrement en tête d'une municipale test pour LFI
- Ligue 1: Nice domine l'OM et s'invite à la course
- Top 14: Toulon renverse La Rochelle et conforte sa place sur le podium
- Espagne: le FC Barcelone en démonstration face à Valence
- Foot: L'OM tombe à Nice, Brest se prépare avant le Real, Lyon stagne
- RDC: tirs dans le centre de Goma, plus que jamais à la merci du M23
- Italie: l'Inter Milan suit le rythme de Naples
- Trump dégaine une série de sanctions contre la Colombie pour avoir refoulé des vols militaires d'immigrés expulsés
- "Nous avons besoin d'une immigration de travail", dit Eric Lombard
- Mondial de hand: les Bleus retrouveront l'Egypte en quarts de finale
- L1: Lyon freiné par Nantes
- RDC: le M23 aux portes de Goma, Kinshasa dénonce une "déclaration de guerre" du Rwanda
- Herminia: l'Ouest encore sous la pluie, Rennes les pieds dans l'eau
- Un Japonais achève en Afrique du Sud un trek de 6.000 km en tirant un rickshaw
- Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel
- Parterre de stars pour le retour de Jacquemus à la Fashion Week parisienne
- Biathlon: un dernier podium féminin à Anterselva, avant de se tourner vers les Mondiaux
Les Palestiniens autorisés par Israël à revenir dans le nord de Gaza après un accord sur les otages
Israël a annoncé que les déplacés de Gaza pourraient commencer lundi à retourner dans le nord du territoire, après un accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas permettant la libération prochaine d'otages, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.
Des "dizaines de milliers" de déplacés, selon la Défense civile, ont été empêchés dimanche par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux.
Israël avait justifié son refus de les laisser passer par la non-libération d'une civile, Arbel Yehud, et l'absence de liste sur la situation des otages.
"Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères", a confié à l'AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.
Le Hamas avait de son côté accusé dimanche Israël de "violer" l'accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza.
- "Nous ne quitterons pas Gaza" -
Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont par ailleurs critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie pour, selon lui, "faire le ménage" dans le territoire.
Le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un "site de démolition".
"On parle d'environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans", a déclaré M. Trump en suggérant un déplacement "temporaire ou à long terme". "J'aimerais que l'Egypte accueille des gens. Et j'aimerais que la Jordanie accueille des gens", a-t-il ajouté.
L'immense majorité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre à l'intérieur du territoire assiégé.
Pour les Palestiniens, toute tentative de déplacement hors de leur territoire évoque le souvenir de la "Nakba", ou "Catastrophe" en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d'Israël en 1948.
"Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive", a déclaré à l'AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.
Les Palestiniens "feront échouer" la proposition de M. Trump "comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (...) pendant des décennies", a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.
Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" à Gaza.
Rival du Hamas qui avait chassé l'Autorité palestinienne et pris le pouvoir à Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné "tout projet" visant à déplacer les Gazaouis.
La Jordanie, qui accueille environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l'Egypte ont réaffirmé dimanche tout rejet d'un "déplacement forcé" des Palestiniens.
La Ligue arabe a mis en garde contre "les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre", ce qui "ne pourrait être qualifié autrement que comme du nettoyage ethnique".
Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a de son côté qualifié la proposition de Donald Trump d'"excellente idée", affirmant que les Palestiniens pourraient "établir une nouvelle et belle vie ailleurs".
- "Qu'ils ramènent les enfants" -
La première phase de l'accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.
Dans le deuxième échange survenu durant cette trêve entrée dans sa deuxième semaine, quatre soldates israéliennes ont été libérées samedi par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.
Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.
La guerre a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées lors de l'attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.
L'offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
En Israël, des proches d'otages enlevés le 7 octobre 2023 mais ne figurant pas sur la liste de ceux devant être libérés en priorité ont fait part dimanche à l'AFP de leur colère.
"Nous voulons que l'accord se poursuive et qu'ils ramènent les enfants le plus vite possible et tous en une seule fois", a affirmé Dani Miran, un homme de 79 ans dont le fils Omri est otage à Gaza.
F.Dubois--AMWN