- Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30
- Wall Street dans le rouge, sans conviction à l'approche des fêtes
- A Londres, une vitrine féerique où aucun jouet n'est à vendre
- Le Groenland n'est "pas à vendre", dit son Premier ministre après une allusion de Trump
- Allemagne: l'extrême droite attendue à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Reportée, l'annonce du gouvernement toujours attendue lundi soir
- Ski alpin: Haugan sans rival à Alta Badia, Noël sixième dans la douleur
- Vers un arrêt de la pêche au saumon dans le Sud-Ouest
- Allemagne: extrême droite et contre-manifestants attendus à Magdebourg
- Foot: entre les gardiens parisiens Donnarumma et Safonov, Luis Enrique refuse de trancher
- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Câbles rompus en Baltique: le parquet suédois n'a pas été autorisé à mener son enquête à bord du Yi Peng 3
- Une minute de silence nationale pour "entourer les Mahorais" après un cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Le Japon accuse Google d'infraction à la législation antitrust
- Rétrospective 2024: l'éclatant retour au sommet de la gymnaste Simone Biles
- Rétrospective 2024: l'or olympique au rugby à VII pour la star française Antoine Dupont
- Ski alpin: Haugan en tête du slalom d'Alta Badia, Noël 3e
- Automobile: Nissan et Honda ouvrent des négociations pour fusionner
- La Bourse de Paris, rassurée, évolue proche de l'équilibre
- Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour
- Câbles sabotés dans la Baltique : Pékin promet de poursuivre la "coopération"
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
- Jour de validation des élections au Mozambique, risque d'embrasement
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi soir
- Guatemala : des membres d'une secte juive tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- La Corée du Sud évalue à 1.100 les soldats nord-coréens tués ou blessés face aux Ukrainiens
- NBA: Jokic et les Nuggets arrachent la victoire aux Pelicans
- Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir de poche à l'approche du Horn
- Bassin d'Arcachon: un an après la pollution, la filière ostréicole peine à se relever
- Guatemala: des membres d'une secte tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" en France
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Jour de validation des élections au Mozambique, menacé de "chaos"
- Guatemala: des familles d'une secte réclament le retour de 160 enfants secourus par les autorités
- Coupe de France: le PSG écarte difficilement Lens aux tirs au but
- Coupe de France: le PSG s'en sort aux tirs au but, Auxerre éliminé par Dunkerque
- Italie: l'Atalanta arrache une onzième victoire de suite
- Le nouveau dirigeant de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- Vendée Globe: Dalin reste au contact de Richomme à l'approche du cap Horn
- Foot: Liverpool surclasse Tottenham (6-3) et conforte sa première place
- Coupe de France: Auxerre sorti par Dunkerque, Marseille et Monaco déroulent
- Le nouvel homme fort de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- "Derniers réglages" en cours, mais l'annonce d'un nouveau gouvernement reportée
- Espagne: vainqueur du FC Séville, le Real chippe la deuxième place au Barça
- Poutine reçoit le Premier ministre slovaque, en visite surprise à Moscou
- Angleterre : fin de série pour Chelsea, United sombre
Burkina: la junte "très ouverte", selon des émissaires internationaux
La junte qui a pris le pouvoir il y a une semaine au Burkina Faso est "très ouverte" aux discussions, ont assuré les émissaires internationaux qui ont rencontré le nouvel homme fort du pays lundi à Ouagadougou mais aussi le président renversé Roch March Christian Kaboré, qui "va très bien".
"Les discussions ont été très franches. Ils ont semblé très ouverts aux suggestions et propositions qu'on leur a faites. Pour nous c'est bon signe", a déclaré à la presse la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey.
Elle était à la tête d'une délégation conjointe de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'ONU qui a rencontré à la mi-journée Paul-Henri Sandaogo Damiba, le nouvel homme fort du Burkina, et plusieurs membres de la junte au pouvoir depuis un coup de force lundi dernier.
"Je crois qu’on s’est bien compris, nous avons eu de très bons échanges avec le chef de l’Etat. Ce que j’ai noté, c’est leur disponibilité à travailler avec la Cédéao", a déclaré Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de l'organisation ouest-africaine.
La délégation a également pu rencontrer le président déchu Roch Marc Christian Kaboré, contraint à la démission le 24 janvier après avoir été arrêté par les putschistes, puis placé en résidence surveillée dans une villa de Ouagadougou.
- Kaboré "va très bien" -
"Il va très bien", a assuré Annadif Mahamat Saleh, représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (Unowas), qui a souligné que la délégation a "exigé sa libération".
"Nous avons eu une courte entrevue avec lui et il est dans un bon état d'esprit. Il a l'air d'aller bien, il a accès à ses médecins et il peut recevoir des visites de sa famille", a complété Mme Botchwey.
Auparavant, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR, junte) avait annoncé assurer "la continuité de l'Etat en attendant la mise en place des organes de transition", selon un "acte fondamental" lu à la télévision nationale par un de ses membres, le lieutenant-colonel Cyprien Kaboré.
Le texte précise que "l'acte fondamental lève la suspension de la Constitution", que le MPSR devient "l'organe central" des institutions, et son président "chef de l'Etat, chef suprême des forces armées nationales".
L'acte fondamental garantit l'indépendance de la justice et la présomption d'innocence, ainsi que les libertés fondamentales contenues dans la Constitution, en particulier la liberté de circuler, la liberté d'expression et celle de la presse.
Un décret a par ailleurs mis fin aux fonctions du chef d'état-major des armées, Gilbert Ouedraogo, dans un pays en proie depuis 2015 à des attaques de groupes jihadistes de plus en plus fréquentes, que le pouvoir de M. Kaboré n'a pas réussi à contenir.
Après sa suspension vendredi des instances de la Cédéao, le Burkina Faso l'a été lundi de celles de l'Union africaine (UA) "jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel dans le pays", comme le Mali et la Guinée voisins, où des militaires ont également pris le pouvoir.
- Le procès Sankara reprend -
Samedi, la Cédéao avait déjà envoyé une délégation de plusieurs chefs des armées de la région pour rencontrer le chef de la junte, le lieutenant-colonel Damiba.
Les dirigeants de la Cédéao se réuniront jeudi à Accra, au Ghana, pour étudier les résultats de ces deux missions et décider d'éventuelles sanctions supplémentaires contre le Burkina.
Le lieutenant-colonel Damiba ne s'est exprimé publiquement qu'une fois, dans une allocution jeudi soir à la télévision nationale, affirmant que son pays avait "plus que jamais besoin de ses partenaires" internationaux.
Lundi, l'armée burkinabè a annoncé avoir tué 163 jihadistes au cours de manœuvres du 15 au 23 janvier avec la force française Barkhane. Un soldat burkinabè a été tué dans cette opération baptisée "Laabingol", "Nettoyer" en langue peule.
Dimanche soir, l'état-major français avait annoncé un bilan de 60 jihadistes tués dans cette opération.
Le Burkina Faso, qui abrite des forces spéciales françaises, est un allié majeur de Paris dans la lutte antijihadiste.
Lundi, à la reprise du procès des assassins présumés de l'ex-président Thomas Sankara (1983-1987) et de 12 de ses compagnons en 1987 - interrompu par le putsch -, le tribunal militaire de Ouagadougou avait décidé de le suspendre jusqu'au "rétablissement de la Constitution", ce qui vient d'être fait. Il reprendra mercredi, a annoncé le tribunal.
Dans le sillage du Mali et du Niger, le Burkina Faso est pris depuis près de sept ans dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts dans le pays et contraint au moins 1,5 million de personnes à fuir leurs foyers.
J.Williams--AMWN