
-
L'Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
-
Trump veut lancer la mère de toutes les batailles commerciales
-
Coupe de France: le PSG se fait peur avant de renverser Dunkerque
-
Angleterre: le joyau Saka brille pour son retour avec Arsenal
-
Réforme de l'audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati
-
Wall Street finit en ordre dispersé dans l'attente de nouveaux droits de douane américains
-
Condamnation Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée à "l'été 2026"
-
Trump affûte ses nouveaux droits de douane
-
Venezuela: l'opposition réaffirme la souveraineté du pays sur la région disputée de l'Essequibo
-
Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol bien engagé à l'Assemblée
-
Jugement Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée pour "l'été 2026"
-
L'Assemblée nationale approuve largement un texte pour lutter contre le narcotrafic
-
Le monde cherche la parade face aux nouveaux droits de douane de Trump
-
La Bourse de Paris prend de la hauteur avant les annonces commerciales de Trump
-
Jugée pour meurtre, une ex-employée de crèche reconnaît avoir donné du Destop à un bébé
-
Un responsable du Hezbollah tué dans un raid israélien près de Beyrouth
-
Basket: le projet de la NBA en Europe en questions
-
Jugement Le Pen: le RN attaque les juges et "le système", Bayrou fait part de ses "interrogations"
-
Séisme en Birmanie: nouveau bilan de 2.700 morts, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Afrique du Sud: manifestations après le viol d'une fillette
-
Foot: Gaëtane Thiney prendra sa retraite à la fin de la saison
-
Le monde se prépare à encaisser les nouveaux droits de douane de Trump
-
Wall Street crispée avant les nouveaux droits de douane américains
-
Les députés commencent à se pencher sur la réforme contestée de l'audiovisuel public
-
Rugby: Bielle-Biarrey élu meilleur joueur du Tournoi des six nations
-
Angleterre: Haaland absent entre "5 et 7 semaines" avec Manchester City (Guardiola)
-
Zone euro: l'inflation ralentit encore en mars, à 2,2% sur un an
-
Birmanie: minute de silence pour les victimes du séisme, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards devant la Cour suprême britannique
-
Bébé tué avec du Destop: l'ex-employée de crèche, jugée à Lyon, reconnaît les faits
-
Un chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth
-
Le monde fourbit ses armes avant les nouveaux droits de douane de Trump
-
Jugement Le Pen: le RN riposte en attaquant violemment les juges et "le système"
-
Bayrou favorable à une "régulation" de l'installation des médecins
-
Trump signe un décret contre les revendeurs qui font exploser les prix des billets de concert
-
Europa Park, une entreprise familiale allemande devenue géant des loisirs
-
Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro
-
Trump, Milei: les dirigeants s'emparent des cryptos... pour le pire
-
Le Pen: le RN lance sa contre-offensive en ciblant violemment les juges
-
Quand industriels canadiens et européens se serrent les coudes face à Donald Trump
-
Plus de cinq millions de travailleurs exposés à un niveau de bruit nocif
-
La Bourse de Paris en petite hausse, avant les annonces douanières de Trump
-
Au Bangladesh, les inquiétants ravages de la pollution au plomb
-
Une frappe israélienne au sud de Beyrouth fait trois morts dont un chef du Hezbollah
-
Malaisie: plus de 100 blessés dans un incendie après une fuite sur un gazoduc
-
Amérique latine: déjà fragilisée par la Chine, la sidérurgie redoute l'effet des taxes Trump
-
Forum InCyber: une nouvelle édition à la "dimension internationale"
-
La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme
-
"Minecraft": le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma
-
NBA: les Celtics et le Thunder intraitables

Ukraine: Moscou et Washington en conflit au Conseil de sécurité de l'ONU
La Russie et les Etats-Unis ont commencé à se déchirer lundi au Conseil de sécurité de l'ONU au sujet des troupes massées par Moscou à la frontière de l'Ukraine, les pays occidentaux intensifiant leurs efforts diplomatiques pour éviter l'éclatement d'un conflit militaire.
Juste avant que la réunion ne commence formellement, le président Joe Biden a prévenu que "si la Russie se détourne de la diplomatie et attaque l'Ukraine, (elle) en portera la responsabilité et subira des conséquences rapides et sévères".
Cette réunion du Conseil de sécurité prévue à partir de 16H00 GMT se tient à la demande des Etats-Unis et "est une étape décisive pour amener le monde à parler d'une seule voix" sur cette crise, a mis en garde M. Biden dans un communiqué.
Un peu plus tôt à l'ONU, l'ambassadeur de la Russie aux Nations unies, Vassily Nebenzia, a accusé Washington de chercher à "créer l'hystérie" et à "tromper la communauté internationale" avec des "accusations infondées".
Son homologue américaine Linda Thomas-Greenfield lui a rétorqué que le déploiement de plus de 100.000 militaires russes autour de l'Ukraine menaçait "la sécurité internationale" et justifiait un débat public à l'ONU.
Et Mme Thomas-Greenfield a aussitôt accusé Moscou de vouloir déployer, "preuves" à l'appui, plus de 30.000 militaires supplémentaires au Bélarus, dont le régime est très proche du Kremlin.
- "Aucune intervention militaire" -
Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques a immédiatement réagi: il n'y a "aucune alternative à la diplomatie" dans cette crise. "Il ne devrait y avoir aucune intervention militaire", a-t-elle ajouté.
De son côté, le président Biden reçoit lundi son allié l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, avec qui il discutera de la sécurité gazière de l'Europe et des moyens d'"assurer la stabilité de l'offre internationale d'énergie", selon la Maison Blanche.
Un entretien téléphonique aura lieu mardi entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue américain Antony Blinken, a annoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Face à la menace d'une invasion, Kiev a appelé dimanche la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les Occidentaux si elle souhaite "sérieusement" une désescalade des tensions.
- Nouvelles sanctions -
Etats-Unis et Royaume-Uni ont brandi dimanche la menace de nouvelles sanctions contre la Russie.
Londres a indiqué vouloir cibler les intérêts russes "qui intéressent directement le Kremlin". Moscou a répondu lundi en accusant les autorités britanniques de préparer ainsi une "attaque" contre les entreprises russes.
"Il s'agit d'une attaque ouverte contre le business" russe, a commenté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, promettant une "riposte" le cas échéant.
A Washington, deux élus démocrate et républicain ont affirmé que le Congrès était proche d'un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
Parmi l'arsenal de sanctions évoquées, le Royaume-Uni comme les Etats-Unis envisagent de cibler le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, ou l'accès des Russes aux transactions en dollars, monnaie reine dans les échanges internationaux.
Face à cette perspective de sanctions, M. Lavrov a indiqué que son pays voulait "de bonnes relations, équitables, mutuellement respectueuses avec les Etats-Unis, comme avec tout autre pays du monde". La Russie "ne veut pas rester dans une position où (sa) sécurité est régulièrement violée", a-t-il poursuivi.
Moscou est accusée depuis fin 2021 d'avoir massé jusqu'à 100.000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d'une attaque.
La Russie nie tout projet en ce sens, tout en réclamant des garanties écrites pour sa sécurité, dont le rejet d'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan et la fin du renforcement militaire de l'Alliance atlantique à l'Est.
Cette demande clé a été rejetée par les Etats-Unis cette semaine dans une réponse écrite à Moscou. Le Kremlin a indiqué réfléchir à sa réaction.
- Déployer des troupes -
Plusieurs pays occidentaux ont annoncé ces derniers jours l'envoi de nouveaux contingents en Europe orientale.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson va proposer cette semaine à l'Otan un déploiement de troupes pour répondre à la montée de "l'hostilité russe" envers l'Ukraine.
Une annonce appréciée par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, qui ont tous deux salué le "leadership" britannique.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, son homologue allemande Annalena Baerbock ainsi que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sont attendus cette semaine à Kiev.
La ministre canadienne de la Défense Anita Anand, dont le pays fournit une assistance militaire à l'Ukraine, y est arrivée dimanche pour une visite de deux jours. Elle a annoncé le déplacement des troupes militaires canadiennes vers l'ouest de l'Ukraine et le rapatriement temporaire de tous les employés non essentiels de son ambassade de Kiev.
burs-prh/nr/seb
O.Norris--AMWN