- C1: Brest taille patron à Prague
- Ligue des champions: le PSG battu sur le fil par l'Atlético et désormais sous pression
- Wall Street termine à des niveaux record après l'élection de Donald Trump
- Harris s'engage à "aider" Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche
- La promesse de Trump d'une paix au Moyen-Orient a convaincu des électeurs musulmans
- Cuba plongé dans le noir à l'approche de l'ouragan Rafael de catégorie 3
- L'Allemagne en crise politique se dirige vers des élections anticipées
- Comment s'explique la défaite de Kamala Harris?
- La victoire de Trump, le péché d'orgueil de Biden
- Record du bitcoin à plus de 75.000 dollars, propulsé par la victoire de Trump
- Avec Trump, le climatoscepticisme de nouveau au pouvoir
- En Autriche, procès d'un espion trop proche de l'extrême droite prorusse
- Des chercheurs confirment l'existence de la supersolidité
- Elon Musk, l'autre grand vainqueur dans l'ombre de Donald Trump
- Sans illusion, les migrants espèrent que Trump ne va pas leur fermer la porte au nez
- Relevé en catégorie 3, l'ouragan Rafael s'apprête à frapper Cuba
- Meurtre de Philippine: le suspect mis en examen et écroué à Paris
- Bras de fer ou pragmatisme: mystère autour des intentions de Trump sur le Venezuela
- A Nice, l'écrin du sommet de l'ONU sur les océans tarde à se matérialiser
- L'Amérique à l'aube d'une nouvelle ère Trump
- Assemblée: le budget de l'Etat de retour dans l'hémicycle, la gauche sur la sellette
- Pour Fox News, une soirée électorale très réussie
- Pas-de-Calais: cinq corps découverts en mer et sur une plage en deux jours
- La ministre de l'Agriculture déplore des restrictions trop importantes pour certains pesticides
- Netanyahu et Trump discutent de la "menace iranienne", le Hezbollah affiche sa pugnacité contre Israël
- La Bourse de Paris finit son grand huit dans le rouge après la victoire de Trump
- Casinos en ligne: le ministre du Budget lance la concertation avec le secteur
- Masters WTA: Zheng rejoint Sabalenka et Gauff en demi-finales
- Le Rwanda veut autoriser la contraception à partir de 15 ans
- Trump remporte la Maison Blanche, tourbillon sur les marchés mondiaux
- Repli de la consommation d'antibiotiques en France en 2023, après deux ans de rebond
- La Haute autorité de santé se prononce pour le remboursement des implants dentaires
- Bolivie: les partisans de l'ex-président Evo Morales annoncent une trève dans les blocages
- Élection de Trump: la relation avec le Mexique et sa présidente à l'épreuve
- Michelin: les salariés de Cholet poursuivent leur mouvement contre la fermeture
- Moscovici veut confier les prévisions économiques à une autorité indépendante
- Dopage russe et corruption: nouveau procès pour Diack fils après l'annulation partielle de sa condamnation
- "Rien à prouver", juge l'ex-star du foot Diego Forlan avant son premier match de tennis professionnel
- Climat: la ministre française aurait préféré que la COP29 "ne se tienne pas à Bakou"
- Tourbillon sur les marchés mondiaux après la victoire de Trump
- Wall Street ouvre en forte hausse, salue la victoire de Donald Trump
- "Ce sont des anges": les jeunes en première ligne pour aider les sinistrés en Espagne
- Alarmée par un projet de taxe, la filière hippique annule les courses jeudi
- Le gouvernement allemand tangue en pleine élection de Trump
- Cuba se prépare à l'arrivée de Rafael qui pourrait devenir un ouragan "majeur"
- Fiscalité: la filière hippique annule les courses jeudi et prévoit une manifestation
- Le dollar et les marchés boursiers en hausse après le retour de Trump
- Après la victoire de Donald Trump, l'inquiétude des Ukrainiens
- Gel des retraites: protéger les "petites pensions" coûterait 500 millions d'euros
- UniCredit et Commerzbank : les noces semblent encore lointaines
En Autriche, procès d'un espion trop proche de l'extrême droite prorusse
Lanceur d'alerte ou agent double ? Un ex-membre autrichien des services secrets, soupçonné d'avoir échangé avec l'extrême droite des données sensibles, a réfuté mercredi à Vienne tout acte répréhensible sur fond d'accusations d'espionnage pour la Russie.
Sur le banc du tribunal, Egisto Ott fait l'objet d'enquêtes depuis des années pour ses activités présumées troubles.
Le procès, qui devait initialement se terminer vendredi, le jugement étant attendu plus tard, pourrait jouer les prolongations, l'un des témoins ne s'étant pas présenté.
Le parquet reproche au sexagénaire à la carrure imposante d'avoir abreuvé un député d'extrême droite, coaccusé dans cette affaire, d'informations susceptibles de "discréditer" les renseignements.
Selon les procureurs, cela constitue un délit de violation du secret de la fonction, passible de trois ans de prison.
Concrètement, M. Ott est accusé d'avoir recherché, en 2018, le nom de collègues ayant "participé à une réunion" du Club de Berne à Varsovie, la plateforme d'échange des services secrets européens, "sur ordre" de Hans-Jörg Jenewein, alors élu du parti d'extrême droite FPÖ au pouvoir.
- Montés en épingle -
Par la suite, il lui aurait aussi livré l'identité d'employés sous couverture, "mettant en péril le maintien de la sécurité nationale et le succès de futures activités de renseignement", affirme le parquet.
Enfin, il est soupçonné d'avoir cherché à collecter les noms des agents de police enquêtant spécifiquement sur l'Ibizagate, un scandale de corruption impliquant l'extrême droite.
De son côté, l'ex-député a, d'après les enquêteurs, transmis à Egisto Ott des documents confidentiels provenant de commissions parlementaires à huis clos. Une simple "bêtise", selon lui. Là encore, un délit pour le parquet.
A l'ouverture du procès, le procureur a demandé à l'ancien agent si certains de ces éléments devaient ensuite partir pour la Russie, dont le FPÖ était proche à l'époque. L'accusé a qualifié d'"absurde" qu'on le soupçonne d'espionnage pour le Kremlin.
S'ils n'ont pas contesté les faits, largement étayés par des SMS, les deux prévenus ont plaidé non coupable, estimant que de banals échanges avaient été montés en épingle, et ils en ont contesté avec force le caractère illégal.
"On a le droit de partager des informations entre détenteurs du secret de la fonction", a plaidé M. Ott, affirmant n'avoir jamais rien divulgué publiquement, ni mis en danger la sûreté de l'État.
- La piste Marsalek -
Leur but était uniquement de déceler des "dysfonctionnements", a assuré l'un des avocats d'Egisto Ott, Josef Phillip Bischof, selon qui "les attentes de la presse vont être déçues".
"Quelques noms ont été transmis par un fonctionnaire à un organe de contrôle. C'est un crime?", a-t-il demandé à l'audience.
Sauf que ce premier procès est la face émergée d'un iceberg: Egisto Ott est dans le viseur du parquet depuis 2017 pour d'autres dossiers et avait été placé en détention une première fois en 2021, puis au printemps de cette année.
Contacté, il n'a pas souhaité s'exprimer. Mi-mars, il avait nié auprès de l'AFP toutes les allégations.
Dans des enquêtes distinctes qui ne sont pas encore bouclées, il est soupçonné d'avoir fourni des téléphones portables de membres du cabinet du ministre de l'Intérieur aux services de sécurité russes.
Il lui est notamment reproché d'avoir mené des recherches pour Jan Marsalek, recherché par la justice allemande dans le cadre de la faillite de la société de paiements Wirecard et aujourd'hui accusé d'espionnage pour Moscou.
Le passage de l'extrême droite, proche de la Russie, au ministère de l'Intérieur entre 2017 et 2019 avait conduit plusieurs pays occidentaux à limiter leurs échanges d'information avec l'Autriche, un pays neutre, justement par peur des fuites.
Le FPÖ a remporté les élections législatives fin septembre mais l'Autriche est toujours à la recherche d'un gouvernement, aucune formation ne souhaitant s'allier avec lui pour former une majorité, invoquant notamment sa proximité avec Moscou.
C.Garcia--AMWN