- Cuba se prépare à l'arrivée de Rafael qui pourrait devenir un ouragan "majeur"
- Fiscalité: la filière hippique annule les courses jeudi et prévoit une manifestation
- Le dollar et les marchés boursiers en hausse après le retour de Trump
- Après la victoire de Donald Trump, l'inquiétude des Ukrainiens
- Gel des retraites: protéger les "petites pensions" coûterait 500 millions d'euros
- UniCredit et Commerzbank : les noces semblent encore lointaines
- Violences conjugales: le nombre de victimes, en hausse, a doublé depuis 2016
- Les marchés financiers saluent le retour de Trump à la Maison-Blanche
- Avec Trump, le retour de "l'Amérique d'abord"
- L'élection de Trump risque d'encore faire reculer le droit à l'avortement
- C1: le Real Madrid s'enfonce dans la crise
- Kamala Harris défaite, l'ultime plafond de verre résiste aux Etats-Unis
- Donald Trump, le come-back
- Trump signe un retour historique à la Maison Blanche
- L'action du groupe Tesla d'Elon Musk, soutien de Trump, bondit de 15% dans les échanges d'avant-séance
- Conforté par le succès "éclatant" de Trump, Orban reçoit l'UE en Hongrie
- Violences conjugales: 271.000 victimes enregistrées en 2023, +10% sur un an
- L'action du groupe Tesla d'Elon Musk, soutien de Trump, bondit de 13% dans les échanges d'avant-séance
- Les trumpistes de Floride exultent devant la "victoire historique" de leur champion
- La Bourse de Paris en hausse alors que la victoire de Trump se dessine
- Côte d'Ivoire: pas d'hommage officiel pour les 20 ans du bombardement de Bouaké
- Les marchés accueillent favorablement le probable retour de Trump à la Maison Blanche
- Russie: les sénateurs ratifient le traité de défense mutuelle avec la Corée du Nord
- UniCredit et Commerzbank font mieux que prévu au 3e trimestre, suspense sur une possible fusion
- NBA: Embiid suspendu trois matches pour avoir "bousculé" un journaliste
- Les républicains s'emparent du Sénat américain
- C1: Donnarumma ou Safonov ? Luis Enrique lance le duel au PSG
- Pleins d'espoir, les trumpistes de Floride attendent les résultats et leur champion
- Football: talent, discipline et vénération de Kim, recette du succès des Nord-Coréennes
- Quand la Chine menace: des étudiants taïwanais conçoivent des drones en vue d'une potentielle attaque
- L'optimisme gagne le camp Trump, qui enlève un Etat clé
- L'optimisme gagne le camp Trump, la course pas encore jouée
- Allemagne: opération de sauvetage pour la coalition de Scholz en perdition
- Harris ou Trump: suspense total en Amérique
- Russie: la chambre haute vote pour ratifier le traité avec la Corée du Nord
- Cuba se prépare à l'arrivée de l'ouragan Rafael, deux semaines après Oscar
- Harris ou Trump: l'Amérique dans une attente fébrile
- Japon: première neige sur le Mont Fuji, la plus tardive jamais vue
- Nerveux ou pleins d'espoir, les trumpistes de Floride attendent les résultats et leur champion
- Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée
- Harris ou Trump: une attente fébrile commence
- Fracturé et anxieux, l'électorat américain vote pour deux candidats aux antipodes
- Avec un triplé de Gyökeres, le Sporting terrasse City 4-1
- Ligue des champions: Lille accroche la Juventus (1-1)
- Ligue des champions: Monaco et Lille toujours en bonne posture, le Real et City sombrent
- Effondrement meurtrier en Serbie : des milliers de manifestants à Novi Sad
- C1: Kehrer offre à Monaco la victoire à Bologne et un avenir rassurant
- C1: le Real Madrid sombre face à l'AC Milan, Mbappé encore en échec
- Israël: Yoav Gallant, un faucon devenu encombrant pour Netanyahu
- Wall Street termine en hausse, la présidentielle reléguée au second plan
Donald Trump, le come-back
C'est l'histoire d'un homme qui ne cesse de stupéfier le monde. En décrochant pour la deuxième fois les clefs de la Maison Blanche, Donald Trump continue de marquer, avec fracas, l'histoire des Etats-Unis.
Huit ans après avoir créé la plus grande surprise politique moderne, quatre ans après avoir quitté le pouvoir dans un chaos inimaginable, le républicain à l'emblématique cravate rouge opère un come-back à la tête du pays dans un scénario absolument inédit.
Fort du soutien de dizaines de millions d'Américains, le tempétueux septuagénaire, dont la chute a été mille fois annoncée, projette l'image d'un homme complètement insubmersible.
Comme si à force d'accumulation, ses inculpations, condamnations, procédures de destitution, n'avaient plus le moindre effet sur lui.
- Au-dessus des règles -
Fort d'un flair politique redoutable et d'une capacité à s'affranchir, une à une, de toutes les normes, Donald Trump a survécu à tout.
"Je pourrais me tenir au milieu de la Cinquième Avenue et tirer sur quelqu'un sans pour autant perdre le moindre électeur", avait-il lancé en 2016 dans une formule désormais célèbre.
Lâché par son camp après l'assaut mené par ses partisans contre le Capitole, l'homme de 78 ans à la curieuse chevelure blonde a regagné en quatre ans une emprise totale sur son parti.
Lors de la convention des républicains mi-juillet, le milliardaire au teint orangé a assisté avec un malin plaisir au défilé de ses anciens rivaux, tous venus chanter ses louanges sur scène.
Puis au spectacle de militants arborant un pansement blanc, en clin d'oeil à celui apposé sur son oreille droite juste après les tirs qui l'ont visé en Pennsylvanie.
L'image de ce Donald Trump, se relevant, le visage ensanglanté et le poing levé, restera indiscutablement la plus marquante de sa troisième campagne.
- "Fight! Fight! Fight!" -
Son "Fight!, Fight!, Fight!" ("Battez-vous!") lancé à la foule tandis que des agents du Secret Service l'évacuaient est devenu un cri de ralliement pour ses partisans, toujours persuadés que le milliardaire comprend leurs difficultés du quotidien mieux que personne.
Doté d'un vrai talent de tribun, le New-Yorkais a réussi la prouesse de se positionner depuis neuf ans en "porte-parole" de ces Américains -- majoritairement blancs et plutôt âgés -- qu'il a convaincus en parlant d'immigrés "empoisonnant" le sang des Etats-Unis et de démocrates "de merde".
Contrairement à la légende qu'il s'est construite, il n'a pourtant rien du "self-made man".
Son père avait déjà bâti un empire à New York en construisant des immeubles pour la classe moyenne dans les quartiers populaires après la Seconde Guerre mondiale.
Né en 1946, Donald Trump a repris les rênes de l'entreprise dans les années 70 avec un solide coup de pouce financier et s'est fait une place dans les foyers américains grâce à l'émission de télé-réalité "The Apprentice".
- L'"Amérique d'abord" -
Arrivé au pouvoir en 2017 dans un scénario qu'aucun, ou presque, n'avait prédit, il a refusé systématiquement d'endosser les habits de rassembleur.
Depuis la Maison Blanche, l'homme au physique imposant a livré le spectacle d'un président s'affranchissant de toutes les conventions face à des Américains enthousiastes, médusés ou effrayés.
Au nom de l'"Amérique d'abord", il a rudoyé les alliés des Etats-Unis, engagé une escalade imprévisible avec l'Iran sur le nucléaire, fait preuve d'une fascination troublante pour les dirigeants autoritaires, de Vladimir Poutine à Kim Jong Un.
Le républicain a remanié la Cour suprême à sa guise, offrant une victoire retentissante aux conservateurs sur l'avortement. Il a testé les limites des institutions démocratiques, insulté la presse.
Son premier mandat restait terni par son incapacité à se faire réélire en 2020.
Sa victoire face à Kamala Harris fait office de revanche pour ses partisans; de coup de massue pour ses opposants, convaincus qu'ils avaient définitivement fermé la parenthèse Trump.
Bien au contraire: le républicain continue d'écrire une page en tout point unique de l'histoire du pays.
Y.Kobayashi--AMWN