- MotoGP: Martin gagne le sprint du GP de Malaisie, Bagnaia chute
- Record historique de pollution à Lahore, deuxième ville du Pakistan
- La COP16 biodiversité entre dans les prolongations, suspendue à la question du financement
- Dernier week-end de campagne pied au plancher aux Etats-Unis
- Deux candidats très à droite pour un fauteuil: le chef des Tories couronné samedi
- Harris et Trump dans la dernière ligne droite pour arracher des Etats clés
- L'issue de la COP16 biodiversité se précise sur la bataille du financement
- Bolivie: l'ancien président Morales en grève de la faim
- Angleterre: le Portugais Ruben Amorim nouvel entraîneur de Manchester United
- Slimane, visé par une plainte pour harcèlement sexuel, remporte un NRJ Music Award
- L1: Lille freiné par Lyon (1-1) in extremis, quatre jours avant la Juventus
- Basket: Nicolas Lang bat le record de 3 points inscrits en 1re division
- F1: Piastri partira en tête du sprint au Brésil devant Norris, Verstappen 4e
- Foot: le Portugais Ruben Amorim nouvel entraîneur de Manchester United (club)
- Ligue 1: gros coup d'arrêt pour Monaco, battu par Angers à Louis-II
- Masters 1000 de Paris: Humbert, la dernière sera la première
- Ultime bras de fer à la COP16 biodiversité autour des financements
- Tennis: à Paris, Ugo Humbert s'offre une première demi-finale en Masters 1000
- Wall Street termine en hausse, passe outre un mauvais chiffre de l'emploi
- Masters 1000 de Paris: Humbert, un "malin" en demie
- F1: Piastri partira en tête de la course sprint au Brésil devant Norris, Verstappen 4e
- Les voix conservatrices montent le volume dans la progressiste Silicon Valley
- Masters 1000 de Paris: Zverev-Rune en demi-finale, au tour d'Humbert sur le Central
- La Bourse de Paris attentive aux développements politiques et économiques des Etats-Unis
- Inondations en Espagne: plus de 200 morts, l'armée à la rescousse face au chaos
- Le Liban accuse Israël de refuser une trêve après une série de frappes sur Beyrouth
- COP16 biodiversité: à quelques heures de la fin, la Colombie propose un compromis
- Le changement de genre facilité en Allemagne
- F1: Norris domine l'unique séance d'essais libres au Brésil
- Sur Facebook, des pages leurres pour tromper les électeurs américains, selon une étude
- Plus de 50.000 personnes vaccinées contre le mpox en RDC et Rwanda (OMS)
- Au marathon de New York, Jasmine, coureuse aveugle, veut sentir "les vibrations"
- Rugby: Jegou, inculpé pour viol en Argentine, titulaire samedi avec La Rochelle
- Masters 1000 de Paris: Zverev premier qualifié pour le dernier carré
- Dans les Etats clés américains, les électeurs sous un déluge de publicités politiques
- Larbi Ben M'hidi, un des héros de l'indépendance de l'Algérie
- Le Liban accuse Israël de refuser une trêve après une nuit de frappes
- Wall Street ouvre en hausse, rassurée par la tech
- Préparateur de poils de sanglier, un artisanat menacé d'extinction
- Dans la banlieue sud de Beyrouth, les portraits des "martyrs" flottent sur les ruines
- Elections au Botswana: triomphe de l'opposition, transition historique
- Inondations en Espagne: l'armée en première ligne face au chaos
- Au Salon du chocolat, les artisans redoutent de nouvelles taxes
- Natation: Léon Marchand pulvérise le record du monde du 200 m quatre nages
- Moscou et Pyongyang affichent leur unité, jusqu'à "la victoire" en Ukraine
- Trêve hivernale: une période de répit débute pour les locataires menacés d'expulsion
- A la COP16 biodiversité, la présidence colombienne promet un final "palpitant"
- Le Liban reçoit de l'aide française pour les déplacés
- Fusillade à Poitiers, après Rennes: Retailleau évoque "un point de bascule" dans le narcotrafic
- Le Liban accuse Israël de refuser un cessez-le-feu après de nouvelles frappes
Dernier week-end de campagne pied au plancher aux Etats-Unis
Kamala Harris et Donald Trump abordent samedi pied au plancher leur dernier week-end de campagne d'une élection présidentielle américaine hors normes, au résultat imprévisible et attendu dans le monde entier.
La vice-présidente démocrate, qui pourrait être la première femme présidente des Etats-Unis, sera de nouveau dans les Etats-clés qui vont décider du sort de l'élection de mardi: en Géorgie (sud), Caroline du Nord (sud-est) et au Michigan (nord), Mme Harris tentera de convaincre les derniers indécis qu'elle est l'"antidote" à l'ancien président républicain, comme l'a dit vendredi son colistier Tim Walz.
Vendredi soir, lors de trois meetings de suite dans le Wisconsin, autre Etat crucial au bord des Grands lacs, elle a appelé à "finalement tourner la page d'une décennie de Donald Trump" qui a bouleversé la démocratie américaine et "nous a épuisés".
Le tribun populiste, à la rhétorique de plus en plus autoritaire, condamné et inculpé dans nombre d'affaires au pénal et au civil, espère, lui, réaliser son rêve de retourner à la Maison Blanche pour promouvoir sa politique de "l'Amérique d'abord".
- Les Etats-Unis "occupés" -
Au cours de meetings de campagne samedi en Viriginie et en Caroline du Nord, il devrait encore peindre en noir les Etats-Unis qui seraient "occupés" par des millions de migrants clandestins, des "criminels" qu'il a promis d'expulser.
Vendredi dans le Michigan, le milliardaire new-yorkais de l'immobilier a accusé l'administration de Joe Biden et de Kamala Harris d'avoir failli économiquement, alors que tous les indicateurs de la première puissance mondiale sont au vert.
Il a prédit une "dépression du genre de 1929" si sa rivale est élue.
Jusqu'au dernier jour, la vice-présidente de 60 ans et l'ancien président de 78 ans, infatigables, seront en campagne: lundi soir, elle sera à Philadelphie dans l'Etat crucial de Pennsylvanie et lui à Grand Rapids dans le Michigan.
L'élection est mardi, jour non chômé aux Etats-Unis, et 70 millions d'Américains ont déjà posté ou glissé dans des urnes leurs bulletin de manière anticipée.
Mais le climat est particulièrement électrique, avec une controverse politico-médiatique par jour et des craintes de violences après le 5 novembre, surtout si le résultat est extrêmement serré comme le pronostiquent tous les sondages.
Dans un pays politiquement fracturé, rien ne semble faire bouger les lignes entre deux rivaux que tout oppose.
Cherchant à s'arracher des dizaines de milliers de votants en Pennsylvanie, au Michigan ou en Arizona qui détiennent les clés de l'élection, Mme Harris et M. Trump sont en pleine escalade verbale.
- "Détestation" des Américains -
Pour l'ex-président conservateur (2017-2021), sa rivale "déteste" les Américains, tandis que selon l'actuelle vice-présidente qui fait campagne au centre, son adversaire est "instable et obsédé par la revanche" de l'élection de 2020 qu'il n'a jamais reconnu avoir perdue.
La campagne 2024, scrutée dans le monde entier et notamment en Europe et au Proche-Orient, a été hors du commun: en l'espace de quelques semaines cet été, le président Joe Biden, 81 ans, a jeté l'éponge et laissé la place à Mme Harris et M. Trump a été la cible de deux tentatives d'assassinat.
Depuis, les deux adversaires font tout pour séduire les femmes, les jeunes et les électorats afro-américains, arabo-musulmans et latino-américains.
Mme Harris a obtenu nombre de soutiens de milieux économiques et politiques -- y compris d'anciens dirigeants républicains -- ainsi que de superstars du cinéma, de la musique et du sport, comme ces jours-ci Cardi B, Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez et LeBron James.
Et samedi, l'ancienne Première dame, l'ultra populaire Michelle Obama, sera en campagne à Philadelphie, avec la chanteuse Alicia Keys.
L'élection de mardi pourrait être si disputée qu'il faudra peut-être des jours avant un résultat national définitif.
L'entourage de Donald Trump a déjà commencé à alimenter des rumeurs d'irrégularités, voire de "triches", commises lors d'opérations de vote.
F.Schneider--AMWN