- L'ONU s'alarme d'une aggravation de la faim à Gaza, au Soudan et au Mali en 2025
- Liquidation de Fret SNCF: les syndicats cheminots haussent le ton
- Zone euro: l'inflation rebondit plus que prévu en octobre, à 2% sur un an
- Stellantis en difficulté au troisième trimestre, un rebond attendu en 2025
- Géorgie: la commission électorale confirme la victoire du parti au pouvoir
- Automobile: Toyota et un géant nippon des télécoms investissent 3 milliards d'euros dans l'IA
- Foot/PSG: "la constance a toujours été mon point fort", souligne le défenseur Willian Pacho
- La Bourse de Paris recule et digère une pluie de résultats
- Des émissaires américains en Israël pour parler d'un cessez-le-feu au Liban et à Gaza
- Une réforme du mode de financement des crèches "d'ici 2028", dit le gouvernement
- Fonction publique: Kasbarian annonce qu'il recevra les syndicats le 7 novembre
- Mozambique: réseaux sociaux en panne, après des appels à manifester
- En pleine tension, la Corée du Nord tire un missile intercontinental
- Climat: la Papouasie-Nouvelle-Guinée annonce boycotter la COP29, une "perte de temps"
- Le taux du Livret A devrait tomber à 2,5% en février, selon le DG de la Caisse des dépôts
- Le patron Chine du géant pharmaceutique AstraZeneca placé sous enquête
- France: l'inflation quasi stable en octobre, à 1,2% sur un an, selon l'Insee
- Shell: repli du bénéfice net, plombé par les marges de raffinage et le prix du pétrole
- TotalEnergies: le bénéfice net s'effondre au 3e trimestre, affaibli par une moindre rentabilité du raffinage et les prix du pétrole
- Stellantis: les ventes plongent au troisième trimestre, plombées notamment par l'Amérique du Nord
- Dents, lèvres, seins : le tourisme esthétique en pleine expansion en Albanie
- Le puissant typhon Kong-rey fait au moins un mort et 73 blessés à Taïwan
- Dans l'Oise, le secteur de la brosserie traditionnelle française se tourne vers le luxe pour survivre
- L'épargne des ménages français, un énorme pactole et des placements variés
- NBA: Bilal Coulibaly attaque la saison en forme olympique
- Éducation à la finance: la "journée mondiale de l’épargne", une idée centenaire
- Budget: l'Assemblée et le Sénat votent en commission pour supprimer le service national universel
- NBA: Indiana vient à bout de Boston, Coulibaly brille
- Taïwan frappée par le puissant typhon Kong-rey
- La COP29 menacée par la promotion des énergies fossiles et la corruption, selon un rapport
- Baseball: les Dodgers de Los Angeles remportent la Série mondiale face aux Yankees de New York
- Hôpital: les fermetures de lits se poursuivent
- Washington et Séoul appellent Pyongyang à retirer ses troupes de Russie
- Kamala Harris, ou comment se faire un prénom en politique
- Les jeunes syndiqués, des électeurs très courtisés dans la course à la Maison Blanche
- Cibles de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, les migrants préfèrent la voie légale
- Sur la façade atlantique, les petites fourmis du surcyclage du plastique voudraient sauver l'océan
- Climat: pour la Papouasie, la COP29 est une "perte de temps" faute d'action des pays pollueurs
- Cap à l'Ouest pour Harris et Trump
- Cochabamba, "le grenier de la Bolivie" asséché par les blocages
- La Corée du Nord, accusée d'envoyer des soldats en Russie, tire un missile balistique
- Taïwan se prépare à l'arrivée de Kong-rey, son troisième typhon depuis juillet
- Trump se met en scène à bord d'un camion-poubelle, après une gaffe de Biden
- Bolivie: le président Arce exige "la levée immédiate" des barrages routiers
- Trump se met en scène à bord d'un camion-poubelle, après une gaffe de Biden sur ses électeurs
- Accolades et décontraction affichée: l'offensive médiatique du prince William
- Un nouveau décès de migrant dans la Manche et trois corps découverts sur une plage en une journée
- Wall Street termine en baisse, digère indicateurs économiques et résultats trimestriels
- Volkswagen veut tailler dans les salaires pour s'extraire de la crise
- Espagne: au moins 95 morts et de nombreux disparus dans des inondations "dantesques"
En pleine tension, la Corée du Nord tire un missile intercontinental
La Corée du Nord a tiré jeudi l'un de ses missiles les plus puissants avec l'objectif affiché de renforcer sa dissuasion nucléaire, sa première démonstration de force depuis qu'elle a été accusée d'avoir envoyé des milliers de soldats en Russie.
L'armée sud-coréenne "a détecté un missile balistique lancé depuis la région de Pyongyang en direction de la mer de l'Est vers 7H10 (22H10 GMT mercredi)", a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen, en employant le nom coréen de la mer du Japon.
Ce missile, selon le ministre japonais de la Défense, appartient à "la catégorie des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM)", qui ont une portée d'au moins 5.500 kilomètres et sont généralement conçus pour porter des charges nucléaires.
Pékin a réagi à ce tir en faisant part de sa préoccupation face à la montée des tensions entre les deux Corées.
"En tant que voisin proche de la péninsule coréenne, la Chine est préoccupée par l'évolution de la situation dans la péninsule", a indiqué Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, appelant à une "résolution politique de la question de la péninsule".
"Nous espérons que toutes les parties feront des efforts pour atteindre cet objectif", a-t-il déclaré lors d'un point de presse régulier à Pékin.
Le tir nord-coréen a eu lieu quelques heures après que les chefs de la défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Russie, où, selon Washington et Séoul, quelque 10.000 soldats ont été déployés en vue d'une éventuelle action contre les forces ukrainiennes.
Pyongyang, qui n'a pas confirmé ou infirmé la présence de troupes en Russie, a confirmé un test "crucial", entrant dans le cadre de sa volonté de "renforcer ses forces nucléaires, supervisé par son dirigeant Kim Jong Un.
"Le tir d'essai (...) répond pleinement à l'objectif d'informer nos rivaux (...) de notre volonté de riposter", a dit M. Kim lors du lancement, selon l'agence d'Etat nord-coréenne KCNA.
Ce nouveau tir nord-coréen a été "fermement" condamné par la Maison Blanche qui a dénoncé une "violation flagrante" des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
En vertu de sanctions prises à l'ONU, Pyongyang a l'interdiction d'effectuer de quelconques essais d'armes recourant à la technologie balistique.
- "Détourner l'attention" -
Le tir nord-coréen "semble avoir été mené pour détourner l'attention des critiques internationales sur le déploiement de ses troupes" en Russie, a déclaré à l'AFP Yang Moo-jin, président de l'Université des études nord-coréennes à Séoul.
L'armée sud-coréenne avait prévenu la veille que le Nord, doté de l'arme nucléaire, se préparait à tester un missile balistique intercontinental, voire à procéder à un essai nucléaire, peut-être avant la présidentielle américaine du 5 novembre.
"Notre armée a relevé son niveau d'alerte et partage étroitement avec les autorités américaines et japonaises les informations concernant le missile balistique de la Corée du Nord, en maintenant un niveau de préparation élevé", a précisé l'état-major interarmées sud-coréen.
La Corée du Nord procède généralement aux tirs d'essai de ses missiles les plus puissants et de plus longue portée sur une trajectoire ascendante, c'est-à-dire vers le haut et non vers l'extérieur, pour éviter de survoler les pays voisins.
"C'était le temps de vol le plus long jamais enregistré (pour un missile nord-coréen)", a de son côté commenté devant des journalistes le ministre japonais de la Défense Gen Nakatani.
- "Escalade" -
Selon Washington et Séoul, quelque 10.000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie, sans que leur mission soit clairement identifiée.
"Le fait qu'un nombre aussi important de soldats se soit déplacé vers l'ouest suggère qu'il est peu probable qu'ils soient partis simplement pour observer", a déclaré un responsable du bureau présidentiel sud-coréen.
Pour le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, le déploiement nord-coréen pourrait "entraîner une escalade des menaces pour la sécurité de la péninsule coréenne".
Il fait craindre aussi une escalade dans le conflit en Ukraine, deux ans et demi après le lancement de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine lancée par Vladimir Poutine.
La Corée du Sud, une importante exportatrice d'armes, a fait savoir qu'elle étudiait la possibilité d'envoyer de l'armement directement à l'Ukraine en guise de réponse, ce à quoi elle s'opposait jusqu'à présent en raison d'une politique nationale de longue date qui l'empêchait de fournir des armes dans des conflits actifs.
Séoul accuse depuis longtemps le Nord d'envoyer des armes pour aider Moscou à combattre Kiev.
La Corée du Nord a récemment renforcé ses liens militaires avec Moscou, le président Vladimir Poutine ayant effectué une rare visite à Pyongyang en juin, signant un accord de défense mutuelle avec Kim Jong Un.
Th.Berger--AMWN