- Les Gabonais votent sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- MotoGP: les casques des pilotes, plus qu'une protection, un étendard
- Ligue des nations: Retegui, le buteur de la Nazionale sorti de la pampa
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, nouveau leader
- Robert Habeck, chef de file de Verts allemands déboussolés
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Gabon: ouverture du vote sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Un an après le bal tragique de Crépol, pas de certitude sur l'auteur du coup mortel
- Au Bangladesh, les rues de Dacca saisies par la fièvre de la contestation
- COP29: les négociations toujours tendues avant le G20 et l'arrivée des ministres
- NBA: Wembanyama tombe sur Davis, Cleveland inarrêtable
- XV de France: les Bleus pour la passe de trois contre des All Blacks revanchards
- Boxe: Mike Tyson a fait son âge, battu par Jake Paul
- Dernier tête-à-tête Biden-Xi avant l'ère Trump
- Logements à base de champignons à Gaza? Des designers arabes proposent des innovations durables
- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
- Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
- Nouvelle-Zélande: une députée interrompt une séance parlementaire avec un haka
- Trump nomme Karoline Leavitt, 27 ans, porte-parole de la Maison Blanche
- Emeutes de 2023 à Brasilia: la justice argentine ordonne l'arrestation de 61 Brésiliens
- Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
- Rugby: l'Irlande aux deux visages bat l'Argentine en serrant les dents
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Trump nomme ses propres avocats aux postes clefs du ministère de la Justice
- Au sommet Asie-Pacifique dans l'ombre de Trump, Xi comme Biden pressentent "changement" et "turbulences"
- Trump et le MMA, un amour réciproque
- Dans la nuit parisienne, la Vierge de Notre-Dame retrouve "sa maison"
- Israël/Hezbollah: Beyrouth étudie une proposition de trêve, selon des responsables
- Le gouvernement veut rassurer les agriculteurs avant une nouvelle mobilisation
- Fonction publique: au moins 188.000 agents ont bénéficié d'une prime qui sera suspendue en 2024, selon un rapport
- Foot: la Juventus Turin tourne la page Paul Pogba
- Nigeria: une infirmière de l'Unicef s'échappe après six ans de captivité chez les jihadistes (armée)
- Macron en visite d'Etat début décembre en Arabie saoudite
- Victoire aux prud'hommes face à NRJ d'anciens collaborateurs de Manu Levy, accusé de "harcèlement moral"
- Quatre sites pornographiques commencent à être bloqués en France
- Pérou: Biden et Xi au sommet des pays du Pacifique dans l'ombre de Trump
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Scholz et Poutine parlent de l'Ukraine, Kiev s'indigne
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- Masters ATP: Zverev en patron dans le dernier carré, Alcaraz fait ses valises
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
Melania Trump lève un petit coin de voile dans ses mémoires
Un mois avant la présidentielle américaine, les mémoires de l'ex-Première dame Melania Trump ont fait les gros titres pour sa prise de position en faveur du droit à l'avortement. Mais l'énigmatique épouse du milliardaire républicain n'en dit pas beaucoup plus dans cette autobiographie parue mardi aux Etats-Unis.
Déjà révélé la semaine dernière par le quotidien britannique The Guardian, l'extrait dans lequel l'ancienne mannequin slovène prend vigoureusement la défense de ce droit reste la principale révélation de l'ouvrage de 182 pages simplement intitulé "Melania".
"Le droit fondamental d'une femme à la liberté individuelle, à sa propre vie, lui confère l'autorité d'interrompre sa grossesse si elle le souhaite", écrit l'ancienne Première dame (2017-2021). Une position contrastante avec celle de son époux, qui s'est toujours félicité d'avoir nommé trois juges conservateurs à la Cour suprême, contribuant ainsi à la décision qui a dynamité en 2022 la protection fédérale du droit à l'avortement.
Depuis, de nombreux Etats conservateurs du Sud ont sévèrement restreint voire interdit l'accès à l'interruption volontaire de grossesse, devenu un thème brûlant de la campagne présidentielle. Dix Etats organisent des référendums sur la question en parallèle du scrutin présidentiel le 5 novembre.
"Restreindre le droit d'une femme à choisir d'interrompre une grossesse non désirée revient à lui refuser le contrôle de son propre corps", insiste Melania Trump. "Cette conviction m'a accompagnée tout au long de ma vie d'adulte", insiste-t-elle.
Geste d'indépendance, quitte à semer la confusion dans la campagne de son mari, ou prise de position soigneusement contrôlée pour atténuer le sentiment que les républicains s'opposent à un droit défendu par la majorité des Américains, ces propos ont été très commentés et interprétés différemment depuis leur parution.
- "Bazar" -
Dans le reste du livre, Melania Trump épouse un discours cher aux conservateurs américains, accusant le mouvement antiraciste Black Lives Matter de "rhétorique incendiaire" et déplorant les "violentes manifestations" de 2020. Une immense vague de protestations avait alors secoué le pays après la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier blanc.
A l'instar de son mari, elle ne concède pas non plus, quatre ans plus tard, la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020, alors même qu'aucune preuve de fraude électorale à grande échelle n'a été apportée depuis.
L'ex-Première dame préfère qualifier le processus de dépouillement de "bazar", affirmant que "beaucoup d'Américains ont toujours des doutes sur l'élection ce jour-là".
Donald Trump est inculpé par la justice fédérale et dans l'Etat de Georgie pour avoir tenté de renverser illégalement les résultats de cette élection.
Et si elle condamne les violences sans précédent du 6 janvier 2021, quand des milliers de partisans de Donald Trump ont pris d'assaut le Capitole à Washington pour empêcher la certification des résultats, Melania Trump botte en touche, assurant qu'elle était occupée ce jour-là avec des travaux de rénovation de la Maison Blanche.
Très discrète pendant le mandat de son époux et encore plus réservée sur la scène publique depuis qu'elle a quitté Washington, Melania Trump n'évoque aucun des scandales qui ont éclaboussé Donald Trump ces dernières années, comme les accusations d'agressions sexuelles formulées par au moins une vingtaine de femmes, ou l'affaire de paiements cachés à une ancienne star de films X qui lui a valu fin mai d'être le premier ex-président des Etats-Unis condamné au pénal.
Née en 1970 dans l'actuelle Slovénie, l'ancienne mannequin avait débarqué dans le New York clinquant des années 1990 pour continuer sa carrière. Elle est la troisième épouse de Donald Trump, avec lequel elle a eu un fils, Barron.
"Mon expérience personnelle des épreuves de la procédure d'immigration m'a ouvert les yeux sur les difficultés rencontrées par tous ceux qui souhaitent devenir citoyens américains", déclare-t-elle, alors que son mari promet d'expulser en masse des migrants et multiplie contre eux les diatribes virulentes et mensongères.
Elle promet aussi que le message "JE M'EN FICHE VRAIMENT, PAS VOUS?" qu'on pouvait lire sur sa veste le jour d'une visite en 2018 à la frontière américano-mexicaine n'était pas destiné aux enfants qu'elle rencontrait, mais aux "médias". Pour "leur faire savoir que je n'étais pas touchée par leurs opinions sur moi", assure-t-elle.
P.Silva--AMWN