- Le Qatar suspend sa médiation entre Israël et le Hamas, selon une source diplomatique
- L1: Ben Seghir permet à Monaco de renverser Strasbourg (3-1)
- Rugby: l'Australie fauche l'Angleterre après un duel spectaculaire
- Tennis: à Metz, Bonzi s'offre un tout premier titre
- Vendée Globe: "Bien malin celui qui peut prédire" le vainqueur, prévient Jean Le Cam
- Le Qatar retire sa médiation entre Israël et le Hamas, selon une source diplomatique
- Espagne: le Real se rassure face à Osasuna mais perd Rodrygo, Militao et Vazquez sur blessure
- Les pertes d'emplois vont continuer dans l'industrie française
- Cyclisme: pour Mark Cavendish, l'heure du dernier sprint a sonné
- Paralympiques: une aide financière pour Elena Congost, disqualifiée lors du marathon
- La Californie prend la tête d'une nouvelle "résistance" à Trump
- La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala seule candidate à sa succession à la tête de l'OMC
- Vendée Globe: 40 skippers au départ d'une "course dingue"
- La colère reste vive après les inondations qui ont meurtri le sud-est de l'Espagne
- Les pertes d'emploi vont continuer dans l'industrie française
- Le président indonésien reçu en grande pompe à Pékin pour ouvrir "un nouveau chapitre"
- SNCF: les syndicats comptent lancer une grève illimitée à 10 jours des vacances de Noël
- Le ministre de l'Industrie s'attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites
- La fille d'un écologiste mexicain disparu demande l'aide internationale
- Une "jungle": à Rome, une prison concentre les maux du système pénitentiaire italien
- Aux Etats-Unis, l'espoir grandissant d'un remède pour les chauves-souris en péril
- Inondations au Soudan du Sud: 1,4 million de personnes touchées, 379.000 déplacées
- Une Allemagne en crise commémore la chute du Mur, un "jour heureux"
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi, le gros coup de chaud
- En Libye, des déchets au coeur d'un café culturel qui sensibilise à la pollution
- Sur les trottoirs de Kinshasa, les coiffeurs à la "Gillette"
- De nouvelles bougies votives pour Notre-Dame, fabriquées à Lourdes
- SNCF: les syndicats appellent à une grève illimitée à partir du 11 décembre
- France: le ministre de l'Industrie s'attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites
- Des séparatistes baloutches tuent 26 personnes dans une gare au Pakistan
- En Occitanie, la colère gronde chez des éleveurs "à bout de nerfs"
- Malgré la crise du bio, les spécialistes se veulent optimistes
- Derrière le succès d'"Arcane", la patte du studio d'animation français Fortiche
- NBA: Cleveland poursuit sa chevauchée fantastique
- Italie: à Naples, le "Conte" peut être bon
- Ligue 1: le PSG a besoin de la douceur angevine après la claque européenne
- XV de France: le Japon pour lancer les test-matches et la route vers 2027
- La Corée du Nord brouille les signaux GPS, affectant avions et navires en Corée du Sud
- Un "agent de l'Iran" inculpé aux Etats-Unis pour un projet d'assassinat de Trump
- Eruption volcanique en Indonésie: impressionnante colonne de cendres et crainte de coulées de débris
- L'Allemagne en crise fête la chute du Mur de Berlin et "la liberté"
- Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi
- Jordan Bardella sort son premier livre: "Ce que je cherche"
- Ouragan Rafael: la majorité des provinces de Cuba ont de l'électricité
- Mort de Rachid Makhloufi, légende du football et symbole de l'indépendance algérienne
- Tennis: Gauff et Zheng, le bal des débutantes en finale du Masters WTA
- Rugby: les All Blacks en maîtrise remportent le choc en Irlande
- Vendée Globe: à la veille du départ, "les fourmis dans les jambes" du bizuth Guirec Soudée
- Masters WTA: Zheng surclasse Krejcikova et se qualifie en finale
- Ligue 1: Marseille sombre à nouveau à domicile, contre Auxerre
Primaire populaire: Taubira ou la confusion ?
La gauche est suspendue dimanche au verdict de la Primaire populaire. Si Christiane Taubira est donnée favorite, une surprise n'est pas à exclure, y compris la victoire d'un candidat refusant de reconnaître le résultat, au risque d'ajouter encore à la confusion.
Les quelque 467.000 inscrits, qui ont commencé à voter en ligne depuis jeudi, ont jusqu'à 17h00 pour se prononcer. Le résultat devrait être connu à partir de 19h00.
A la base, la Primaire populaire avait un objectif simple: désigner un champion capable de réunir toute la gauche pour porter le fer à la présidentielle et pousser la porte du deuxième tour. Pour cela, cette initiative citoyenne a fini par sélectionner sept candidats, issus des différentes sensibilités de gauche: écologiste, socialiste et insoumise. Limpide.
Sauf que trois des sept candidats et pas des moindres - Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon - ont demandé, en vain, à ne pas être mêlé à cette affaire et refusent quoi qu'il en soit de se plier au résultat du vote.
"Pour moi, la page de la primaire populaire est tournée depuis un moment", a répété M. Jadot samedi.
Le chiffre de 467.000 inscrits à la Primaire populaire a pourtant été salué comme un vrai succès populaire, au regard des 22.000 militants de l'investiture socialiste, des 122.000 participants à la primaire écologiste, des près de 140.000 du congrès des Républicains, et des 272.000 parrainages militants de Jean-Luc Mélenchon.
Le signe aussi, selon ses promoteurs, que l'heure n'est plus aux grands partis, mais aux citoyens prêts à se réapproprier la politique et ressusciter une famille de gauche aussi divisée qu'affaiblie, qui pèse à peine un quart des intentions de vote.
Mais que se passera-t-il si dimanche l'un des trois "malgré nous" est désigné vainqueur ? Un cas de figure qui n'est pas à écarter car les partis n'ont pas interdit à leurs militants d'y participer. Au contraire, plusieurs fédérations socialistes ont même appelé à voter et la numéro 2 du PS, Corinne Narassiguin, a indiqué qu'elle allait le faire.
Le mode de scrutin pourrait également réserver son lot de surprises. Les votants doivent classer les candidats avec les mentions suivantes: "Très bien", "Bien", "Assez bien", "Passable", "Insuffisant(e)". Et le candidat qui obtient la meilleure médiane remporte l'élection.
- "Elle se ralliera à elle-même" -
Pour bénéficier du soutien de la Primaire populaire, le vainqueur devra encore ensuite signer un "contrat de rassemblement" et "inclure l'esprit du socle commun programmatique dans son programme".
Un prérequis qui paraît totalement illusoire pour les candidats réfractaires. M. Mélenchon décrit la Primaire populaire comme "une farce", M. Jadot comme une "machine à perdre", et Mme Hidalgo comme "une démarche qui ne crée aucune obligation".
Dès lors, le scénario le plus "confortable" reste une victoire de Christiane Taubira face aux trois autres candidats moins connus, le député européen Pierre Larrouturou et deux personnes de la société civile, Charlotte Marchandise et Anna Agueb-Porterie.
A l'inverse de ses trois principaux concurrents, l'ex-Garde des Sceaux a promis de respecter à la fois résultat et modalités pour la suite.
"Je vais rejoindre la personne qui aura été désignée. A charge pour elle évidemment de créer les conditions de l'union", a-t-elle répété vendredi sur BFMTV.
Mais si le vainqueur ne reconnaît pas le processus ? Alors "on n'est pas dans le même cas de figure, mais nous verrons tranquillement dimanche", a-t-elle ajouté, refusant de dire clairement si elle se retirait, ou non, en cas de défaite.
Pour Anne Hidalgo, qui estime que le scénario d'une victoire de Mme Taubira est "un peu écrit d'avance", "il n'y en a qu'une qui reconnaît le processus, c'est elle, et donc elle se ralliera à elle-même".
Et au final, ajoute la maire de Paris, l'ex-ministre de la Justice ne sera donc qu'"une candidate de plus" à gauche, où il faut également compter sur le communiste Fabien Roussel, non sélectionné pour la Primaire populaire.
Y.Aukaiv--AMWN