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Dix ans après, le Cachemire indien retourne aux urnes pour des élections locales
Dix ans après, l'heure du retour aux urnes a sonné. Les électeurs du Cachemire indien (nord-ouest) ont commencé à voter mercredi pour choisir leurs représentants locaux, dans une région sous tension et toujours réfractaire à la tutelle de New Delhi.
Les bureaux de vote ont ouvert aux 8,7 millions d'électeurs inscrits dès 7h00 locales (1h30 GMT) pour ce scrutin étalé sur trois jours et géographiquement pour des raisons de sécurité.
Dans les rues de la principale ville de la région, Srinagar, les premières files de votants se sont formées en présence d'importants effectifs des forces de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP.
Posé au pied des sommets de l'Himalaya, ce territoire à majorité musulmane, que l'Inde et le Pakistan se disputent depuis 1947, a été placé en 2019 sous contrôle fédéral par le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi.
Longtemps dotée d'une certaine autonomie, la région du Jammu-et-Cachemire est dirigée depuis par un gouverneur nommé par le pouvoir central.
Sous couvert de lutte contre l'insurrection séparatiste qui a fait des dizaines de milliers de morts - civils, soldats ou rebelles - depuis 1989, le gouvernement indien y a sérieusement restreint les libertés, dénoncent les ONG de défense des droits humains.
La participation à ce scrutin local, le premier organisé depuis dix ans, s'annonce importante, les séparatistes n'ayant pas cette fois appelé à bouder les urnes.
Même si l'assemblée qui en sortira ne disposera que de pouvoirs limités, en matière d'éducation et de culture notamment, nombre d'habitants de la région semblent déterminés à exprimer leur refus, voire leur colère, face à l'emprise de New Delhi.
"Nous sommes à la merci de l'administration du gouverneur. Nos problèmes n'ont fait que s'aggraver", déplore auprès de l'AFP Mukhtar Ahmad Tantraye, un fonctionnaire musulman à la retraite de la capitale régionale Srinagar.
"Je vote avec l'espoir que les bureaucrates changent un peu d'attitude à notre égard", ajoute-t-il.
- "Toute cette politique" -
"Le règne dictatorial de la bureaucratie va cesser", veut croire Syed Ali Choudhary, 38 ans, un agriculteur musulman établi près de la ville de Jammu. "Un gouvernement issu du peuple sera, après toutes ces années, accueilli avec un énorme soulagement."
En campagne samedi dans la région, Narendra Modi, qui dirige l'Inde depuis 2014, a affirmé que son gouvernement avait ouvert dans la région une nouvelle ère de paix et de prospérité.
"Les pierres qui étaient ramassées avant pour attaquer la police et l'armée sont désormais utilisées pour construire le nouveau Jammu-et-Cachemire", a-t-il lancé devant des partisans.
Les incidents armés se sont toutefois multipliés ces deux dernières années, faisant au moins 50 victimes dans le lourd contingent de 500.000 militaires déployé dans le territoire contesté.
Deux soldats ont encore trouvé la mort vendredi dernier lors d'un accrochage, selon l'armée.
Même s'ils ont applaudi la fin de l'autonomie décrétée par Narendra Modi, les électeurs hindous de la région ne cachent plus leur lassitude de cette guerre.
Navin Kotwal, 73 ans, regrette ainsi "toute cette politique" autour du statut de sa région.
"Les dirigeants (de la vallée) du Cachemire courtisent les musulmans en insistant sur leur identité, de la même façon que les élus du Jammu agitent la fibre hindoue (de la population) pour prendre le pouvoir", déplore ce commerçant.
"Moi, tout ce qui m'importe, c'est que nous soyons gouvernés par des élus capables de résoudre nos problèmes", poursuit-il.
Au-delà de la politique, la situation économique du Cachemire nourrit toutes les préoccupations.
La région affichait en 2023 un taux de chômage de 18,3% contre 8% en moyenne dans le pays, selon les statistiques officielles.
Malgré des aides publiques et le rebond du tourisme, la suppression des surtaxes qui protégeaient l'industrie locale et la réduction des commandes publiques aux producteurs locaux ont fait des dégâts.
"Ma plus grande inquiétude, c'est le chômage", résume Madiha, une jeune étudiante de 27 ans à la recherche d'un emploi qui préfère taire son nom. "Le coût de la vie a atteint des sommets."
Les résultats du scrutin sont attendus le 8 octobre.
M.Thompson--AMWN