- CIO: les Russes ont "vocation à reprendre une place dans le monde du sport" (Lappartient, candidat à la présidence)
- Les talibans dénoncent le "deux poids deux mesures" de la CPI
- Réseaux sociaux : deux ans plus tard, l'opération prorusse "Doppelgänger" prospère toujours
- Bolivie: les vies suspendues à flanc de montagne de La Paz
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande et le Royaume-Uni avec des vents records
- A Bagdad, les industries polluantes empoisonnent l'air des citadins
- Faux avis: Google s'engage à mettre en place des sanctions au Royaume-Uni
- Boxe: Inoue bat Kim par KO et reste champion incontesté des super-coqs
- Ski alpin: chute de Pinturault lors du Super-G de Kitzbühel
- Retailleau commence à dérouler sa politique contre l'immigration
- Open d'Australie: Sinner rejoint Zverev en finale et visera le doublé à Melbourne
- Au Japon, le prix du chou s'envole avec le thermomètre
- À Mayotte, depuis le cyclone, les habitants courent après l'eau en bouteille
- Italie: Monte dei Paschi lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d'euros
- Réseaux sociaux: deux ans plus tard, l'opération pro-russe "Doppelgänger" prospère toujours
- Un petit poisson "bouc émissaire" de Trump après les incendies de Los Angeles
- A Hong Kong, une bourgade frontalière se revitalise grâce au tourisme
- Les Etats-Unis ont commencé l'expulsion de centaines de migrants clandestins
- Dans un zoo américain, pandas affamés recherchent bambou désespérement
- L'Arabie saoudite doit "boxer dans (sa) catégorie" sur la scène mondiale, affirme son ministre des Finances
- Réclusion à perpétuité et période de sûreté de 20 ans requises contre la mère d'Amandine, morte affamée
- Open d'Australie: Sabalenka-Keys, le triplé ou la surprise
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande avec des vents records et se dirige vers l'Ecosse
- La Bourse de Paris portée par le luxe après les résultats de Burberry et des déclarations de Trump
- C'est la fin de la régularisation "à tour de bras", déclare Retailleau
- A l'Assemblée, le retour sans effet de manche de Manuel Valls
- Allemagne: l'Ukraine sème la discorde avant les élections
- L'Indonésie et la France signent un accord de rapatriement d'un Français condamné à mort
- Rescapé d'Auschwitz: le long voyage d'Albrecht Weinberg jusqu'à son pays natal
- Etats-Unis : Trump lance les expulsions en masse de migrants clandestins
- Ski alpin: à Kitzbühel, Odermatt au pied de son graal
- Hamidi, la championne de taekwondo qui sacrifie sa liberté pour combattre les talibans
- NBA: Jokic sans limites, Dallas ralentit Oklahoma City
- Thaïlande: plus de 350 écoles fermées à Bangkok en raison de la pollution de l'air
- Open d'Australie: 3e finale pour Zverev en Grand Chelem, contre Sinner ou Shelton
- Cyclisme: le Français Bryan Coquard s'impose sur le Tour Down Under
- Open d'Australie: Zverev remporte sur abandon son combat contre Djokovic
- Un titre sur dix livré sur Deezer est du bruit généré par IA
- Indonésie: accord attendu pour le rapatriement d'un Français condamné à mort
- Pour son premier déplacement, Trump en Californie, bastion démocrate
- La Colombie demande l'aide du Venezuela pour mettre fin aux violences à la frontière
- La Cour interaméricaine condamne le Nicaragua pour avoir permis la réélection d'Ortega en 2011
- Open d'Australie - Demi-finales: Djokovic en danger contre Zverev, Sinner favori devant Shelton
- Ligue Europa: Lyon contraint au nul (0-0) à Fenerbahçe
- Wall Street termine en hausse, record du S&P 500
- NBA: A Paris, la victoire Wembanyama
- Ligue Europa: Lyon contraint au nul (0-0) face à Fenerbahçe
- Les pompiers progressent contre le nouvel incendie près de Los Angeles
- Un juge suspend la remise en cause du droit du sol ordonnée par Trump
- Le cofondateur d'une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
Italie: les partis de la coalition s'apprêtent à réélire le président
Les partis de la coalition au pouvoir en Italie devaient réélire le président sortant Sergio Mattarella samedi, craignant pour la stabilité politique du pays en cas d'échec à lui trouver un successeur.
Agé de 80 ans, le président Mattarella a dit à plusieurs reprises qu'il ne comptait pas continuer dans ses fonctions mais dans la journée, il a indiqué aux chefs de groupes parlementaires venus le rencontrer qu'il se mettrait "à disposition" s'il était élu.
Un tel scénario assurerait la stabilité au sommet de l'Etat en maintenant Mario Draghi, un moment donné favori, à la tête du gouvernement, dans un pays en phase de reprise économique.
Le huitième tour a démarré à 16h30 locales (15h30 GMT). Le Parti démocrate, le Mouvement 5 Etoiles, Italia Viva, Forza Italia et la Lega ayant appelé à voter pour lui, M. Mattarella devrait réunir les suffrages d'au moins 784 grands électeurs (députés, sénateurs, responsables régionaux) sur les 1.009 appelés à s'exprimer.
Le poste de président est en Italie largement protocolaire, mais il a un rôle important en cas de crise politique, dans un pays dont le paysage politique est très morcelé. C'est lui en effet qui a le pouvoir de dissoudre le Parlement, de nommer le Premier ministre et il peut refuser le mandat de gouverner à des coalitions qu'il juge trop fragiles.
L'élection du successeur de M. Mattarella s'éternise depuis le début de la semaine, en l'absence d'accord sur un nom dans un Parlement où ni la gauche ni la droite ne disposent de la majorité.
Bien que tous les partis politiques représentés au Parlement, à l'exception du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, fassent partie de la coalition soutenant le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi, la droite, la gauche et le Mouvement 5 Etoiles ne parviennent pas à trouver un consensus.
Au 5e tour, les partis de droite (la Ligue, Forza Italia de Silvio Berlusconi et Fratelli d'Italia) avaient mis en avant la candidature de l'actuelle présidente du Sénat, Elisabetta Casellati, une fidèle du magnat et ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi, tandis que la gauche et les 5 Etoiles avaient opté pour l'abstention.
Mais cette catholique de 75 ans anti-avortement n'avait finalement obtenu que 382 voix sur les 453 qu'elle aurait dû théoriquement obtenir dans son propre camp.
- Draghi plus utile au gouvernement -
M. Draghi, ancien chef de la Banque centrale européenne, faisait quant à lui figure avant l'élection de favori pour le poste de président, mais nombreux sont les parlementaires qui rechignent à voter pour lui, craignant que son départ du gouvernement ne déstabilise l'exécutif au point de provoquer des élections anticipées avant la fin de la législature prévue en 2023.
Son départ fragiliserait aussi la reprise de la troisième économie de la zone euro et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour bénéficier des dizaines de milliards d'euros du plan européen de relance post-Covid, dont l'Italie est la première bénéficiaire.
"Demandons à Mattarella de rester, pour continuer avec la même équipe, avec Draghi" à la tête du gouvernement, a lancé samedi Matteo Salvini, chef du parti d'extrême droite La Ligue.
Silvio Berlusconi, qui s'était lui aussi porté candidat mais a échoué, a dit que son parti serait prêt à voter pour M. Mattarella.
"Nous savons que nous lui demandons un grand sacrifice, mais nous savons aussi que nous pouvons le lui demander dans l'intérêt du pays", a commenté M. Berlusconi.
Selon les médias samedi, M. Draghi l'a longuement rencontré pour tenter de le convaincre d'accepter un nouveau mandat.
Pour Guido Cozzi, économiste à l'université de St. Gallen, en Suisse, "une extension du mandat de M. Mattarella est idéale pour les marchés financiers". Avec M. Draghi à la barre de l'exécutif, l'injection des fonds européens et les investissements planifiés seraient "garantis pour une seconde année de suite", a-t-il expliqué à l'AFP.
Pour autant, un second mandat ne s'ouvrirait pas sous les meilleurs auspices pour M. Mattarella après la mise au jour des profondes divisions entre membres de la coalition gouvernementale.
"L'année qui nous sépare des urnes risque d'être une réédition du chaos auquel nous avons assisté ces derniers jours. Aucune illusion: la tâche de Mattarella sera plus compliquée qu'on ne l'imagine", prévenait ainsi samedi le quotidien de centre-gauche La Repubblica.
Ch.Kahalev--AMWN