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Robert F. Kennedy Jr jette l'éponge et soutient Trump pour la Maison Blanche
Investis triomphalement par leur parti respectif, Kamala Harris et Donald Trump engagent le sprint final vers la présidentielle américaine du 5 novembre, redevenue un duel au sens strict avec la suspension vendredi de la campagne de Robert F. Kennedy Jr.
Le candidat indépendant, héritier considéré comme excentrique de la célèbre dynastie politique démocrate, a vigoureusement critiqué dans un discours le Parti démocrate, citant trois causes, parmi lesquelles la liberté d'expression et la guerre en Ukraine, pour sa décision de se "présenter comme indépendant et maintenant d'apporter (son) soutien au président Trump".
"Je suspends simplement ma campagne", a-t-il affirmé dans un discours à Phoenix, capitale de l'Etat clé d'Arizona (sud-ouest) reconnaissant "ne plus voir de voie véritable vers la Maison Blanche".
M. Kennedy, communément désigné par ses initiales RFK, a précisé que son nom resterait sur les bulletins de vote dans la plupart des Etats.
"Mais dans une dizaine d'Etats disputés où ma présence pourrait fausser le résultat, je retirerai mon nom et j'ai déjà entamé le processus", a-t-il indiqué.
Selon les sondages, l'impact du soutien du candidat indépendant, crédité jusqu'à présent d'entre 4 et 5% des intentions de vote, sur la campagne de l'ancien président républicain reste incertain.
Donald Trump se trouvait au même moment dans l'Etat clé voisin du Nevada, à Las Vegas, pour promettre des baisses d'impôts, avant de se rendre en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d'un "invité surprise", qui pourrait bien être RFK.
Bien que Kamala Harris soit sortie de la convention démocrate à Chicago (nord) jeudi soir avec une légère avance dans la plupart des sondages sur Donald Trump, rien n'est joué, surtout pas dans les sept "swing states", les Etats les plus indécis, où de larges pans de l'électorat semblent acquis à l'ancien président républicain.
La vice-présidente a accepté jeudi l'investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d'une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l'énergie du colistier Tim Walz, et une programmation musicale festive.
Elle a promis aux Etats-Unis un "nouveau chemin" d'unité.
- "Aller de l'avant" -
Donald Trump, qui a mitraillé son réseau Truth Social de messages furieux pendant son discours, l'a accusée d'avoir contribué au "déclin" des Etats-Unis en tant que vice-présidente du sortant Joe Biden.
Les duellistes pourront opposer leurs deux visions le 10 septembre en Pennsylvanie (nord-est) lors de leur premier débat, prochain temps fort de la campagne.
Kamala Harris, propulsée dans l'une des plus rudes batailles politiques de l'histoire américaine, a créé une immense ferveur dans son parti, autour d'une candidature qui n'existait pas il y a un mois.
Qui sait combien de bouleversements réserve encore cette campagne folle, après la tentative d'assassinat contre Donald Trump le 13 juillet et le retrait choc de Joe Biden le 21 juillet?
Une nouvelle encourageante pour la campagne de Kamala Harris est venue vendredi sur le front de l'économie: le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a ouvert la porte à une première baisse des taux de l'institution, dès septembre, devant amener une réduction du coût de l'emprunt pour les entreprises et ménages américains.
La démocrate a assuré ne pas se laisser bercer par l'euphorie de la convention. "Il nous reste 75 jours", a-t-elle déclaré à la chaîne CBS après son discours jeudi soir. "Donc c'était bien, mais maintenant il faut aller de l'avant", a-t-elle ajouté.
La campagne "Abandon Biden", qui militait pour la défaite du candidat démocrate en raison de son soutien jugé inconditionnel à Israël dans son opération à Gaza, a prévenu qu'elle poursuivait sa mobilisation contre Kamala Harris afin de sanctionner une administration "complice de génocide", selon elle.
Ces divisions pourraient lui coûter de précieuses voix dans certains Etats clés, en particulier dans le Michigan (nord), qui compte une importante communauté arabo-musulmane sensible au sort des Palestiniens.
A Chicago, La métaphore la plus parlante est venue du colistier de Kamala Harris, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, ancien entraîneur de football américain.
Il a averti que les démocrates, à quelques minutes de la fin du match, avaient quelques points de retard. "Mais c'est à nous d'attaquer et nous avons la balle", a dit "Coach Walz" devant une convention transformée l'espace d'un instant en vestiaire survolté.
A.Mahlangu--AMWN