- Wall Street ouvre en baisse, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché
- Dérapage budgétaire: le Sénat fustige "l'irresponsabilité" des anciens gouvernants
- Dans l'est de l'Ukraine, l'étau se resserre sur les derniers civils
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", plaide Gisèle Pelicot
- Thyssenkrupp peaufine sa réorganisation après une nouvelle perte annuelle
- Federer à Nadal: "Secrètement, je crois que j'aimais tout ça"
- Carnet de bord du Vendée Globe: "Tout s'arrange" pour Samantha Davies
- Soupçons de "guerre hybride" russe après des dommages sur des câbles en mer Baltique
- XV de France: Paul Boudehent, un troisième ligne au premier plan
- RDC: le mausolée qui abrite la dent du martyr de l'indépendance Lumumba vandalisé
- Le gendarme de l'énergie recommande le maintien des tarifs réglementés de l'électricité
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", demande Gisèle Pelicot
- Mercosur: un débat suivi d'un vote aura lieu prochainement au Parlement
- Pauvreté: les Restos du coeur démarrent leur 40e campagne, tournée vers les familles
- Inde: l'Etat du Manipur en situation de quasi-guerre civile
- Câbles endommagés en mer Baltique : Berlin évoque un "sabotage"
- Prison ferme pour 45 militants prodémocratie de Hong Kong condamnés pour "subversion"
- Tennis de table: avec les "Finals", les Lebrun referment leur folle année
- Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression sexuelle
- Mercosur: le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d'un vote
- Somalie: l'opposant "Irro" élu président de la région sécessionniste du Somaliland
- Coup d'envoi de la 40ème campagne des Restos du coeur
- Philippines: des milliers de maisons inondées dans les crues liées au typhon Man-yi
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants prodémocratie condamnés pour "subversion"
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale veut "bloquer le fret alimentaire"
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart avant le Pot-au-Noir
- Boeing lance les licenciements, près de 2.200 sur ses sites historiques
- Les investissements étrangers en France affectés par la dissolution, selon EY
- Chine: collision d'une voiture devant une école, plusieurs enfants blessés
- Le gouvernement américain veut que Google se sépare de son navigateur Chrome, selon Bloomberg
- Municipales: le socialiste Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris
- NBA: Lillard décisif, Philadelphie coule
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart en tête à 07h00
- Des milliers de manifestants pour les droits des Maoris en Nouvelle-Zélande
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants pro-démocratie à l'issue du plus grand procès sur la sécurité nationale
- Australie: mortalité record du corail dans une partie de la Grande Barrière
- Chine: collision d'une voiture devant une école, "de nombreux" enfants blessés
- Coupe Davis: pour Nadal, l'heure des ultimes envolées ou du dernier carré
- Dérapage budgétaire: le Sénat veut identifier les responsables
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale entre en scène
- La mégafusée Starship, nouvelle coqueluche de Trump, parée pour un 6e vol test
- Trois scènes insolites au premier jour du sommet du G20
- Pas d'avancée majeure sur le climat au sommet du G20 à Rio
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade
- Ligue des nations: l'Espagne termine l'année avec une victoire face à la Suisse
- Wall Street termine dispersée, attentiste avant les résultats du géant Nvidia
- Neutralité carbone: le flou autour des puits de carbone menace les objectifs climatiques, préviennent des scientifiques
- Basket: après trois ans de succès, Monaco se sépare de Sasa Obradovic
- Crèches People&Baby: enquête ouverte après une plainte d'Anticor notamment pour escroqueries
- Tempête tropicale Sara: quatre morts au Honduras et Nicaragua
Netanyahu devant un Congrès américain divisé sur la guerre à Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononce mercredi un discours devant un Congrès américain divisé, où il s'efforcera de faire pression sur les Etats-Unis dans un contexte tendu entre les deux pays alliés après plus de neuf mois de guerre à Gaza.
La visite du dirigeant israélien à Washington intervient en pleine effervescence politique aux Etats-Unis, entre la tentative d'assassinat de Donald Trump, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche et l'entrée en scène de la vice-présidente Kamala Harris, bien partie pour devenir la candidate démocrate à l'élection de novembre.
C'est la quatrième fois - un record pour un dirigeant étranger - que M. Netanyahu s'adressera au Congrès, généralement réservé aux dirigeants en visite d'Etat. Il doit s'exprimer devant les deux chambres réunies en session spéciale à partir de 18H00 GMT.
"Je dirai à mes amis des deux côtés que, quel que soit le prochain président choisi par le peuple américain, Israël reste l'allié indispensable et solide des Etats-Unis au Moyen-Orient", a déclaré Benjamin Netanyahu avant son voyage.
Jeudi, il rencontrera le président Joe Biden, avec lequel il entretient des relations compliquées pour discuter de "la situation à Gaza", "des progrès réalisés en vue d'un cessez-le-feu" et "d'un accord sur la libération des otages", selon la Maison Blanche.
Kamala Harris, qui n'assistera pas à son discours en raison d'un voyage déjà programmé, s'entretiendra séparément avec le dirigeant israélien jeudi. En réponse à cette absence, un porte-parole du gouvernement israélien a estimé que le discours était "plus important que n'importe quel individu".
M. Netanyahu se rendra ensuite vendredi à la résidence Mar-a-Lago en Floride, à l'invitation de Donald Trump, les deux hommes disant s'entendre à merveille.
Fait notable: ce n'est pas à l'invitation de la Maison Blanche que M. Netanyahu est à Washington mais à celle des chefs parlementaires républicains, auxquels se sont joints malgré eux les chefs démocrates.
- Des milliers de manifestants -
C'est que la visite du Premier ministre israélien, arrivé lundi à Washington, sème la pagaille.
De nombreux élus démocrates sont vent debout contre le dirigeant de droite israélien, condamnant sa conduite de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza qui s'est traduite par des milliers de morts palestiniens et une catastrophe humanitaire. Ils ont annoncé un boycott du discours au Congrès.
Figure très influente du camp démocrate, Nancy Pelosi a annoncé qu'elle n'y assistera pas.
Sur X, le sénateur de gauche Bernie Sanders a estimé que "Netanyahu n'est pas le bienvenu".
Mercredi matin, aux abords du Congrès barricadé, des milliers de manifestants étaient rassemblés dans le centre de Washington où des drapeaux palestiniens avaient été accrochés aux lampadaires.
Dans la foule, des pancartes exhortant les Etats-Unis à "cesser l'aide américaine à Israël" et qualifiant Netanyahu de "criminel de guerre".
Les Etats-Unis sont le premier allié et principal soutien militaire d'Israël.
Mais l'administration Biden s'est agacée ces derniers mois des conséquences de la riposte israélienne à l'attaque menée le 7 octobre sur son sol par le Hamas, insistant sur la protection des civils et l'entrée de l'aide humanitaire.
Washington est allé jusqu'à suspendre la livraison de certains types de bombes - sans pour autant cesser son soutien -, provoquant la colère du gouvernement israélien.
- Fossé sur l'après-guerre -
M. Netanyahu devrait profiter de la tribune du Congrès pour défendre son objectif d'éliminer le Hamas et insister sur la menace de l'Iran.
Pour l'heure, la priorité du président américain est plutôt de presser M. Netanyahu à conclure un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, au moment où certains le soupçonnent de traîner des pieds sous la pression des membres d'extrême droite de son gouvernement.
Il s'agit aussi pour Washington de préparer l'après-guerre. Et là, le fossé entre les deux gouvernements est béant, notamment sur la perspective de créer un Etat palestinien.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 44 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Israël a lancé une campagne aérienne puis terrestre contre le territoire pauvre et surpeuplé, qui a fait jusque-là 39.145 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
S.F.Warren--AMWN